La Pacaudière — Wikipédia
La Pacaudière | |||||
L'hôtel des impôts. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Roanne | ||||
Intercommunalité | Roannais Agglomération | ||||
Maire Mandat | Jacques Troncy 2020-2026 | ||||
Code postal | 42310 | ||||
Code commune | 42163 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pacaudois | ||||
Population municipale | 1 050 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 51 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 10′ 34″ nord, 3° 52′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 295 m Max. 443 m | ||||
Superficie | 20,61 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Roanne (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Renaison | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Loire Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes | |||||
Liens | |||||
Site web | www.la-pacaudiere.fr | ||||
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La Pacaudière est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]La Pacaudière est dans la pointe nord-ouest du département de la Loire, sur la nationale 7 entre Roanne à 22 km au sud-est et Lapalisse à 22 km au nord-ouest[c 1]. La commune est limitrophe du département de Saône-et-Loire au nord-est[c 2].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Saint-Martin-d'Estréaux | Urbise | Chenay-le-Châtel (Saône-et-Loire) | ||
Le Crozet | N | Vivans | ||
O La Pacaudière[c 2] E | ||||
S | ||||
Changy |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Six rivières traversent la commune d'ouest en est, certaines avec des affluents sur le territoire. Du nord au sud on trouve[c 2] :
- Le Pont de Foin — qui devient le Montvernay juste avant de quitter la commune — sert de limite de commune au nord avec Saint-Martin-d'Estréaux sur environ 4 km ;)
- Le Dard, affluent de l'Arçon, prend source sur Le Crozet, entre sur la commune en passant le pont de chemin de fer au sud du château de Treillard, alimente un double étang (1 ha et 0,6 ha) vers Tremblay, puis passe près de la Grenouille et de Noyère au sud de ces deux hameaux ;
- Deux branches du Bardon prennent source sur la commune : l'une naît vers la Tuilerie et alimente trois étangs (dont l'étang Grénelin et l'étang Saint-Martin) plus un quatrième alimenté par une sous-branche ; et l'autre naît vers les Amiots et alimente trois petits étangs. Ces deux branches se rejoignent au nord-est du gros Buisson avant de quitter la commune 460 m plus loin pour alimenter l'étang de Corée en bordure de commune sur le territoire de Vivans ;
- Le Bardon proprement dit, lui aussi affluent de l'Arçon, prend source sur Le Crozet près du hameau Bérard, alimente un petit étang entre Picamot au nord et Chez Crozet au sud, puis arrive au château de la Salle (étang de 2,3 ha), rejoint le hameau des Bardons puis passe entre le Gros Buisson au nord et Vjaussère au sud avant de quitter la commune pour rejoindre l'étang de Corée. Une petite branche prend source au quartier Genette (au nord de La Pacaudière) et rejoint le Bardon au hameau des Bardons ;
- Un cours d'eau non nommé sur la carte IGN prend source sur Le Crozet vers l'étang Curat, arrive sur la commune au Bas Bourg (sud-ouest de La Pacaudière), alimente le lavoir entre La Pacaudière et le hameau de Tourzy, traverse la N7 au sud du domaine Bouchamp et sort de la commune pour rejoindre un étang de 15 ha sur Vivans. Une petite branche de ce cours d'eau prend également source sur Le Crozet, entre sur la commune près de la Valette et rejoint le cours d'eau juste avant la nationale 7 ;
- L'Arçon lui-même arrose la pointe sud de la commune, alimentant un étang 0,75 ha au nord-ouest de la Bertalière. Une petite branche, qui prend source sur La Pacaudière à 400 m au sud-ouest de la Bertalière, le rejoint entre les Champs et le Pont Poulet[c 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Arfeuilles », sur la commune d'Arfeuilles à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 951,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Pacaudière est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (70,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), terres arables (7,4 %), zones urbanisées (6,4 %), forêts (6,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Xavier Delamarre (2003) décompose ce toponyme en ario-lica, qui signifierait "(lieu) devant la falaise"[12].
Histoire
[modifier | modifier le code]Ariolica, qui est probablement à l'origine de la Pacaudière[Note 2], se trouve à la sortie du village[13] et est mentionné sur la table de Peutinger entre Roidomna (Roanne) et Vorogio (Voroux, Varennes-sur-Allier)[14].
La commune de La Pacaudière est formée en 1790 par la fusion des paroisses de Tourzy et Crozet.
Depuis le , la communauté de communes du Pays de la Pacaudière dont faisait partie la commune, s'est intégrée à la communauté d'agglomération Roannais Agglomération.
