Le Dernier Homme (film, 1970) — Wikipédia
Réalisation | Charles Bitsch |
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Scénario | Charles Bitsch |
Acteurs principaux | Jean-Claude Bouillon |
Sociétés de production | Anouchka Films Dovidis ORTF |
Pays de production | France |
Genre | Science-fiction post-apocalyptique |
Durée | 82 minutes |
Sortie | 1970 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Dernier Homme est un film français réalisé en 1967 par Charles Bitsch, sorti en 1970.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Au retour d'une mission, trois spéléologues, Jean-Claude, sa femme Catherine et Eva, se retrouvent être les seules personnes encore vivantes sur la terre. Une guerre chimique a provoqué la mort de la population et des animaux. Le trio s'organise afin de survivre. Jean-Claude et Eva meurent après avoir été en contact avec des cadavres. Catherine, enceinte, a échappé à la contamination, et donne naissance à un garçon.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Le Dernier Homme
- Réalisation, scénario et dialogues : Charles Bitsch
- Producteur : Pierre Neurisse
- Musique : Paul Misraki
- Chanson en langue inconnue interprétée par Anne Germain [1]
- Photographie : Pierre Lhomme
- Son : René Levert
- Montage : Armand Psenny
- Pays d'origine : France
- Sociétés de production : Anouchka Films, Dovidis, ORTF
- Direction de production : Philippe Dussart, Philippe Senne
- Tournage du au
- Format : couleur (Eastmancolor) 35 mm
- Genre : science-fiction post-apocalyptique
- Durée : 82 minutes
- Date de sortie : France -
Distribution
[modifier | modifier le code]- Jean-Claude Bouillon : Jean-Claude
- Corinne Brill : Catherine
- Sofia Torkelli : Eva
Un court métrage inspiré par le tournage du film[2]
[modifier | modifier le code]Assistant de Charles Bitsch, Jean-Pierre Letellier a réalisé en 1972 Le Cabot, un court métrage produit et interprété par Luc Moullet[3], qui relate la difficile mise à mort d'un chien lors du tournage du Dernier Homme. Le Cabot a été, à l'époque, interdit par la censure : se rangeant à l'avis de la commission de contrôle des films, le ministre des Affaires culturelles motive sa décision en indiquant que « la forme de violence et de cruauté est susceptible de constituer un encouragement redoutable à des pratiques fréquentes de torture à l'égard des bêtes ». Le Cabot a été projeté au Centre Pompidou, le , dans le cadre du cycle Sociologie de l'absurde consacré à Luc Moullet[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Danielle Licari est créditée par erreur sur les compilations reprenant ce titre depuis 1998. L'erreur vient probablement d'une interview radiophonique d'époque de Paul Misraki mentionnant Danielle Licari (Anne Germain et elle étaient toutes deux voix chantées de Catherine Deneuve dans les films de Jacques Demy, et on pouvait les confondre). Anne Germain est bien créditée au générique final du film, et sa voix formellement identifiée par Rémi Carémel (Dans l'ombre des studios) et confirmée par Anne Germain elle-même et ses bulletins de paie.
- Marcel Martin, La censure : une vie de chien, in Écran 72, n° 4, avril 1972, p. 21
- Le Cabot sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française)
- Programme de la manifestation sur le site www.centrepompidou.fr [1]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Hélène Tersac, Cinéma 72, no 166, , p. 146
- Guy Allombert, La Saison cinématographique 72, , p. 74
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Affiche du film