Le Tréhou — Wikipédia

Le Tréhou
Le Tréhou
La rue principale du bourg
et l'église paroissiale Sainte-Pitère.
Blason de Le Tréhou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Brest
Intercommunalité Communauté d'agglomération du pays de Landerneau-Daoulas
Maire
Mandat
Joël Cann
2020-2026
Code postal 29450
Code commune 29294
Démographie
Gentilé Tréhousiens
Population
municipale
640 hab. (2021 en évolution de +2,4 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Population
agglomération
44 395 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 24′ nord, 4° 08′ ouest
Altitude Min. 35 m
Max. 171 m
Superficie 22,79 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Le Tréhou
Liens
Site web Site de la commune

Le Tréhou [lə tʁeu] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

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Le Tréhou est située dans le centre nord du département du Finistère, à l'ouest des monts d'Arrée ; les altitudes les plus élevées se trouvent dans la partie sud-est du finage communal, atteignant 172 mètres à l'est-nord-est de Bodénan, mais descendant jusqu'à 36 mètres dans la partie aval de la vallée du fleuve côtier la Mignonne (ce cours d'eau limite au nord la commune), à l'ouest de la commune ; le bourg est vers 97 mètres d'altitude. Les vallées de la Mignonne et de plusieurs de ses petits affluents de rive gauche, notamment le ruisseau du Moulin du Pont, qui ont leur source pour la plupart dans la commune, encaissées, échancrent assez profondément le territoire communal qui est très vallonné.

Le paysage rural est traditionnellement bocager avec un habitat dispersé en hameaux et fermes isolées.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 080 mm, avec 15,4 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sizun à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 345,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Le Tréhou est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,6 %), terres arables (34,9 %), forêts (19,1 %), prairies (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), zones urbanisées (1,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la paroisse apparaît au XIVe siècle. Le Tréhou est probablement issu du morcellement de la grande paroisse de l'Armorique primitive de Ploudiry. Le nom de la localité est attesté sous les formes Treffou vers 1330, Trevou en 1363, Treffvou en 1446, Treffou en 1467 et 1618, Treffuou en 1481 et Le Treffvou en 1521[13].

Le Tréhou vient du breton trevou (« trève »[14], subdivision de la paroisse). On dit aussi traditionnellement en breton an Treoù Leon pour distinguer Le Tréhou de la commune du Trévoux qui se dit an Treoù Kerne car celle-ci est située en Cornouaille).

Origines, Préhistoire et Antiquité

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Hache à douille de type Le Tréhou du dépôt de Guesman datant de l'âge du bronze final.

La naissance du village se situe entre 1800 et 800 ans av. J.-C. Un dépôt de 900 haches à douille datant de l'âge du bronze final a été trouvé à Guesman en 1958 (on pense qu'elles servaient de monnaie)[15]. Elles sont aujourd'hui exposées au Musée départemental breton à Quimper.

Les habitants n’étaient pas « d’irréductibles Gaulois » car les Romains s'y sont visiblement bien installés. Il existe, en effet, toujours des traces de leur présence. On peut les découvrir entre Reunguen et Brec’hoat. Mais nos valeureux ancêtres ont su tirer parti de cette occupation car les historiens les soupçonnent d’avoir habité certains camps fortifiés (Quillivinnec et Brec’hoat) jusqu’au Moyen Âge.

En 1309, un miracle est attribué à saint Yves : sur les conseils de l'évêque de Léon Guillaume de Kersauzon, qui visitait alors la paroisse du Tréhou, une femme folle fut conduite « les membres liés, au tombeau du saint [à Tréguier], dans lequel elle pénétra par une petite ouverture pratiquée au chevet. Après y être entrée et y être demeurée quelques instants, elle en sortit libre » et avait retrouvé la raison. « De ce miracle ont été témoins un grand nombre de personnes »[16].

La paroisse du Tréhou faisait partie de l'archidiaconé de Léon relevant de l'évêché de Léon et était sous le vocable de Sainte-Pitère, sous le patronage de Sainte Piterre. Elle avait comme trèves Tréflévénez érigée en paroisse indépendante en 1801 et Tréveur (ou Trévéreur), qu'elle a absorbée.

La famille du Quiniou était seigneur du dit lieu en Le Tréhou, ainsi que du Rest en Dirinon ; cette famille fut présente aux réformations et montres entre 1446 et 1481 dans les évêchés de Léon et de Cornouaille (les Du Bot de Kermaria devinrent propriétaires de cette seigneurie par la suite[17]) ; la famille de Kervézélou était seigneur du dit lieu en la paroisse du Tréhou[18].

Époque moderne

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La culture du lin a été pendant longtemps la richesse du pays. Ce sont les juloded, paysans-marchands, producteurs du lin, qui dirigeaient la commune. Le Tréhou était au XVIIIe siècle au cœur de la zone toilière du Léon consacrée à la culture et à la transformation du lin et du chanvre : 27 kanndi y ont été dénombrés à ce jour ; selon les inventaires après décès la fréquence des métiers à tisser y était de 141,3 pour 100 inventaires, même si le lin n'y était apparemment assez peu cultivé et devait être souvent acheté ailleurs. Parmi les paysans-marchands, Guillaume Le Sanquer, de Leslurun, dont la fortune s'élève lors de son décès en 1727 à 23 738 livres selon son inventaire après décès ; celle d'un homonyme, décédé en 1733, s'élève à 27 788 livres et il donnait du travail à plusieurs tisserands[19].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Le Tréhou en 1778 :

« Le Tréfhou, à 7 lieues et demie au sud-sud-ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêché ; à 39 lieues un quart de Rennes ; et à 2 lieues un tiers de Landerneau, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit au siège de Lesneven et compte 1 800 communiants[20], y compris ceux de Trélévénez et Trévéreur, ses trèves ; la cure est présentée par l'Évêque. On trouve dans ce territoire des terres en labeur, des prairies, des landes qui méritent d'être cultivées et quelques bois taillis ; le plus considérable est celui de Keropart. C'est un pays couvert [de bocage] et plein de montagnes, coupé par un grand nombre de ruisseaux qui coulent dans les vallons[21]. »

La Révolution française

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Les deux députés représentant les paroisses et trèves de Le Tréhou, Tréflévénez et Trévéreur (ou Tréveur) lors de la rédaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven le étaient Yves Maguéres et François Tournellec[22].

En 1791, les habitants de Trévéreur tentèrent d'empêcher la paroisse du Tréhou d'absorber leur trève, les privant ainsi de vicaire ; jusqu'à présent « nous pouvions, pauvres et riches, faire apprendre à nos enfants au moins à lire et écrire en les faisant aller (...) presque tous chez notre vicaire » écrivent-ils[23].

Le XIXe siècle

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Lors du Concordat de 1801, Tréflévénez est érigée en paroisse indépendante du Tréhou.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Tréhou en 1843 :

« Le Théhou (sous l'invocation de saint Pithère) : commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, moins Tréflévénez (devenue commune) et y compris Trévéreur : aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : la Boissière, Lespennou, Roz-Logan, Kernonan, Rodénan, Kerbloc'h. Superficie totale : 2 280 hectares dont (...) terres labourables 831 ha, prés et pâturages 179 ha, bois 124 ha, vergers et jardins 17 ha, landes et incultes 1 014 ha, (...). Moulins : 6 (de la Boissière, du Cosquer, de Pontmeur, de Ker-Ropartz, à eau). Le nom officiel de la commune est "Tréhou", mais le vrai nom serait "Trévou", pluriel de "tref" (...). "Trévou" veut dire "les trèves", la paroisse des trèves. Effectivement, cette paroisse en avait eu jadis trois, puis deux. Aujourd'hui elle n'a conservé que Trévéreur, qui est un assez joli bourg. Géologie : sol argilo-sablonneux ; grès au centre de la commune. On parle le breton[24]. »

Les travaux de construction du chemin d'intérêt commun no 8 (actuelle départementale no 35) sont décidés en 1874[25], mais la commune restait très enclavée ; en 1879, un rapport du Conseil général du Finistère indique qu' « une portion considérable et très habitée du terrain situé (...) entre les bourgs du Tréhou, d'Irvillac et de Saint-Éloy » se trouve dépourvue de routes praticables pour atteindre Landerneau et que les habitants ne peuvent atteindre cette localité sans faire des détours qui allongent leurs parcours de 6 à 8 kilomètres, à moins de passer la rivière de Daoulas à un gué souvent impraticable et difficilement abordable[26].

Dans les dernières décennies du XIXe siècle et au début du XXe siècle, l'Assemblée nationale autorisait chaque année la commune à percevoir des surtaxes à l'alcool à l'octroi du Tréhou, par exemple en 1898, 1899, 1901, 1915, etc.[27].

Le XXe siècle

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L'étude de Me Guennoc, notaire au Tréhou, est supprimée par décret du Président de la République en date du [28].

En 1906, l'inventaire des biens d'église provoqua au Tréhou « portes barricadées, sommations légales infructueuses, fracture des portes à coups de hache, protestations et cris de la foule »[29].

En 1909, Le Tréhou est ainsi présenté dans une revue touristique : « Les deux clochers de Tréhou pointent du fond d'une dépression où coule un ruisseau abondant entre des prés. Voici le village, un calvaire à personnages entouré d'ifs centenaires »[30].

François Manach, quartier-maître torpilleur, fut l'une des 27 victimes mortes lors de l'accident qui provoqua la perte du sous-marin Pluviôse le au large de Calais[31].

Le monument aux morts du Tréhou.

Le monument aux morts du Tréhou porte les noms de 46 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux trois sont morts sur le front belge dès 1914 (Jean Le Roux et François Marc) ou 1915 (François Le Menn) ; deux sont des marins disparus en mer (Jean Couchouron et Joseph Péron) ; Jean Manach est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, par exemple François Caroff, mort à Verdun en 1916[32].

Les 20, 21 et de nombreux soldats bretons tombèrent sur le sol de la commune belge de Maissin (Province du Luxembourg) dans des combats contre les troupes allemandes. Pour commémorer ces morts, un calvaire du XVIe siècle de la commune du Tréhou a été transféré[33] en 1932 dans le cimetière franco-allemand de cette petite commune ardennaise.

Ailleurs dans la même commune un monument commémore les Bretons et Vendéens du XIe de ligne tombés dans ces combats[34].

L'Entre-deux-guerres

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Calvaire du Tréhou au cimetière de Maissin (Ardenne belge).

Le Journal des débats politiques et littéraires explique comment la décision de transférer à Maissin le calvaire de Croas-Ty-Ru[35] (il était situé dans un chemin creux) du Tréhou fut prise en 1931 :

« (...) La section de Maissin des Anciens combattants belges a conçu le projet de demander à la Bretagne un de ses vieux calvaires et de l'édifier dans le cimetière où reposent nos morts qui dormiront ainsi « à l'ombre d'une croix de leur pays ». L'idée a été appuyée par la Société archéologique du Finistère, qui a autorisé le transfert d'un calvaire du Tréhou, petite commune du Finistère, dont le curé [il s'agit de l'abbé Le Boëtté[36]] se trouve précisément être l'ancien aumônier du 19e d'infanterie qui s'illustra, en 1914, à Maissin. La cession, avec le consentement de Mgr l'évêque, a été agréée par le Conseil municipal de la commune et approuvée par le préfet du Finistère. (...)[37]. »

Le calvaire fut inauguré dans son nouvel emplacement de Maissin le [38].

Près du calvaire, une plaque de bronze porte un texte en breton du barde breton Jos Per ar Bras[Note 1] :

 (traduction en français)
Le meilleur prêcheur, sans doute, est la mort
Car sa voix est profondes ! Écoute, homme courageux
Elle nous dit d'être des Bretons aimants.
Amis, allons souvent voir les tombes[39].

Stèle commémorative en l'honneur des cinq résistants tués.

Le monument aux morts du Tréhou porte les noms de 9 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles deux (François Barvec[a] et Jean Bouguennec[b]) sont des marins disparus en mer[32].

Dans le cadre du raid allemand sur Brasparts (le , des troupes allemandes partent de Brest pour aller libérer une centaine de soldats allemands retenus prisonniers par des FFI dans une école de Brasparts), et passent par Le Tréhou où ils font prisonniers par surprise deux résistants FFI de la compagnie de Plounéour-Ménez qui se trouvaient là et poursuivent leur route vers Brasparts où ils parviennent à libérer après de brefs combats leurs camarades emprisonnés. Sur le trajet de retour, les Allemands passent par Saint-Éloy, puis par Le Tréhou. À la sortie du bourg en direction d'Irvillac, les résistants de la compagnie de Plounéour-Ménez ouvrent le feu sur le convoi mais cinq d’entre eux (Jean Abgrall, Hubert Bozec, Jean Kermarrec, Albert Madec et André Ollivier, ce dernier originaire du Tréhou)[40] sont tués et le convoi allemand poursuit sa route en passant par le carrefour de Croas Guerniel où un résistant est tué. Mais les combats les plus sanglants ont lieu le même jour à Irvillac[41].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].

En 2021, la commune comptait 640 habitants[Note 2], en évolution de +2,4 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0771 0541 0681 0451 0721 1061 1201 1841 169
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1691 1721 2131 1631 2721 1981 2281 1671 134
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0461 0271 0841 0611 003926856774671
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
619596527453395408504604629
2021 - - - - - - - -
640--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Politique et administration

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Le Tréhou : la mairie.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1951 1977 Jean-Pierre Cann SFIOPS  
1977 1994
(démission)
Francis Paugam DVD Employé de la MSA
Adjoint au maire (1971 → 1977)
1995 janvier 2003
(démission)
François Miorcec DVD Ancien chef d'entreprise
Adjoint au maire (1983 → 1995)
mars 2003 mars 2014 Monique Cann DVD Assistante familiale, ancienne 1re adjointe
mars 2014 En cours
(au 4 juillet 2020)
Joël Cann[46] DVD Agriculteur, ancien 1er adjoint
Réélu pour le mandat 2020-2026

Associations sportives

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  • ASTT

Le Tréhou est jumelée avec la commune de Cressia en France dans le département du Jura.

