La Rochefoucauld (Charente) — Wikipédia
La Rochefoucauld | |
Le château de La Rochefoucauld surplombant la Tardoire. | |
Blason | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente |
Arrondissement | Angoulême |
Intercommunalité | Communauté de communes Bandiat-Tardoire |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat | Jean-Louis Marsaud 2020-2026 |
Code postal | 16110 |
Code commune | 16281 |
Démographie | |
Gentilé | Rupificaldiens |
Population | 2 932 hab. (2016 ) |
Densité | 407 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 44′ 29″ nord, 0° 23′ 14″ est |
Altitude | Min. 75 m Max. 136 m |
Superficie | 7,21 km2 |
Élections | |
Départementales | Val de Tardoire (bureau centralisateur) |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | La Rochefoucauld-en-Angoumois |
Localisation | |
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La Rochefoucauld (La Ròcha-Focaud en limousin, dialecte occitan[1]) est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Elle est connue pour son château Renaissance, appelée la « perle de l'Angoumois ».
Depuis le , elle est une commune déléguée de La Rochefoucauld-en-Angoumois.
Ses habitants sont les Rupificaldiens et les Rupificaldiennes[2]. En 2013, la commune de La Rochefoucauld a obtenu le label Village étape.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et accès
[modifier | modifier le code]La Rochefoucauld est un chef-lieu de canton situé à 21 km au nord-est d'Angoulême, dans la vallée de la Tardoire et à l'est de la forêt de la Braconne, situé sur la route d'Angoulême à Limoges.
La commune se trouve aussi à 12 km au nord-ouest de Montbron, 22 km au sud-est de Mansle, 38 km au sud-ouest de Confolens et à 69 km à l'ouest de Limoges[3].
Elle est située sur la route nationale 141, route d'Angoulême à Limoges, maillon occidental de la route Centre-Europe Atlantique, qui a dévié la ville par le nord en 2011.
Le réseau de routes départementales dessert bien la ville. La route départementale 6 longe la Tardoire et va de Montbron à Mansle. La D 13 passant par Rochechouart est un itinéraire alternatif et touristique par le massif de l'Arbre pour aller à Limoges. La D 60 va à Vitrac-Saint-Vincent pour rejoindre Chasseneuil. Vers le nord-ouest, la D 88, appelée aussi route de la Duchesse va vers Jauldes. Vers le sud, la D 33 et la D 73 vont vers Chazelles[4].
La commune n'est plus desservie par le train depuis 2018 pour problèmes de géométrie des voies. Cette décision est temporaire mais il n'y a pas encore eu de dates pour des travaux. La gare de La Rochefoucauld est située sur la voie ferrée Angoulême-Limoges. Avant 2018, elle était desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Limoges.
Le GR 36, sentier de grande randonnée reliant la Manche aux Pyrénées orientales traverse aussi la commune et passe au pied du château.
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]La commune de La Rochefoucauld compte plusieurs quartiers et lieux-dits autour du centre-ville : Chez Vicard au nord, Bel-Air à l'est, Vaugué, l'Abbaye et Olérat au sud[4].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologiquement, la commune appartient au Bassin aquitain et à la partie calcaire de la Charente. Le terrain date du Jurassique moyen (Bathonien, et Callovien à l'ouest). Le plateau à l'est de la vallée de la Tardoire est recouverte d'altérite et d'argile à silex provenant du Massif central tout proche (10 km à l'est) et déposé pendant l'ère tertiaire. La vallée est occupée par des alluvions et terrasses de sable et graviers datant du quaternaire[5],[6],[7].
La commune est sur le karst de La Rochefoucauld, qui forme une zone fissurée où disparaissent la Tardoire, le Bandiat et une partie de la Bonnieure par des pertes, ou gouffres, qui passent sous la forêt de la Braconne située juste à l'ouest pour ressortir aux sources de la Touvre, deuxième résurgence de France, près d'Angoulême.
Sur la Tardoire, on peut citer quelques gouffres situés à l'Âge-Baston, la Corbillonne, et au moulin d'Olérat.
