Le Stoïque Soldat de plomb — Wikipédia

Le Stoïque Soldat de plomb
Image illustrative de l’article Le Stoïque Soldat de plomb
Bertall, gravure pour L’Intrépide Soldat de plomb, dans Contes d’Andersen, Hachette, 1876, p. 13

Auteur Hans Christian Andersen
Pays Drapeau du Danemark Danemark
Genre Conte de fées
Collection Contes d'Andersen
Lieu de parution Allemagne puis Danemark
Date de parution 1838
Chronologie
Série Liste des contes d'Andersen

Le Stoïque Soldat de plomb (ou le Vaillant soldat de plomb ou L’Intrépide Soldat de plomb) est un conte de Hans Christian Andersen paru en 1838.

Un petit garçon reçut une boîte de 25 soldats de plomb. L'un d'entre eux était un peu différent des autres car il n'avait qu'une seule jambe. Les soldats furent rangés sur une table, où il y avait beaucoup d'autres jouets.. Le soldat de plomb qui n'avait qu'une jambe remarqua parmi eux une danseuse, qui se tenait gracieusement sur une seule jambe, et la croyant comme lui, il pensa que ce jouet lui ferait une femme merveilleuse. Le soir, quand les gens de la maison furent couchés, tous les jouets se mirent à faire la fête. Le soldat de plomb restait immobile et fixait des yeux la danseuse. Minuit sonna alors et un diable en boîte s'ouvrit, qui se mit à avertir le soldat de plomb de ne pas la regarder. Mais le soldat fit exprès de ne pas l'entendre.

Le lendemain, alors qu'on l'avait posé sur la fenêtre, le soldat de plomb fut enlevé par le diable en boîte et tomba la tête la première du troisième étage. L'enfant et sa bonne le cherchèrent, mais sans succès. Ce furent deux autres garçons qui le trouvèrent ensuite et qui décidèrent de le faire voguer dans le caniveau, sur un bateau en papier. Que fit le petit soldat ? Il navigua le long du trottoir puis tomba dans les égouts. Après avoir croisé un rat en fureur, n'ayant pas la permission de voguer sur son territoire, il déboucha sur un ruisseau, où il fut avalé par un gros poisson. Le poisson fut pêché, acheté au marché, amené dans une cuisine et coupé. On retrouva le soldat de plomb et le plaça sur une table.

Celui-ci se rendit compte qu'il était arrivé dans la même salle qu'auparavant, dans la maison de l'enfant. Il vit alors la danseuse et fut ému. Mais un petit garçon prit le soldat et le jeta dans le poêle (sûrement sous l'influence du diable en boîte). Le soldat de plomb fut brûlé. Quelqu'un ouvrit une porte et la danseuse tomba, dans le poêle aussi, avec le soldat de plomb. Ils fondirent ensemble. Et à leur place ne resta qu'un cœur avec une paillette dessus.

Adaptations

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Bibliographie

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  • Hans Brix et Anker Jensen, «Biographie d'Andersen, les contes d'Andersen commentés et annotés » Gyldendal, 1931 reprint 1957, 2 vol. 423 et 431 pages.
  • Hans Christian Andersen, Guy Prunier (Pref.), Fabrice Prunier (Illustr.), Les Habits neufs de l'empereur, éd. Didier jeunesse, 2004
  • Pierre Georget La Chesnais, « édition intégrale des contes d'Andersen, préfacée et commentée », 4 vol. Mercure de France, Paris, 1964.
  • Elias Bredsdorff, « Hans Christian Andersen, biographie », Presses de la Renaissance, Paris, 1989, 475 pages (ISBN 2856165044)
  • Monica Stirling, Andersen et son temps, traduction de l'anglais par Claude Saunier, Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1966, 422 pages