La Serre-Bussière-Vieille — Wikipédia

La Serre-Bussière-Vieille
La Serre-Bussière-Vieille
L'église Saint-Pardoux de La Serre-Bussière-Vieille.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine
Maire
Mandat
Denise Giraud-Lajoie
2020-2026
Code postal 23190
Code commune 23172
Démographie
Population
municipale
122 hab. (2021 en évolution de −0,81 % par rapport à 2015)
Densité 8,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 03′ 21″ nord, 2° 19′ 16″ est
Altitude Min. 420 m
Max. 613 m
Superficie 14,41 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Aubusson
Législatives Circonscription unique
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Serre-Bussière-Vieille
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Serre-Bussière-Vieille
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Voir sur la carte topographique de la Creuse
La Serre-Bussière-Vieille
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
La Serre-Bussière-Vieille

La Serre-Bussière-Vieille est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Généralités

[modifier | modifier le code]

Dans la moitié orientale du département de la Creuse, la commune de La Serre-Bussière-Vieille s'étend sur 14,41 km2. Elle est bordée à l'ouest sur près de cinq kilomètres par la Tardes et au sud sur environ 750 mètres par son affluent le Bellegy. Un autre de ses affluents, le Compas, traverse le territoire communal du sud-est au nord-ouest.

L'altitude minimale 420 mètres se trouve localisée à l'extrême nord-ouest, près du lieu-dit Lord, là où la Tardes quitte la commune et entre sur celle de Saint-Priest. L'altitude maximale avec 613 mètres est située au sud-est, au puy Vialleix[1].

Traversé par la route départementale (RD) 24, le bourg de La Serre-Bussière-Vieille est situé, en distances orthodromiques, seize kilomètres au nord-est d'Aubusson.

Le territoire communal est également brièvement bordé au sud par la RD 19.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

La Serre-Bussière-Vieille est limitrophe de cinq autres communes.


Communes limitrophes de La Serre-Bussière-Vieille
Peyrat-la-Nonière Saint-Priest
Saint-Domet La Serre-Bussière-Vieille Mainsat
Champagnat

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 914 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lupersat à 8,29 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 934,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , La Serre-Bussière-Vieille est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (69 %), zones agricoles hétérogènes (21,1 %), forêts (7,9 %), terres arables (2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Serre-Bussière-Vieille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Serre-Bussière-Vieille.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 31,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 121 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 20 sont en aléa moyen ou fort, soit 17 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Serre-Bussière-Vieille est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].

Le nom est attesté sous la forme parochia de la Serra en 1180.

Carte postale représentant l'école vers 1920.
  • La Serre, appelée en 1180 parochia de La Serra, faisait partie au début du XIVe siècle, de la châtellenie de Sermur et, avant la Révolution, du pays de Combraille. En 1620, Denis de Durat, chevalier, était seigneur de La Serre. De 1790 à 1801, la commune fut intégrée au canton de Mainsat. Elle comptait, en 1851, 851 habitants et 680 en 1890, dont 136 dans le bourg.
  • La paroisse de Bussière Vieille appelée en 1232 prior de Buxeria appartenait à la châtellenie de Sermur au début du XIVe siècle, puis, de 1790 à 1801, au canton de Mainsat. En 1620, Denis de Durat était seigneur de Bussière Vieille. Elle comptait 87 habitants en 1890.
  • Bussière Vieille et La Serre forment une seule commune depuis la fin du XVIIIe siècle[19].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001 mars 2008 Henri Giraud-Lajoie    
mars 2008
(réélue en mai 2020)
En cours Denise Giraud-Lajoie   Retraitée de la Fonction publique

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 122 habitants[Note 1], en évolution de −0,81 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
280658579587654704742763851
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
814752730712678633680717714
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
665578521414402350346296255
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
236213193147117110125124125
2014 2019 2021 - - - - - -
123122122------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Louis[25] de Durat, qualifié « puiffant Seigneur, Baron de Gouzon, Seigneur du Mazeau, de Vaurene, de Bussiere-vieille, de la Serre & de Lauroux, né en 1606, servait dans la Compagnie des Chevaux-legers du Seigneur de Buffy le 14 juin 1625,& épousa par contrat du 2 mai 1632 Dame Françoise de DOUHET, (veuve de noble Antoine Martin, Préfident au Siège Présidial de Limoges), fille de noble Pierre de Douhet, Baron de Saint Pardoux, Seigneur du Puymoulinier, & de Demoiselle Françoise de Miomandre sa femme. Il fit son testament le 5 octobre 1661, par lequel il voulut être enterré dans l'église de Bussiere-vieille, au tombeau de ses prédécesseurs ».

L'église de Bussière Vieille semble être tombée à l'abandon dès avant la Révolution. Il reste une pierre tombale ancienne du « chevalier de Durat » représenté avec son épée sur le corps sur le parvis de l'église de Bussière-Nouvelle qui a été reconstruite en reprenant notamment le portail roman.

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Puy Vialleix » sur Géoportail (consulté le 22 août 2018)..
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre La Serre-Bussière-Vieille et Lupersat », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lupersat_sapc » (commune de Lupersat) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Lupersat_sapc » (commune de Lupersat) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de La Serre-Bussière-Vieille », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de La Serre-Bussière-Vieille », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. « Dolmen de Pierre-sous-Pèze », notice no PA00100202, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 août 2018.
  24. La Serre-Bussière-Vieille - Église Saint-Pardoux, Clochers de France, consulté le 22 août 2018.
  25. Armorial général de la France, Louis Pierre d'Hozier, 1764.