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| Lac Oubeïra | ||
 Lac Oubeïra | ||
| Administration | ||
|---|---|---|
| Pays |  Algérie | |
| Wilayas | Wilaya d'El Tarf | |
| Commune | El Kala | |
| Statut | Lac | |
| Géographie | ||
| Coordonnées | 36° 50′ 41″ N, 8° 23′ 22″ E[1] | |
| Type | Lac | |
| Bioclimat | Climat subhumide | |
| Superficie | 2 200 km2[1] | |
| Largeur | 1 km | |
| Altitude | 22 m | |
| Hydrographie | ||
| Alimentation | l'oued Messida nappes | |
| Divers | ||
| Peuplement piscicole | Mugilidae, Anguille. | |
| Peuplement avifaune | talève sultane, balbuzard pêcheur, érismature à tête blanche, oie cendrée, grand cormoran, ibis falcinelle, flamant rose | |
| Commentaire |  Site Ramsar (1983) | |
| Géolocalisation sur la carte : Algérie
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Le lac Oubeïra est un lac d'eau douce situé dans le parc national d'El-Kala dans la wilaya d'El Tarf en Algérie.
Il a été reconnu site Ramsar le et constitue une importante aire de nidification d'Afrique du Nord.
Situation
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Le lac Oubeïra est un lac d'eau douce, situé dans la partie centrale du Parc national d'El-Kala, qui compte un autre lac d'eau douce, le lac Tonga et une lagune salée, le lac El Mellah. Les trois lacs ont été classés zones humides d'importance internationale de la convention de Ramsar par l'Unesco en 1983[2].
Le lac endoréique est situé entre la ville d'El Kala, dans l'extrême nord‑est du pays et la frontière algéro-tunisienne, à une altitude de 23 m. De forme presque circulaire, le lac Oubeira a un fond plat, recouvert généralement de vases grisâtres[3]. Il occupe une superficie de 2.000 ha pour 1 mètre de profondeur en moyenne[2]. Le site est un vaste complexe de zones humides qui comprend en outre un système de dunes de sable. Le lac est relié à la Méditerranée[1].
Le principal cours d'eau qui alimente le lac est l'oued Messida, qui a pour particularité de couler du lac vers l'oued el Rebir en été, en sens inverse l'hiver[2]. Le lac d'Oubeira doit sa pérennité à un équilibre subtil entre une évaporation et une alimentation pluviale. La dimension du bassin versant et l'apport non négligeable des nappes en saison sèche, permettent de compenser les pertes importantes et de pérenniser le lac[3].
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat de la région est de type méditerranéen, avec une température moyenne annuelle de 18,9 °C. Il présente une saison sèche longue de quatre mois. Le mois de janvier est le mois le plus froid et le mois d'août, le plus chaud. La pluviométrie moyenne annuelle dépasse les 700 mm, la zone connaît un maximum de précipitations en automne et en hiver et un minimum en été[4].
Faune et flore
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Le lac offre un habitat important aux plantes aquatiques, notamment des espèces rares en Algérie comme les châtaignes d'eau et le nénuphar jaune[1].
Il soutient des poissons en abondance. Dans le lac, sont abondantes les anguilles. Les mugilidaes : Mugil cephalus et Liza ramada remontent dans le lac par le chenal de trop-plein, qui met périodiquement en communication le lac avec la mer, dans la zone de Annaba. Le Barbeau, se reproduit dans le lac Oubeira à la fin de l'hiver - début du printemps[5].
Il abrite différentes espèces d'oiseaux nicheurs, sédentaires (la talève sultane et le balbuzard pêcheur) ou hivernants (l'érismature à tête blanche, l'oie cendrée et le grand cormoran), y compris quelques espèces menacées au plan mondial. Tandis que l'ibis falcinelle et le flamant rose sont parmi les oiseaux observés toute l'année. Les mammifères sont représentés par la loutre[1].
Les populations locales pratiquent l’élevage et l'agriculture[1]. Le lac a été aleviné en carpes, et comporte une station d'aquaculture sur la rive septentrionale[2].
Références
[modifier | modifier le code]- « Réserve Intégrale du Lac Oubeïra | Service d’information sur les Sites Ramsar », sur rsis.ramsar.org (consulté le )
- Marc Côte, Guide d'Algérie : paysages et patrimoine, Algérie, Média-Plus, , 319 p. (ISBN 9961-9-2200-X), p. 211
- H. Alayat, N. Kherici et C. Lamouroux, « EVOLUTION SPATIALE DE L’ENVASEMENT DU LAC OUBEIRA IMPOSE PAR L’EROSION (EXTREME NE ALGERIEN) SPACE EVOLUTION OF THE SILTING OF OUBEIRA LAKE IMPOSED BY EROSION (EXTREME NE ALGERIAN) », Le Journal de l'Eau et de l'Environnement, vol. 8, no 15, , p. 28–42 (ISSN 2602-6724, lire en ligne, consulté le )
- (en) Yamina Kadid, Gilles Thébaud, Gilles Pétel et Hacène Abdelkrim, « Les communautés végétales aquatiques de la classe des Potametea du lac Tonga, El-Kala, Algérie », Acta Botanica Gallica, vol. 154, no 4, , p. 597–599 (ISSN 1253-8078 et 2166-3408, DOI 10.1080/12538078.2007.10516082, lire en ligne, consulté le )
- « Analyse et developpement d'une exploitation lagunaire extensive: example du lac Mellah, Algerie », sur www.fao.org (consulté le )
