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DeutschLaura Slimani — Wikipédia
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| Laura Slimani | |
 Laura Slimani lors d'une émission de radio, en septembre 2014. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Adjointe au maire de Rouen | |
| En fonction depuis le (4 ans, 4 mois et 16 jours) | |
| Élection | |
| Maire | Nicolas Mayer-Rossignol |
| Conseillère municipale de Rouen | |
| En fonction depuis le (10 ans, 7 mois et 15 jours) | |
| Élection | 30 mars 2014 |
| Réélection | 28 juin 2020 |
| Maire | Yvon Robert Nicolas Mayer-Rossignol |
| Présidente du Mouvement des jeunes socialistes | |
| – (2 ans, 1 mois et 2 jours) | |
| Prédécesseur | Thierry Marchal-Beck |
| Successeur | Benjamin Lucas |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Rouen (France) |
| Nationalité | française |
| Parti politique | PS (2011-2017) M1717/G-s (2017-2022) EELV (depuis 2022) |
| Diplômé de | Sciences Po Bordeaux université de Cardiff |
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Laura Slimani, née le à Rouen, est une militante et femme politique française. Elle a été membre du Parti socialiste (PS) avant de rejoindre Génération·s, le mouvement, initié par Benoît Hamon, au lendemain de la présidentielle de 2017. Depuis , elle est 3e adjointe à la mairie de Rouen, chargée de la démocratie locale et participative, de l'égalité femmes-hommes, du handicap et de la lutte contre les discriminations[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et études
[modifier | modifier le code]Fille de parents professeurs (mère normande, père d'origine algérienne)[2], elle a grandi sur la rive gauche de Rouen, où elle a fait sa scolarité primaire et secondaire.
Elle étudie à Institut d'études politiques de Bordeaux, où elle suit un double cursus « France-Royaume-Uni » ; elle passe ainsi deux ans à l'université de Cardiff (Pays-de-Galles)[3].
Militantisme
[modifier | modifier le code]Sensibilisée par la lutte contre la réforme des retraites (2010) et par les questions touchant les inégalités homme-femme[4], elle s'engage à gauche et devient animatrice fédérale de la fédération MJS de Gironde en septembre 2011. Elle organise alors, dans le département, les actions de campagne pour les primaires citoyennes PS, puis l'élection présidentielle et les législatives. En juin 2012, elle rejoint le bureau national des Jeunes socialistes et prend la responsabilité du secrétariat national à l'Europe[5]. En octobre 2012, elle rejoint l'équipe des permanents, autour du président du mouvement Thierry Marchal-Beck, pour s'occuper des campagnes et de la presse[3].
Présidente du Mouvement des jeunes socialistes
[modifier | modifier le code]Le 13 avril 2013, elle présente sa candidature à la présidence du MJS pour le groupe politique Transformer à Gauche, courant nettement majoritaire auquel appartient le président sortant. Soutenue par l'ancien président du MJS Razzy Hammadi, dont elle a été attachée parlementaire pendant quelques mois[6],[5], elle est élue le à la présidence du mouvement, lors du congrès de Saint-Étienne ; elle était alors la seule candidate[3],[7],[8],[9].
En 2014, elle est élue conseillère municipale de Rouen sur la liste PS d'Yvon Robert. Elle est nommée maire adjointe à la jeunesse et à la vie étudiante.
Auprès de Benoît Hamon
[modifier | modifier le code]Proche de l'aile gauche du PS, en particulier de Benoît Hamon[2], Laura Slimani prend position contre la politique économique menée par le gouvernement Valls, jugée trop technocratique[10] et éloignée des promesses de campagne de François Hollande[2], et pour l'«exemplarité» morale des ministres (après les révélations sur les agissements de Thomas Thévenoud)[11].
Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire citoyenne de 2017, elle est nommée responsable thématique « Égalité femmes-hommes » de sa campagne présidentielle[12],[13]. Après la défaite de ce dernier, elle refuse de soutenir la députée PS sortante Valérie Fourneyron, Macron-compatible; et appuie la candidature de l'écologiste Véronique Bérégovoy. Par la suite, le maire Yvon Robert lui retire sa délégation à la jeunesse et à la vie étudiante. Fin septembre, elle quitte le PS et poursuit son engagement au sein de Génération·s, le mouvement de Benoît Hamon, en animant le comité de Rouen[14].