Le relief de la commune est celui d'un plateau bas d'une altitude moyenne de 100 m descendant en pente douce vers la vallée de la Tardoire sur la rive droite, et avec un éperon rocheux sur la rive gauche sur lequel est construit le château. Le point culminant de la commune est à une altitude de 136 m, situé en limite nord à la Croix de la Brunette. Le point le plus bas est à 75 m, situé naturellement sur la Tardoire près du château. Le centre ville est dans la vallée, mais les nouveaux quartiers s'étagent jusqu'à environ 110 m d'altitude[4].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La ville est située au bord de la rivière Tardoire, sous-affluent de la Charente.
La Ligonne, ruisseau affluent de la Tardoire et descendant du Massif de l'Arbre, premier mont du Massif central, atteint rarement son confluent car elle disparaît aussi dans des gouffres en été dans la commune de Marillac-le-Franc.
Climat
[modifier | modifier le code]Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, et assez semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2,8 | 3,8 | 6,2 | 9,4 | 12,4 | 14,4 | 14 | 12,1 | 8,9 | 4,7 | 2,6 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,7 | 8,5 | 11,1 | 14,4 | 17,8 | 20,2 | 19,7 | 17,6 | 13,7 | 8,6 | 5,9 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 10,5 | 13,1 | 15,9 | 19,5 | 23,1 | 26,1 | 25,4 | 23,1 | 18,5 | 12,4 | 9,2 | 17,7 |
Ensoleillement (h) | 80 | 103,9 | 153,3 | 184,5 | 204,9 | 239,6 | 276,4 | 248,3 | 199,4 | 159 | 96,8 | 78,8 | 2 024,9 |
Précipitations (mm) | 80,4 | 67,3 | 65,9 | 68,3 | 71,6 | 46,6 | 45,1 | 50,2 | 59,2 | 68,6 | 79,8 | 80 | 783,6 |
Ville | Ensoleillement (h/an) | Pluie (mm/an) |
---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 |
La Rochefoucauld | 2 025 | 784 |
Paris | 1 717 | 634 |
Nice | 2 760 | 791 |
Strasbourg | 1 747 | 636 |
Brest | 1 555 | 1 230 |
Bordeaux | 2 070 | 987 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les formes anciennes sont Rupe Fulcaudi en 1060-1075[9], Rochafulcaudi et Rocha Fulchaudi en 1243, Ruppem Fulcaudi en 1273, Rocha au XIIIe siècle[10], Rupes en 1345[11],[Note 1].
L'origine du nom de La Rochefoucauld remonterait à un nom de personne germanique Fulcoald qui aurait construit un château sur une hauteur, qu'on appelait Roche au Moyen Âge[9],[12],[Note 2]. Les noms composés en roche sont assez fréquents dans la région[Note 3].
Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement La Roche-Tardoire[13].
Dialecte
[modifier | modifier le code]La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin. La forêt de la Braconne, à l'ouest, fait la limite avec le saintongeais qui est une langue d'oil[14]. La Rochefoucauld se nomme La Ròcha-Focaud en occitan[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]La vallée de la Tardoire a été habitée depuis les temps préhistoriques, comme l'attestent les vestiges trouvés dans les grottes de la commune de La Rochefoucauld et des environs. En dehors d'eux, elle compte peu de vestiges préhistoriques et la fondation de La Rochefoucauld ne doit pas dater d'avant l'occupation romaine[15],[16].
Époque féodale
[modifier | modifier le code]En 1019 Foucauld, seigneur de La Roche apparaît dans un acte du cartulaire d'Uzerche alors qu'il assiste avec ses fils, sa fille Ava et son gendre, Aimery Ostafranc, à une donation de l'église de Nieuil à l'abbaye d'Uzerche[17] par le vicomte de Limoges.
Sept ans plus tard, dans un document de l'abbaye de Saint-Cybard d'Angoulême daté de 1026 , Foucauld est qualifié de seigneur très noble : « vir nobilissimus Fulcaudus de castrum qui vocatur Rocha »[18] : c'est la première mention du château. C'est sans doute à cette époque ce seigneur qui fait construire,la première forteresse féodale.
Sa descendante Emma de La Rochefoucauld (qui vit en 1140) dernière de la famille de la Roche (fille et héritière d'Aymar de La Roche, seigneur de La Rochefoucauld et de Mathilde de Chabanais) épouse Robert de Marthon, seigneur de Marthon. Elle apporte La Rochefoucauld à la famille de Marthon[19],[20],[21].
Guy de Marthon, leur fils, prit le nom de sa mère et devint seigneur de La Rochefoucauld, Verteuil, Marthon, Blanzac etc. et fut le fondateur de la deuxième famille de La Rochefoucauld[20].
