La Rouxière — Wikipédia
La Rouxière | |||||
L'église. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Ancenis | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat | Alain Brunelle 2016-2020 | ||||
Code postal | 44370 | ||||
Code commune | 44147 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rouxièrois | ||||
Population | 1 087 hab. (2013) | ||||
Densité | 52 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 26′ 37″ nord, 1° 03′ 59″ ouest | ||||
Altitude | Min. 23 m Max. 78 m | ||||
Superficie | 20,96 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Ancenis | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1er janvier 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Loireauxence | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique | |||||
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La Rouxière est une ancienne commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Loireauxence.
La commune possède un important passé minier lié à l'exploitation du bassin houiller de Basse Loire par la compagnie des mines de Montrelais.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Ruseria en 1104[1].
La Rouxière vient, semble-t-il, du germanique raus (roseau) et aria (lieu)[réf. nécessaire].
La Rouxière possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : La Roussiere selon l'écriture ABCD[2], ou La Roussiérr selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [laʁusjeʁ][3].
Le nom de la commune est Kerrouz en breton[4], cependant le breton n'y a pas été la langue vernaculaire, on y a parlé le gallo, puis le français[5].
Géographie
[modifier | modifier le code]La Rouxière est située à 13 km au nord-est d'Ancenis.
Avant la création de la commune nouvelle de Loireauxence dont elle constitue la partie ouest, ses communes limitrophes étaient Maumusson, La Roche-Blanche, Saint-Herblon et Belligné.
Selon le classement établi par l'Insee en 1999, La Rouxière était une commune rurale non polarisée (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).
Géologie
[modifier | modifier le code]La commune repose sur le bassin houiller de Basse Loire[6].
Histoire
[modifier | modifier le code]La commune a connu une exploitation de charbon à la Gautellerie dont le puits s'enfonce jusqu'à 240 mètres. L'exploitation du puits de la Gautellerie a réellement démarré en 1896, en 1909, elle cumule 8 km de galeries. Faute de rentabilité, le puits ferme en 1911[6],[7],[8],[9].
Les 21 et , après plusieurs mois de travail, les communes de La Rouxière, Belligné, Varades et La Chapelle-Saint-Sauveur ont décidé de se regrouper au sein d'une commune nouvelle qui sera baptisée Loireauxence. Ce regroupement permettra de pallier la baisse programmée des dotations globales de fonctionnement versées par l'État durant les prochaines années. La création de la nouvelle commune doit être effective le , entraînant la transformation des quatre anciennes communes en « communes déléguées » de la nouvelle entité[10], dont la création a été entérinée par arrêté préfectoral du [11].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14],[Note 2].
En 2013, la commune comptait 1 087 habitants, en évolution de +13,47 % par rapport à 2008 (Loire-Atlantique : +6,34 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]Les données suivantes concernent l'année 2013 (la plus récente pour laquelle l'Insee a pu analyser les données) ; La Rouxière est alors une commune à part entière. Sa population est alors relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[18],[19],[20]. Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,2 % contre 48,4 % au niveau national et 48,7 % au niveau départemental)[18],[19],[20].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église.
- L'église de la Rouxière.
- Détails du clocher.
- Derrière l'église se trouve le bâtiment de la mairie avec le foyer des jeunes, le bureau de poste et la bibliothèque.
L'ancienne mine à la Gautellerie[7],[8],[9].
- Bâtiment de recette.
- Puits de mine.
- Cheminée.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : D'or à la fasce échiquetée d'argent et de gueules de deux tires, accompagnée en chef de deux pics de mineurs passés en sautoir et en pointe d'un épi de blé feuillé, le tout de sable. Commentaires : La fasce est mémoire des armes de la cour de Château-Fromont (communes de Saint-Herblon, La Rouxière et Anetz). Les pics de mineurs rappellent la mine de charbon de la Gautellerie et le blé symbolise l'agriculture. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé (délibération municipale du ). |
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Terrien (1766-1855), né à La Rouxière, chef chouan.
- Bernard Thareau (1936-1995), né à La Rouxière, homme politique français, parlementaire européen.
- Charles Froliger (1946-1999), né à Colmar et décédé à la Rouxière, peintre plasticien français.
Compléments
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Réélu en 2014.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis »
- « Liste des communes de Haute-Bretagne », Institut du Galo.
- « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
- « KerOfis », Office Publique de la Langue Bretonne
- Atlas linguistique de la France, Gilliéron, Edmont, 1902-1910
- H. Etienne et J.-C. Limasset, Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée, Nantes, BRGM, (lire en ligne [PDF]).
- « La Gautellerie, un village minier en pays d'Ancenis », sur Ouest France, (consulté le ).
- « Patrimoine de La Rouxière », sur Commune de Loireauxence (consulté le ).
- « Chez vous à la mine de charbon de Loireauxence » [vidéo], sur Télénantes, (consulté le ).
- « Commune nouvelle : quatre « oui » pour Loireauxence », Ouest France, (lire en ligne)
- « arrêté de création » (consulté le )
- « Municipales 2014 : Alain Brunelle se représente », Ouest-France.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « La Rouxière 1836 », sur Archinoë, portail d'indexation collaborative, archives départementales de la Loire-Atlantique (consulté le ).
- « Chiffres clés Évolution et structure de la population - La Rouxière - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).