La Magdeleine — Wikipédia
La Magdeleine | |||||
L'entrée de la mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Confolens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Charente | ||||
Maire Mandat | Monique Lericolais 2020-2026 | ||||
Code postal | 16240 | ||||
Code commune | 16197 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Magdéléniens | ||||
Population municipale | 115 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 03′ 06″ nord, 0° 04′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 128 m Max. 159 m | ||||
Superficie | 6,68 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Ruffec (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Charente-Nord | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Charente Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine | |||||
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La Magdeleine est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Magdéléniens et les Magdéléniennes[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et accès
[modifier | modifier le code]La Magdeleine est une petite commune du Nord Charente située à 5 km au nord de Villefagnan et à 45 km au nord d'Angoulême, non loin du département des Deux-Sèvres.
Il n'y a pas de véritable bourg, et la mairie est isolée au centre de la commune. Celle-ci se trouve aussi à 10 km à l'ouest de Ruffec, 10 km au sud de Sauzé-Vaussais, 13 km au sud-est de Chef-Boutonne, 51 km de Niort et 63 km de Poitiers[2].
À l'écart des grands axes routiers, la commune se trouve entre la route de Villefagnan à Chef-Boutonne, la D 740, à l'ouest, et celle de Villefagnan à Sauzé-Vaussais, la D 19, à l'est. La D 181 et la D 303, de moindres importances, traversent aussi la commune[3].
La gare la plus proche est celle de Ruffec, desservie par des TER et TGV à destination d'Angoulême, Poitiers, Paris et Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Le bourg de La Magdeleine est minuscule : la mairie et l'église sont situées au carrefour de la D 181 et de la D 303, au centre de la commune. Celle-ci comporte plusieurs hameaux : le Mas, son centre de population le plus important, et la Billaudrie au sud, la Bouzatière, Ferret, la Vallée et la Meunière au nord-est[3].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme tout le Nord-Charente. Plus particulièrement, le Callovien et l'Oxfordien occupent la surface communale. On trouve des altérites sous forme d'argile rouge à silex au nord-est[4],[5],[6].
Le relief de la commune est celui d'un plateau assez uniforme. Le point culminant est à une altitude de 159 m, situé au bois de la Magdeleine à l'ouest. Le point le plus bas est à 128 m, situé sur la limite orientale au sud de Ferret[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune, du fait d'un terrain karstique[8],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, légèrement dégradé au nord du département aux abords du seuil du Poitou.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Magdeleine est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ruffec, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de La Magdeleine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 64,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 82 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 62 sont en aléa moyen ou fort, soit 76 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune est attesté sous la forme Sancta Magdalena de Belveario en 1280[18].
Son nom ancien signifie « La Magdeleine de Bellevue ». Magdalena est le surnom de l'une des trois Marie de l'Évangile[19]. La Magdelaine est vraisemblablement un village qui s'est développé autour d'une chapelle consacrée à cette sainte, et dont le culte s'est répandu en France à partir du XIIe siècle[20].
Créée La Magdelaine en 1793 elle est devenue La Madelaine en 1801, puis La Magdeleine[21].
Histoire
[modifier | modifier le code]Avant la crise du phylloxéra au XIXe siècle, la commune produisait de bon vins. Au début du siècle suivant elle s'était spécialisée dans l'élevage du bétail.
Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la ligne de Ruffec à Niort, et la gare était à Villefagnan[22].
Administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2021, la commune comptait 115 habitants[Note 2], en évolution de −10,85 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,1 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 54 hommes pour 58 femmes, soit un taux de 51,79 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Remarques
[modifier | modifier le code]La Magdeleine a commencé sa lente baisse démographique dans la seconde partie du XIXe siècle et s'est stabilisée aux alentours de 120 habitants depuis 1982.
Économie
[modifier | modifier le code]Équipements, services et vie locale
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église paroissiale Sainte-Madeleine, qui date de la fin du XIIe siècle, est classée monument historique depuis 1974[28].
À son pied, deux dalles funéraires sur l'une de laquelle sont gravées une épée et une lance sont inscrites monument historique au titre objet depuis 1995[29].
- L'église.
- Croix.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis Fays (1870-1949), député de la Charente, conseiller général et maire de Ruffec, né et décédé dans la commune.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de la Magdeleine » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ruffec », sur Infoterre, (consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de la Magdeleine », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Ruffec », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de La Magdeleine », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de La Magdeleine », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 230
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 422.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 224
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Magdeleine (16197) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- « Église de La Magdeleine », notice no PA00104404, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Dalles funéraires », notice no PM16000583, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- La Magdeleine sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Catillus Carol, « La Magdeleine », (consulté le )