La Rochefoucauld était un des 13 archiprêtrés de l'Angoumois[22].
Au cours du Moyen Âge, La Rochefoucauld se trouvait, comme Montbron, sur un itinéraire secondaire est-ouest fréquenté par les pèlerins qui allaient se reccueillir au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et auprès des reliques de saint Eutrope à Saintes[23].
Pendant les XIIIe et XIVe siècles, les seigneurs de La Rochefoucauld agrandirent considérablement leur domaine : Cellefrouin, puis Bayers, Claix, Montignac, Tourriers, Marcillac, Montendre, Roissac, Montguyon, etc. furent annexés à la baronnie de La Rochefoucauld, qui devint la plus considérable de l'Angoumois.
La ville fut garnie de remparts, de tours, et de nombreuses églises furent édifiées dans son enceinte. L'église paroissiale Notre-Dame fut construite en 1262, puis devint une collégiale.
L'église Saint-Pierre, au pied du château, était le siège de l'archiprêtré jusqu'au XIIIe siècle. L'habitat s'est développé autour, à l'écart de l'habitat primitif situé à Olérat (église romane dédiée à saint Étienne, pape). En 1060, l'abbaye de Saint-Florent eut le droit de constituer un bourg, mais celui-ci était mal placé au pied de la falaise, et ne fut jamais fortifié. En 1262, la fondation de la collégiale sur l'autre rive de la Tardoire entraîna la véritable naissance de la ville de La Rochefoucauld[24].
En 1370, le roi Charles V récompensa Guy VIII en décidant que toutes les terres dépendant de la baronnie ressortiraient à l'avenir de la justice de La Rochefoucauld.
XVIe siècle
[modifier | modifier le code]La première partie du XVIe siècle fut une période faste pour la ville, qui se développa, autant dans le commerce que dans l'industrie. Il s'y établit d'importantes tanneries. Deux importantes foires avaient lieu en juin et en septembre.
Les registres de l'état civil remontent d'ailleurs à 1574, date d'ancienneté assez exceptionnelle pour la région, mais ils comportent de nombreuses lacunes[16].
Guerres de religion
[modifier | modifier le code]Le comte François III de La Rochefoucauld embrassa la cause de la Réforme protestante et la presque totalité des habitants devinrent protestants. La Rochefoucauld tomba aux mains des catholiques qui se livrèrent à des atrocités.
Le culte réformé se maintint à La Rochefoucauld jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes, où la moitié de la population émigra.
La commune ne se remit jamais complètement de l'exil des industriels à la suite de la révocation de l'édit de Nantes[16].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]La commune de La Rochefoucauld fut chef-lieu de district de 1790 à 1800[25]. Son arrondissement regroupait les neuf cantons de La Rochefoucauld, Jauldes, Chasseneuil, Montembœuf, Montbron, Cellefrouin, Saint-Amant-de-Boixe, Marthon et Rouillac.
Au début du XXe siècle, les foires se tenaient le 10 de chaque mois. L'industrie était représentée par la fabrique de tissus Faynot, Lamoine et Chaignaud[16].
Le , elle fusionne avec Saint-Projet-Saint-Constant pour former la commune nouvelle de La Rochefoucauld-en-Angoumois dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [26].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La Rochefoucauld est la ville principale du pays d'Horte et Tardoire.
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2016, la commune comptait 2 932 habitants[Note 4], en évolution de −2,17 % par rapport à 2010 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Industrie
[modifier | modifier le code]- L'ancienne usine de textile et feutre Chaignaud était située à la Chabanne, sur la Tardoire et en limite de la commune de Saint-Projet-Saint-Constant et sur la N 141. Née en 1837 à Saint-Florent, elle a cessé son activité en 2004.
- Mecaplast Group - Effectif au : 268 personnes (La Rochefoucauld + Mornac)
- L'ancienne tuilerie de Péruzet était sur la commune de Rivières.
Commerces
[modifier | modifier le code]Tourisme
[modifier | modifier le code]Équipements, services et vie locale
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]- collège d'enseignement secondaire : Jean-Rostand. En 2011, il regroupe 500 élèves de la 6e à la 3e répartis dans 19 classes[37].
