Le Roc-Saint-André — Wikipédia
Le Roc-Saint-André | |
Le Roc-Saint-André - l'église | |
Héraldique | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val d'Oust et de Lanvaux |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué | Thierry Huiban |
Code postal | 56460 |
Code commune | 56197 |
Démographie | |
Gentilé | Roxédois, Roxédoise |
Population | 928 hab. (2013) |
Densité | 93 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 51′ 55″ nord, 2° 26′ 52″ ouest |
Altitude | 35 m Min. 16 m Max. 123 m |
Superficie | 9,93 km2 |
Élections | |
Départementales | Moréac |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Val d'Oust |
Localisation | |
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Le Roc-Saint-André [ləʁɔksɛ̃tɑ̃dʁe] est une ancienne commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Val d'Oust.
Géographie
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attestée sous la forme Le Rotz en 1427[1].
La prononciation gallèse est « Le Rô », ˈr̀oxsanta ̃nˈdre en breton[1].
Le Roc-Saint-André, en breton Roz-Sant-Andrev, est le nom d'une chapelle, la chapelle du Roz construite sur un roc dédié à saint André.
Histoire
[modifier | modifier le code]Ce territoire était un démembrement de la paroisse de Sérent, qui est devenu une trève de cette paroisse en 1608 sous le nom de Saint-André-du-Roc. Il n'a été érigé en commune que tardivement, en 1790, sous le nom de Pont-du-Roc, et en paroisse en 1802 (à la suite du Concordat). La commune prend le nom de Roc-Saint-André par arrêté préfectoral du 21 mai 1951[2].
Le XIXe siècle
[modifier | modifier le code]- Annonce de la mise en vente de la propriété de la Villeder en 1843 (journal La Presse).
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]L'Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]En 1919 à l'école des filles les classes sont obscures, exigües et surchargées ; une cloison de carton sépare les classes, « les leçons faites dans l'une s'entendent dans les autres (...) Le matériel scolaire est dans un état de vétusté sans nom et manque en partie »[3].
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Dans la nuit du 17 au , la gare étant éclairée pour l'embarquement d'un régiment de soldats allemands, des pilotes anglais de cinq avions de la Royal Air Force, voyant de la lumière et croyant qu'il s'agissait du maquis de Saint-Marcel, larguèrent par erreur, à partir de la gare et jusque dans le secteur sud du bourg, de part et d'autre de l'Oust, un nombre important de containers (probablement 120). Un groupe de parachutistes de la France libre fut aussi largué sur ce secteur. Les soldats allemands saisirent les containers et patrouillèrent à la recherche des parachutistes qui parvinrent à se cacher et à rejoindre le maquis[4].
Elle fusionne avec les communes de La Chapelle-Caro et Quily au sein de la commune nouvelle de Val-d'Oust le .
Blasonnement
[modifier | modifier le code]Les armoiries de Le Roc-Saint-André se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]La création de la commune nouvelle de Val d'Oust entraîne la création d'une commune déléguée gérée par un maire délégué :
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 928 habitants, en augmentation de 0,65 % par rapport à 2008 (Morbihan : 3,36 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- le château de la Ville Der, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [11] ;
- l'église Saint-André ;
- le manoir de la Touche-Carné ;
- le manoir du Val-Néant date des XVIIIe et XXe siècles, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[12] ;
- le pont du Roc-Saint-André ;
- les anciennes mines d'étain de la Villeder.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Denise Josse-Elicot, résistante employée du bureau de poste du Roc-Saint-André.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 176
- « Étymologie et histoire du Roc Saint-André », sur InfoBretagne (consulté le )
- M. Cancouet, « Palais scolaires », L'École émancipée : revue pédagogique hebdomadaire, , page 10 (lire en ligne, consulté le ).
- Livre de Joseph Jégo (1991) : 1939-1945 rage, action, tourmente au pays de Lanvaux (page 118).
- « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Val d'Oust », sur Préfecture du Morbihan, (consulté le )
- « Val d'Oust. Michel Guégan élu maire d’une voix », sur Ouest-France, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Château de la Ville Der », notice no PA56000064, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir du Val-Néant », notice no IA00010140, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture