La Neuville-du-Bosc — Wikipédia
La Neuville-du-Bosc | |
La mairie. | |
Blason | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie |
Maire Mandat | Bernard Forcher 2020-2026 |
Code postal | 27890 |
Code commune | 27432 |
Démographie | |
Gentilé | Neuvillois |
Population municipale | 710 hab. (2021 ) |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 11′ 38″ nord, 0° 48′ 49″ est |
Altitude | Min. 69 m Max. 152 m |
Superficie | 14,45 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Brionne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | laneuvilledubosc.fr |
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La Neuville-du-Bosc est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La Neuville-du-Bosc est une commune du Centre-Ouest du département de l'Eure en Normandie. Elle est située à l'ouest du plateau du Neubourg, une région naturelle caractérisée par son paysage en openfield[1]. Ainsi, le territoire de la commune présente, en son centre, un paysage très ouvert composé de grandes étendues consacrées à la culture. Toutefois, la proximité de deux vallées sèches très largement boisées au nord et au sud et de la vallée du Bec à l'ouest, cloisonnent ce territoire d'un important cadre végétal. À vol d'oiseau, le bourg est à 7 km à l'est de Brionne[2], à 19 km au nord-est de Bernay[3], à 31 km au nord-ouest d'Évreux[4] et à 34 km au sud-ouest de Rouen[5].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 745 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brionne à 7 km à vol d'oiseau[10], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 791,7 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Neuville-du-Bosc est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15] et hors attraction des villes[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,5 %), terres arables (43,3 %), zones urbanisées (4,5 %), prairies (3 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Novam Villam en 1045[19], Novavilla en 1281 (cartulaire du Bec), La Nuefville en 1403, La Nefville en Forest en 1457 (aveu d’Yves de Vieuxpont), La Neuville de Bosc en 1722 (Masseville), Neuville-le-Bon en 1873 (plusieurs journaux)[20].
La Neuville : c’est par ses nom et origine, la « ville neuve », le pays nouveau construit au fur et à mesure des défrichements de la forêt. Le toponyme est formé à partir de l'ancien français vile dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin Villa rustica, et de neuf qui a conservé son sens. Il s'agit donc initialement d'un « nouveau domaine »[21].
Bosc est la forme régionale de "bois" (petite forêt). Neuville est à proximité de deux vallées sèches très largement boisées au nord et au sud.
La Neuville-du-Bosc : c’est par son nom et ses origines, la « ville neuve du bois ».
Histoire
[modifier | modifier le code]Citée en 1050 dans une charte du comte de Brionne. Les limites de la paroisse furent fixées en 1281 par l’évêque d'Évreux.
En 1973, l'école de la Neuville, un internat dont la pédagogie s'inspire d'Anton Makarenko et du mouvement de la pédagogie institutionnelle ( Fernand Deligny, Fernand Oury et Aída Vásquez) est ouverte dans la commune. Fondée par Fabienne d'Ortoli, Michel Amram et Pascal Lemaître, cette école demeure dans la commune jusqu'en 1982, année durant laquelle elle est transférée à Chalmaison en Seine-et-Marne, au château de Tachy[22].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]La mairie a été tenue de 1855 jusqu'à la fin des années 1980 par des membres de la famille Conard[23].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2021, la commune comptait 710 habitants[Note 1], en évolution de +10,25 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'ancienne gare. En 1889, une voie de chemin de fer reliant Évreux à Honfleur est créée. Elle participe de l'essor de l'agriculture locale et de l'émergence du tourisme balnéaire. La Neuville-du-Bosc, qui se trouve sur le tracé de cette ligne, possède sa propre gare. Cette voie ferrée ferme en 1969 faute de trafic suffisamment important. Laissée à l'abandon pendant de nombreuses décennies, elle est bitumée en 2007 et convertie en voie verte d'Évreux à la vallée du Bec. La gare est toujours là pour témoigner de ce passé[28].
-
Église Sainte-Catherine. -
Ancienne gare.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]ZNIEFF de type 1
[modifier | modifier le code]ZNIEFF de type 2
[modifier | modifier le code]- La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort[32].
Site classé
[modifier | modifier le code]- La « vallée du Bec, écrin de l'abbaye du Bec-Hellouin », Site classé (2024)[33].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- De 1973 à 1982, la commune accueillit une école privée expérimentale appliquant une pédagogie proche de la pédagogie institutionnelle de Fernand Oury et soutenue par Françoise Dolto connue sous le nom d'École de la Neuville.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Ces armes peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : d'azur semé de billettes d'or, au lion du même brochant sur le tout. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Le plateau du Neubourg », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre La Neuville-du-Bosc et Brionne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre La Neuville-du-Bosc et Bernay »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre La Neuville-du-Bosc et Évreux »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre La Neuville-du-Bosc et Rouen »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre La Neuville-du-Bosc et Brionne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Brionne » (commune de Brionne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Brionne » (commune de Brionne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : volume 3, Genève, Droz, 1990-1998, p. 1425.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 154.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2, BNF 36174448), p. 187.
- A. Reis Monteiro, « Éducation et reconnaissance chez Françoise Dolto », Enfances, Familles, Générations, no 11, , p. 80-100 (lire en ligne).
- Journal télévisé de 13 heures de TFI, lundi 10 mars 2008.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Voie verte d'Évreux à la vallée du Bec (Évreux - Le Neubourg - Le Bec-Hellouin) », sur Site officiel de la ville d'Évreux (consulté le ).
- « La cavité de la carrière de Monot », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La cavité de la haute Verdière », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La terre à pots », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- France. « Décret du 19 avril 2024 portant classement parmi les sites du département de l'Eure, du site de la « Vallée du Bec, écrin de l'abbaye du Bec-Hellouin », sur le territoire des communes de Bosrobert, Calleville, La Haye-de-Calleville, La Neuville-du-Bosc, Le Bec-Hellouin, Malleville-sur-Le-Bec, Pont Authou et Saint-Paul-de-Fourques » [lire en ligne (page consultée le 25 avril 2024)].