Rapprochement avec Europe Écologie Les Verts
[modifier | modifier le code]Porte-parole du mouvement, Laura Slimani s'associe localement avec le parti Europe Écologie Les Verts et son groupe Décidons Rouen au conseil municipal, avant de s'allier avec la liste menée par Jean-Michel Bérégovoy aux élections municipales de Rouen en mars 2020[15]. Arrivée en seconde position derrière la liste PS de Nicolas Mayer-Rossignol, ces dernières fusionnent au 2e tour, élisant Mayer-Rossignol comme maire et Slimani comme 3e adjointe chargée de la démocratie locale et participative, de l'égalité femmes-hommes, du handicap et de la lutte contre les discriminations.
Dans le cadre de l'alliance entre Génération·s et EELV pour l'élection présidentielle française de 2022, Laura Slimani soutient, avec une cinquantaine d'élus normands, la candidature d'Éric Piolle à la primaire de l'écologie[16], avant de rallier Yannick Jadot.
Affaires judiciaires
[modifier | modifier le code]Plainte de Philippe Saurel pour injure raciale et sexuelle
[modifier | modifier le code]Le , le maire de Montpellier, Philippe Saurel, annonce qu'il a déposé une plainte auprès du procureur de la République à l’encontre de Laura Slimani pour « injure raciale, injure en raison du sexe, provocation à la discrimination à raison de la race et provocation à la haine en raison du sexe. » Cette réaction fait suite au tweet de Laura Slimani, en date du 9 mars, qui évoquait Philippe Saurel comme un « vieux mâle blanc[17]. »
Plainte de Laura Slimani pour harcèlement sexuel
[modifier | modifier le code]Le , Laura Slimani dépose une double plainte auprès du tribunal judiciaire de Paris pour « harcèlement sexuel et raid numérique », faisant suite à son passage dans l'émission L'Heure des pros en octobre 2019[18].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « La composition du Conseil municipal | Rouen.fr », sur rouen.fr (consulté le )
- La Croix, Laura Slimani, l’espoir d’une « gauche vivante »,
- « Les jeunes socialistes élisent une nouvelle présidente, Laura Slimani », in liberation.fr, 17 novembre 2013.
- MadMoiZelle, «Être militante PS à la rentrée 2014»,
- Valeurs actuelles, «Qui est Laura Slimani?»,
- Les Inrocks, «Mouvement des jeunes socialistes: l’école du vice»,
- « Laura Slimani prend la tête du Mouvement des Jeunes socialistes », rhone-alpes.france3.fr, 17 novembre 2013.
- « Une Rouennaise à la tête du Mouvement des jeunes socialistes », paris-normandie.fr, 19 novembre 2013.
- « Rouen : « Pas là pour du rafistolage » », paris-normandie.fr, 3 septembre 2013.
- LeLab Europe 1, «La tribune de Michel Sapin dans Le Monde ? "Révélateur d’une pensée technocratique omniprésente", pour Laura Slimani, présidente des Jeunes socialistes»,
- Libération, Laura Slimani : «Thomas Thévenoud doit démissionner de son mandat de député»,
- Marie-Pierre Haddad , « Présidentielle 2017 : ce que traduit le nouvel organigramme de l'équipe de Hamon », rtl.fr, 26 février 2017.
- Organigramme de campagne de Benoît Hamon
- « Ex-présidente du MJS, l’élue rouennaise Laura Slimani claque la porte du PS », paris-normandie.fr, 29 septembre 2017.
- « Élections municipales à Rouen : Laura Slimani de Génération.s rejoint les écologistes », sur actu.fr (consulté le )
- « Primaire EELV. Une cinquantaine d’élus normands apportent leur soutien à Eric Piolle », sur Paris-Normandie, (consulté le )
- Cf. Le Point.fr, 15 mars 2017 ; La Dépêche.fr, 15 mars 2017.
- Benoît MARIN-CURTOUD, « L’élue de Rouen Laura Slimani dépose une double plainte contre « un harcèlement sexiste en meute » », sur Paris-Normandie (consulté le )
