Le Bourdon (association) — Wikipédia
Le Bourdon est une association loi de 1901, chargée de constituer un Folk club, fondé par John Wright et Catherine Perrier en région parisienne en 1969[1],[2].
Création
[modifier | modifier le code]Ce fut le premier en France[3], et sera un lieu fondateur[4] du mouvement folk en France.
Audience
[modifier | modifier le code]Au sein de ce folk-club, passeront notamment les musiciens traditionnels Jean-François Vrod, Serge Kerval, Jean-François Dutertre ou non François Béranger, …). Bien d'autres musiciens y passeront, qui deviendront reconnus comme solistes ou au sein de groupes de musique folk (La Kinkerne) mais aussi des futurs journalistes (Philippe Krümm) et bien d'autres.
Principe
[modifier | modifier le code]La philosophie de ce folk-club est de transmettre la musique collectée auprès des anciens. Pour ces musiciens, le collectage est donc une part importante du travail à réaliser par les musiciens. Collectage en France mais aussi au Québec, en Louisiane et d'autres régions francophones[5]. Certains de ses membres, comme John Wright, en feront leur métier.
Le Bourdon mettra également en place, à disposition du public, les archives sonores des collectages réalisés par leur membres, dans l'optique de diffuser et partager le savoir collecté[6].
Aujourd'hui
[modifier | modifier le code]La dernière réunion connue du Bourdon a eu lieu à la Mission bretonne, le , à Paris, provoquée par Dominique Maroutian[7].
Événements
[modifier | modifier le code]Il organise en juillet 1972, le premier « Festival de musique traditionnelle » de Vesdun (Cher), en coopération avec La Chanterelle.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Portail de la musique Folk
- « Document sans nom », sur trio.chot.free.fr (consulté le ).
- Péroline Barbet, Nathalie Battus, « Le Folk, instrument de la contre culture - Ép. 2/4 - Musiques populaires, une épopée française », sur France Culture (consulté le )
- « Français, si vous chantiez: à la patrie, la chanson ... », Jacques Vassal, 1976. Page 44 : « En 1969 naquirent les premiers folk-clubs conçus sur le modèle britannique. Il y eut d'abord, à Paris, le Bourdon, le TMS puis la Vieille Herbe. La province suivit à partir de 1970-1971, notamment avec la Chanterelle (Lyon) et la Courtepaille »
- « Pete Seeger quitte la galaxie folk militante », sur Club de Mediapart, (consulté le ).
- « Dans toutes les provinces et pays de France et d’ailleurs, il importe de développer ce travail. Aucun livre, aucune étude ne peut remplacer le contact direct avec la tradition. » -- Jean François Dutrertre, revue Gigue, Septembre 1973
- Catherine Perrier. « Louise Reichert (1896-1985) et ses chansons. Portrait et répertoire d'une chanteuse de la Châtaigneraie » Trois articles parus dans la revue Pastel (Conservatoire occitan, Toulouse). I. Le réepertoire tra. hal-00527668, 2004 : « le folk-club Le Bourdon, association parisienne fondée en décembre 1969 par une équipe comprenant, outre John Wright et moi, J.L. Baly, J. Benhaïm, J-F Dutertre, C. Gourhan, D. Maroutian, R. Mason, J-P. Marieux, E. Parrenin, Alan Stivell, Tran Quan Hai, Steve Waring et j'en passe, a fonctionné jusqu'en 1987 avec des concerts hebdomadaires, des ateliers et des stages d'instruments et de danse. Axant surtout son activité sur la découverte et la pratique des musiques de l'Hexagone, le Bourdon accueillait aussi dès sa création les musiques du monde: Afrique du Nord, Iran, Inde, Vietnam, Haïti, USA, et bien sûr Europe. »
- « MONDOMIX », sur YouTube (consulté le ).