- École et collège privé catholique Anne-Marie Martel
- L'École élémentaire Maurice-Genevoix regroupe sept classes dont une classe d'intégration scolaire (CLIS)[38].
- L'école maternelle Les petits Pichotiers regroupe cinq classes[38].
Sports et activités
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]Collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption-et-Saint-Cybard
[modifier | modifier le code]Au début du XIIIe siècle commence la construction de cette imposante église gothique, à laquelle viennent s'ajouter des maisons avec dépendances pour les chanoines. En 1267, l'église est érigée en collégiale. Le clocher est construit en 1332. Les cloches sont ajoutées en 1555. Durant les guerres de Cent Ans et de Religion, l'église est sérieusement endommagée, et subit une campagne de restauration de 1588 à 1620.
Sous la Révolution, l'église est victime de pillages et de déprédations, et plusieurs ornements et tableaux sont jetés aux flammes. Elle sert ensuite au culte de l'Être suprême avant d'être rendue au culte catholique au moment du concordat de 1801. L'église est classée monument historique en 1909[39].
Couvent des Carmes
[modifier | modifier le code]Les Carmes s'installent à La Rochefoucauld en 1329. Le couvent des Carmes[40] connaît sa plus grande extension aux XVe et XVIe siècles (agrandissement de bâtiments, école de philosophie et de théologie). Occupé par les huguenots en 1563-1564, le couvent est pillé et saccagé en 1570 et 1572. L'état de ruine subsiste jusqu'au début du XVIIe siècle. Utilisé comme collège aux XIXe et XXe siècles, le couvent subit des remaniements de façades et de nombreux aménagements (cloisonnement, division de l'église en deux niveaux). Le couvent est centré sur le cloître de la fin du XIVe début XVe siècle. L'église du XIVe siècle occupe l'aile sud. Au XVIIe siècle, un bas-côté voûté d'ogives est rajouté au sud. Le clocher (XVe ou XVIe siècle) est une tour polygonale contenant un escalier à vis. Les bâtiments des ailes ouest et est ont été fortement remaniés entre 1883 et 1886. L'aile nord est une construction d'origine romane qui pourrait être une maison antérieure à l'implantation des Carmes. Classé monument historique en 1909[41].
Église d'Olérat
[modifier | modifier le code]Cette église qui est dans une propriété privée date du XIIe siècle. Elle est remarquable par sa façade sculptée. Elle est inscrite aux monuments historiques en 1942[42].
Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]Château de La Rochefoucauld
[modifier | modifier le code]Par l'élégance de son architecture le château de La Rochefoucauld est considéré comme l'un des plus remarquables de France. On l'appelle la perle de l'Angoumois. Il appartient encore à la famille de La Rochefoucauld, qui l'occupe depuis plus de mille ans.
Le pont enjambant la Tardoire date du XVe siècle et est inscrit aux monuments historiques depuis 1935[43].
-
La Tardoire -
Intérieur de la collégiale -
Intérieur du cloître -
Église du couvent -
Chapelle de l'hôpital -
Rue piétonne -
Ancienne halle aux grains -
Maison ancienne -
Marché couvert
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Guillaume Cureau (1595-1648), peintre né à La Rochefoucauld.
- François de La Rochefoucauld (1613-1680), auteur des Maximes; seul son nom est lié à la commune.
- Jean Hérault de Gourville (1625-1703), mémorialiste né à La Rochefoucauld.
- Jean-Baptiste François Albert (1789 à La Rochefoucauld - 1837 à Angoulême), homme politique.
- Mathieu Lacroix (1761-1822), général des armées de la République et de l'Empire, né à La Rochefoucauld.
- Edmond Mercier (1901-1984), architecte, né à La Rochefoucauld.
- Étienne Mougeotte (1940-2021), journaliste sportif, né à La Rochefoucauld.
- Nicole Bricq (1947-2017), femme politique née à La Rochefoucauld, sœur du maire Lucien Vayssière.
- Marie-Claire Restoux (1968-), judokate, née à La Rochefoucauld.
- Philippe Buisson (1969-), homme politique, maire de Libourne, né à La Rochefoucauld.
- Sébastien Charpentier (1973-), double champion du monde Supersport, né à La Rochefoucauld.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : Burelé : d'argent et d’azur, à trois chevrons de gueules brochant sur le tout, le premier écimé. Commentaires : armes de la maison de La Rochefoucauld. |
Jumelages
[modifier | modifier le code]- Birkenau (Odenwald) (Allemagne) depuis 1981, voir Birkenau (de)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Aujourd'hui encore, des habitants disent de façon abrégée La Roche.
