Lafarre (Ardèche) — Wikipédia
Lafarre | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Tournon-sur-Rhône | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lamastre | ||||
Maire Mandat | Stéphane Roche 2020-2026 | ||||
Code postal | 07520 | ||||
Code commune | 07124 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Farrassous | ||||
Population municipale | 43 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 04′ 49″ nord, 4° 30′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 540 m Max. 1 183 m | ||||
Superficie | 11,33 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Annonay (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Haut-Vivarais | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Ardèche Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes | |||||
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Lafarre (La Fara en occitan) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les habitants sont appelés les Farrassous[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Lafarre est une petite commune à l'aspect essentiellement rural de la communauté de communes du Pays de Lamastre, située dans le nord du département de l'Ardèche.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Lafarre est limitrophe de sept communes[2], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
Lalouvesc | Satillieu | |||
Rochepaule | N | Pailharès | ||
O Lafarre E | ||||
S | ||||
Saint-Jeure-d'Andaure | Labatie-d'Andaure, Nozières |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 064 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Lalouvesc à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 8,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 064,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est traversé par le Doux, un affluent du Rhône en rive droite, lequel prend sa source sur la commune de Saint-Bonnet-le-Froid.
Voies de communication
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est traversé par les routes départementales 236 et 336 (RD236 et RD336).
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]Le Faux, les Asclards, Font de Sardier, Maisonneuve, Farre et Bergeron, Crouzoulon, Le Mas, Fromentoux, Le Sert, Le Village, Souteyrat, les Besséas, Frache, la Grand Font, le Monteil, Bonnevaut, les Bérards, Tête, Coiret, Clarat, auxquels s'ajoute le lieu-dit Croix du Martoulet (aire de pique-nique).
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lafarre est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,3 %), prairies (19,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 43 habitants[Note 2], en évolution de +13,16 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
[modifier | modifier le code]Deux organes de presse écrite de niveau régional sont distribués dans la commune :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du Nord-Ardèche (Annonay - Le Cheylard).
Culte
[modifier | modifier le code]La communauté catholique et l'église paroissiale de Lafarre (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint François Régis (Ay et Daronne), elle-même rattachée au diocèse de Viviers[21].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église paroissiale Saint-Julien [22] située au chef-lieu est un lieu de culte de la paroisse catholique Saint-François Régis (Ay-Daronne)[23].
- L'église.
- La rue principale.
- Maisons dans le village.
- Croix.
- La rue principale en direction de l'église.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Joannès Dufaud, né à Lafarre le , décédé à Albertville le . Au terme de son séminaire chez les Pères assomptionnistes, il est ordonné prêtre en 1950. Diplômé de la faculté de lettres de Montpellier, il consacrera 37 années de sa vie à l’enseignement du français, du latin et du grec. Il est l'auteur d'un Dictionnaire français-nord-occitan (nord du Vivarais et du Velay)[24], d'un recueil de 300 chansons populaires d'Ardèche [25] et d'un recueil des Histoires du Curé de Lafarre[26].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Lafarre (Ardèche) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Nom des habitants de Lafarre sur le site habitants.fr de la société Patagos (consulté le 13 février 2019).
- Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), « Communes - Géoportail », sur geoportail.gouv.fr, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lafarre et Lalouvesc », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lalouvesc », sur la commune de Lalouvesc - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lalouvesc », sur la commune de Lalouvesc - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Annonay », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les maires de Lafarre », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
- « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Saint François Régis.
- Annuaire du diocèse de Viviers, diocèse de Viviers, , 224 p..
- site de la paroisse Saint-François Régis (Ay, Daronne)
- Joannès Dufaud, Dictionnaire français-nord-occitan : nord du Vivarais et du Velay, Saint-Julien-Molin-Molette, Jean-Pierre Huguet, , 329 p. (ISBN 2-907410-23-7)
- Joannès Dufaud, 300 chansons populaires d'Ardèche : [texte et ligne mélodique], Saint-Julien-Molin-Molette, Jean-Pierre Huguet, , 534 p. (ISBN 2-907410-37-7)
- Joannès Dufaud, Histoires du Curé de Lafarre, Davézieux, Joannès Dufaud, , 209 p. (ISBN 2-9501562-5-8)