Lafat — Wikipédia
Lafat | |||||
Carte postale du Castel Courtioux (oblitération de 1918). | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Guéret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Dunois | ||||
Maire Mandat | Marie-Claude Glénison 2020-2026 | ||||
Code postal | 23800 | ||||
Code commune | 23103 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lafatois, Lafatoises | ||||
Population municipale | 320 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 20′ 08″ nord, 1° 36′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 261 m Max. 368 m | ||||
Superficie | 21,28 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | La Souterraine (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Dun-le-Palestel | ||||
Législatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Creuse Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine | |||||
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Lafat est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située à environ 7 kilomètres au nord-ouest de Dun-le-Palestel.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La Brézentine se jette dans la Sédelle sur le territoire de Lafat[1].
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique limousin et le climat montagnard[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 926 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dun-le-Palestel à 5,18 km à vol d'oiseau[5], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lafat est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Souterraine, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (65 %), prairies (23,2 %), forêts (7,4 %), terres arables (2,7 %), zones urbanisées (1,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Lafat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 41,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 334 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 89 sont en aléa moyen ou fort, soit 27 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lafat est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2021, la commune comptait 320 habitants[Note 2], en évolution de −11,6 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]- Exploitations agricoles.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église paroissiale Saint-Sulpice-de-Bourges, XIXe siècle[23],[24].
- La commune comprend 2 lieux remarquables.
- Une tombe néolithique, découverte au moment de la réalisation de la ligne de chemin de fer de Saint Sébastien à Guéret. Elle est située près de la maisonnette "des Gouttes", aucune fouille n'y a été réalisée...
- Un peu plus loin, dans le village de la "Petite Guierche" s'élève la motte castrale de l'ancienne demeure seigneuriale. Elle mesure une quinzaine de mètres de haut, la terre qui la constitue provient des douves qui l'entoure.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Deux personnes issues de la même famille ont laissé leurs traces dans le village.
- Le Docteur Charles-Eugène Quinquaud, fils de Joseph Quinquaud et de Marie Eléonore Boyron est né à Lafat le . Il est décédé le à 52 ans. Il épouse le à Paris, Thérèse Caillaux (1859-1928), sculpteur, élève de Rodin avec qui il aura 4 enfants dont Anna citée ci-après. Charles a été interne des hôpitaux de Paris en 1868, lauréat de la Faculté en 1872, médecin du bureau central en 1878, agrégé de la faculté en 1885, plusieurs fois lauréat de l'Académie des Sciences et de l'Académie de Médecine.
- La sculptrice Anna Quinquaud s'illustre dans le domaine de la sculpture, l'église Saint-Sulpice de Lafat conservant d'elle une Sainte Geneviève (1942). Elle est née le et décédée an 1984 à l'âge de 93 ans. Prix de Rome en 1924. En 1925, elle parcourt Mauritanie, Sénégal, Soudan, Mali, en pirogue sur le Niger, femme blanche et blonde, accompagnée seulement de "boys" soudanais. Elle revient en France en 1926, retourne à nouveau en Afrique en 1930, en 1932, elle visite l'Éthiopie et réalise le buste du Négus Hailé Sélassié. On lui doit de nombreuses sculptures, bas reliefs, des bustes d'enfants, des médailles commémoratives...Elle fut décorée de la légion d'honneur.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à deux cotices ondées et abaissées d'argent, accompagnées en chef d'une volute de crosse d'or ; au franc-quartier d'or chargé d'un hêtre au naturel[25]. | |
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Détails | Les cotices symbolisent la Brézentine et la Sedelle qui arrosent la commune, la volute de crosse est l'attribut de saint Sulpice et le hêtre évoque le nom de la commune. Création Jean-François Binon, adoptée le . |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Lafat sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Lafat (23103) », Chiffres détaillés, INSEE (consulté en ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « Fiche cours d'eau - la Brézentine (L4524000) » (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Lafat et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deauville » (commune de Dun-le-Palestel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deauville » (commune de Dun-le-Palestel) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Souterraine », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Lafat », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lafat », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- L'église Saint-Sulpice - Lafat sur le site www.tourisme-valleedespeintres-creuse.com
- « Les objets classés de l'église », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « 23103 Lafat (Creuse) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).