Blasonnement
[modifier | modifier le code]Blasonnement : Coupé : au 1er parti au I d’azur à trois fleurs de lis d’or, à la bande de gueules brochant sur le tout et au II de gueules au dauphin d’or, au 2e de sinople au château « Le Petit Louvre » d’or ; à la burelle d’or brochant sur le trait du coupé. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le maire sortant ne s'est pas représenté aux élections municipales de 2014 ; Georges Dru, seul candidat, a été élu au premier tour. Le taux de participation est de 56,53 %[15].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2021, la commune comptait 1 050 habitants[Note 3], en évolution de +0,57 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le petit Louvre[20].
- Le château de La Salle[21],[22].
- Les ruines du château de Villozon[21].
- Église de l'Assomption de La Pacaudière.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Étienne Dauphin (° 1806 - † 1882), chanoine, né à La Pacaudière[réf. nécessaire].
- Paul Gallay (1906-2001), écrivain, prix d'Académie en 1944, né à La Pacaudière.
- Raymond Boisset (° 1912 - † 1991), athlète, recordman de France du 400 mètres, né à La Pacaudière.
- Jean-Jacques Bénetière (° 1939 - † 2024), député de la Loire, né à La Pacaudière.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- L'emplacement d'Ariolica a été longtemps débattu. Certains l'ont placé à Avrilly, Allier[1] bien qu'il y ait 37 km (à pied, donc au plus court) entre Roanne et Avrilly[2], ce qui dépasse très nettement les 12 lieues indiquées par la table de Peutinger entre Roidomna (Roanne) et Ariolica[3], quelle que soit la valeur que l'on veuille donner à la lieue (2 415 m étant en faveur mais d'autres longueurs voisines ont été citées aussi).
De plus, il y a un autre Ariolica, celui-là à Pontarlier (Bichet et al. 2019[4])[5].- [1] [Ginet-Donati 1913] François Ginet-Donati, « La voie romaine de Roanne à Digoin » (voir aussi l'extrait de Claude Courtépée, Description du duché de Bourgogne (1777-79), p. 8), La Revue du Bourbonnais-Brionnais, , p. 13 et p. 46 (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
- [2] « Trajet à pied entre Roanne et Avrilly », sur google.fr/maps (consulté en ).
- [3] « Portion de la section 1 de la table de Peutinger, montrant Ariolica après Roidomna / Roanne », sur euratlas.net (consulté en ).
- [4] [Bichet et al. 2019] Vincent Bichet, Arthur Barbier, Valentin Chevassu, Daniel Daval, Émilie Gauthier, Murielle Montandon, Hervé Richard et M. Thivet, « Traverser les montagnes du Jura : identification de voies antiques de franchissement de la haute chaîne jurassienne par analyse LiDAR », dans Nicole Lemaitre (dir.), Des routes et des hommes : la construction des échanges par les itinéraires et les transports (actes du 142e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques à Pau en 2017), Paris, éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, , sur books.openedition.org (lire en ligne).
- [5] « Portion de la section 2 de la table de Peutinger, montrant Ariolica / Pontarlier », sur euratlas.net (consulté en ).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « La Pacaudière, carte », sur google.fr/maps (consulté en ). Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Directions").
- « La Pacaudière, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Pacaudière et Arfeuilles », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Arfeuilles », sur la commune d'Arfeuilles - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Arfeuilles », sur la commune d'Arfeuilles - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de La Pacaudière ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roanne », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- [Delamarre 2003] Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Paris, Errance, coll. « Errance histoire », (réimpr. 2008), 440 p. (ISBN 2877723690). Cité dans Arbre celtique.
- [Nézet-Célestin 2020] Monique Le Nézet-Célestin, chap. 8 « Conclusion générale », dans Monique Le Nézet-Célestin, Roanne au Moyen Âge. Une histoire renouvelée par l’archéologie récente (Ve siècle - milieu XVe siècle), Lyon, Alpara, (ISBN 9782916125640, présentation en ligne), p. 193-197.
- « Ariolica (La Pacaudière) », sur encyclopedie.arbre-celtique.com (consulté en ).
- Résultats des élections municipales de 2014
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Le Petit Louvre à La Pacaudière », sur lesamisdupetitlouvre.fr (consulté le ).
- e-Obs Technologies, « La Pacaudière », sur la-pacaudiere.fr (consulté le ).
- « Château de la Salle à LA PACAUDIERE (42310) : Location de salle de mariage salle de reception - 1001 Salles », sur 1001salles.com (consulté le ).