- En Charente, voir aussi Montbron, « mont de Berulf ».
- Au Moyen Âge, les quatre "roches" de l'Angoumois étaient La Rochefoucauld, Rochandry, Rocheraud et La Rochebeaucourt.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
[modifier | modifier le code]- (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le ).
- « Les gentilés de Charente », sur habitants.fr, (consulté le ).
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- « La Rochefoucauld, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
- « La Rochefoucauld, carte géologique interactive » sur Géoportail.
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de La Rochefoucauld », sur Infoterre, (consulté le ).
- Floc'h et al. 1983.
- « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 570.
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 55,246
- Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Cartulaire du prieuré Notre-Dame de Barbezieux (1201-1300), , 426 p. (lire en ligne), p. 300
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, « Toponymie révolutionnaire en Charente », Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 4e trimestre 1986, p. 272-278 (lire en ligne [PDF] sur andre.j.balout.free.fr, consulté en )
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 158
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 282-285
- André Debord, La société laïque dans les pays de la Charente Xe-XIIe s., Picard, , 585 p. (ISBN 2-7084-0112-2, présentation en ligne), p. 509
- Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, volume IV 1868, page 387.
- André Debord La société laïque dans les pays de la Charente: Xe – XIIe siècles, Picard, 1984, page 511.
- Congrès archéologique de France, Volumes 152 à 153, A. Picard, 1997, page 111.
- Jean Tricard, Philippe Grandcoing, Rencontre des historiens du Limousin, Robert Chanaud, Le Limousin, pays et identités, Presses Univ. Limoges, 2006, page 474.
- Vigier de la Pile, Histoire de l'Angoumois, Paris, Derache (1846, Laffite reprint 2002), , 160 p. (ISBN 2-86276-384-5, lire en ligne), p. 5
- Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne)
- André Debord, La société laïque dans les pays de la Charente Xe-XIIe s., Picard, , 585 p. (ISBN 2-7084-0112-2, présentation en ligne), p. 444
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Marie Lajus, « Arrêté portant création de la commune nouvelle de La Rochefoucauld-en-Angoumois par fusion des communes de La Rochefoucauld et Saint-Projet-Saint-Constant », Recueil des actes administratifs spécial n°16-2018-043, , p. 9-11 (lire en ligne)
- Les maires de La Rochefoucauld pendant le XXe siècle, sur larochefoucauld.fr
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- L'espace sportif André Linard inauguré !, sur larochefoucauld.fr,
- « La Rochefoucauld : Joaquim Martin sur tous les fronts », Charente libre, (lire en ligne)
- « Municipales à La Rochefoucauld : et revoilà Lucien Vayssière ! », Charente libre, (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Evolution et structure de la population à La Rochefoucauld en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Collèges », sur web16.ac-poitiers.fr, inspection académique de la Charente (consulté le ).
- « Annuaire des écoles », sur web16.ac-poitiers.fr, inspection académique de la Charente (consulté le ).
- « Église Saint-Cybard », notice no PA00104469, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Marlise Ortiz - La Rochefoucauld Couvent des Carmes - dans Congrès archéologique de France - 153e session - Charente - 1995 - p. 217-230 - Société Française d'Archéologie - Paris - 2000
- « Couvent des Carmes », notice no PA00104468, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église d'Olérat », notice no PA00104470, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Pont dit du Château de La Rochefoucauld », notice no PA00104471, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Debord dans Jean Combes (dir.) et Michel Luc (dir.), La Charente de la Préhistoire à nos jours (ouvrage collectif), St-Jean-d'Y, Imprimerie Bordessoules, coll. « L'histoire par les documents », , 429 p. (ISBN 2-903504-21-0, BNF 34901024, présentation en ligne)
- [Floc'h et al. 1983] J.-P. Floc'h, J.-P. Capdeville, E. Cariou, J. Gabilly, P. Hantzpergue et A. Bambier, « Notice explicative de la carte géologique au 1/50 000e « La Rochefoucauld », n° 686 » [PDF], sur infoterre.brgm.fr, BRGM, (consulté en ).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Amigos del Romanico, fiche descriptive de l'église romane Saint-Étienne d'Olérat