Le Périer — Wikipédia
Le Périer | |
Le Périer. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Arrondissement de Grenoble |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Matheysine |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat | Christelle Meheut 2019-2020 |
Code postal | 38740 |
Code commune | 38302 |
Démographie | |
Gentilé | Perrerons |
Population | 130 hab. (2016 ) |
Densité | 2,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 56′ 16″ nord, 5° 58′ 27″ est |
Altitude | 897 m Min. 815 m Max. 2 992 m |
Superficie | 48 km2 |
Élections | |
Départementales | Matheysine-Trièves |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Chantepérier |
Localisation | |
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Le Périer est une ancienne commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis le , elle est commune déléguée de Chantepérier.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune du Périer est située dans le canton de Valbonnais, en bordure du parc des Écrins. La rivière principale de la vallée se nomme La Malsanne. Son affluent, le Tourot, traverse le centre du village. Le village se trouve sur la route du col d'Ornon qui relie la Mure et Bourg d'Oisans.
La superficie de Le Périer est de 4 799 hectares (47,99 km2) avec une altitude minimum de 815 mètres et un maximum de 2 992 mètres.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Le , la commune fusionne avec Chantelouve pour former la commune nouvelle de Chantepérier dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [1].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3].
En 2016, la commune comptait 130 habitants[Note 1], en évolution de −7,8 % par rapport à 2010 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]La commune du Périer accueille, au cœur du lieu-dit les Doras, le site d'exploitation de l'eau de source Valécrin. En 2023, l’usine reste présente, mais sans activité depuis son rachat par le Groupe Ogeu en 2017[6].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Vestiges du château-fort du Périer, du XIIIe siècle[7].
- L'église Saint-Vincent du Périer de 1875[8].
- La cascade de Confolens[9].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
[modifier | modifier le code]- Lionel Beffre, « Recueil des actes administratifs n°38-2018-150 : Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle : Chantepérier » [PDF], sur isere.gouv.fr, , p. 134-137
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Ogeu rachète la seule eau de source de montagne de l'Isère », sur France Info,
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 690
- Jean Oherne, Le Perier et le centenaire de son église : 1875-1975, éd. Comité du centenaire de l'église du Perier, 1986.
- Isère tourisme, « Cascade de Confolens » (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Robert-Muller Ch., Allix André, "Un type d'émigration alpine : les colporteurs de l'Oisans". In: Revue de géographie alpine, 1923, Tome 11 No 3. p. 585–634. DOI : 10.3406/rga.1923.5528 ; url : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1923_num_11_3_5528