Le Maître de forges (film, 1933) — Wikipédia

Le Maître de forges

Réalisation Fernand Rivers
Scénario Abel Gance
Fernand Rivers
d'après le roman de
Georges Ohnet
Musique Henri Verdun
Acteurs principaux
Sociétés de production Directeurs Français Associés
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film dramatique
Durée 98 minutes (1 h 38)
Sortie 1933

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Maître de forges est un film français réalisé par Fernand Rivers, supervisé par Abel Gance[1], sorti en 1933.

Le film est un remake du film homonyme d'Henri Pouctal, sorti en 1912. Comme celui-ci, il est tiré du roman Le Maître de forges de Georges Ohnet, publié en 1882. Il met notamment en vedette Gaby Morlay et Henri Rollan.

Une troisième adaptation est à nouveau réalisée par Fernand Rivers en 1948 : Le Maître de forges, avec comme vedettes Hélène Perdrière et Jean Chevrier, le film n'eut pas le succès du précédent.

Quatre familles sont mises en scène, de Beaulieu, noblesse dont la ruine subite intervient au début du film, Derblay, industriel historique maitre de forges, de Bligny, grande noblesse oisive et dépensière, et Moulinet, très riche industriel parvenu et sans éducation. Entre ces personnages va se jouer un ballet de calculs matrimoniaux, d'espoir déçus, de regrets, de tromperies, de résignation, de jalousie et de perfidie.

Claire de Beaulieu, riche héritière, devait épouser le duc de Bligny, mais apprenant sa ruine, le duc s'écarte d'elle et préfère la riche Athénaïs Moulinet dont le père, jouant de sa fortune, ferait tout pour accéder au beau monde. Claire, qui est tenue ignorante de sa ruine, accepte par dépit la demande en mariage de Philippe Derblay. Claire et Athénaïs se sont connues adolescentes en pension et ont toujours été rivales. Claire n'aime pas Philippe et ce dernier est déçu de ce mariage, ils vont vivre sans se parler, mais peu à peu Claire se rapproche de lui jusqu'à comprendre sa grandeur d'âme.

Fiche technique

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Distribution

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« ... ce Maître de forges modernisé qu'il [Gance] conduisit en 1933 pour Fernand Rivers. En fait, il n'en fut que le conseiller technique et ne mérite de figurer dans sa filmographie qu'à ce titre. Fernand Rivers, abandonnant la direction du Théâtre de la Porte Saint-Martin qui périclitait, désirait se lancer dans la réalisation de films populaires pour le public du samedi soir. »

— Roger Icart, Abel Gance, auteur et ses films alimentaires, revue 1895, n°31, 1895 en ligne

Notes et références

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Liens externes

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