Monuments et sites

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  • L'enclos paroissial
    • L'Église Sainte-Pitère, dédiée à sainte Pitère, une sainte d'origine espagnole, mais il s'agit sans doute d'une autre sainte Pitère que la tradition locale dit être une sœur de saint Suliau, saint Thivisiau et saint Miliau que son père aurait fait égorger parce qu'elle refusait le mari que son père lui destinait[47]. L'intérieur de l'église renferme une verrière de la Passion, deux retables du XVIIe siècle et plusieurs statues anciennes. Une sablière montre un laboureur poussant une charrue à roues et un autre paysan faisant les semailles ; une autre sablière représente une femme nue semblant soulever sa chevelure d'une main frivole, entourée de deux gueules de Léviathan[48].

L'église est construite en moellons associant à la pierre de Logonna et au kersanton des microgranites d'origine locale[49].

  • Le Monument aux morts de 1914-1918.

Notes et références

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  1. Joseph Pierre Marie Le Bras (Jos Per ar Bras), né le à Saint-Sauveur (Finistère), tué le à Vienne-le-Château (Marne).
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. François Barvec, né le au Tréhou, maître torpilleur sur le sous-marin Doris coulé par le sous-marin allemand U-9 au large des Pays-Bas le , décoré de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire.
  2. Jean Bouguennec, né le à Saint-Éloy, quartie-maître radiotélégraphiste à bord du sous-marin Actéon coulé lors du débarquement anglo-américain en Afrique du Nord le dans le golfe d'Oran.
  3. Gabriel Sanquer (ou Le Sanquer), baptisé le à Leslurun en Le Tréhou, décédé le à Leslurun en Le Tréhou.
  4. Jean Marie Quidelleur, né le à Kernen en Ploudiry, décédé le à Kergoat en Le Tréhou.
  5. Pierre Marie Fichou, né le au Penker en Le Tréhou; décédé le à Penker Hoël en Le Tréhou.
  6. Yves Marie Sanquer, né le à Leslurun en Le Tréhou, décédé le à Goasvarec en Le Tréhou.
  7. Joseph Prigent, né le à Kerropars (Keropartz) en Le Tréhou, décédé le à Keropartz en Le Tréhou.
  8. Jean Fichou, né le au Penker en Le Tréhou, décédé le au Penker en Le Tréhou.
  9. Alexandre Cann, né le au Tréhou, décédé le au Tréhou.
  10. René Soubigou, né le à Ploudiry, décédé le à Mescoues en Le Tréhou.
  11. Jean Soubigou, né le , décédé le au Tréhou.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Le Tréhou et Sizun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Sizun » (commune de Sizun) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Sizun » (commune de Sizun) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Tréhou : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Ploudiry) », sur infobretagne.com (consulté le ).
  14. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 116, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828, consulté le ).
  15. Jacques Briard, "Les dépôts paléomonétaires de l'Europe atlantique protohistorique", Revue numismatique, 2001, n° 157, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/numi_0484-8942_2001_num_6_157_2316
  16. Texte traduit du latin et publié par Joseph-Marie de Kersauson de Penandreff, "Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073/f542.image.r=Tr%C3%A9hou
  17. René Kerliver, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58160499/f466.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=2274689;2
  18. Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f327.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=1695287;2 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f67.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=1695287;2
  19. Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, "L'or bleu (An aour glaz) : le lin au pays de Landerneau-Daoulas", Association Dourdon, Cloître Imprimeurs, 2005, [ (ISBN 2-9505493-1-4)]
  20. Personnes en âge de communier
  21. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og
  22. J. Madival et E. Laurent, "Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises" , imprimé par ordre du Corps législatif. 1re série, 1787-1799, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k480097g/f495.image.r=Locquenole.langFR
  23. Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [ (ISBN 978-27373-3908-0)]
  24. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjD0e_BjofcAhXEIcAKHTBJBoUQ6AEIMjAC#v=onepage&q=Tr%C3%A9hou&f=false
  25. "Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55647045/f723.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=64378;0
  26. "Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55621158/f291.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=85837;2
  27. "Feuilleton / Chambre des députés", n° du 8 mars 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6498555t/f2.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=21459;2 et n° du 23 novembre 1915, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65622397/f2.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=64378;0 ; "Feuilletons / Sénat", n° du 25 février 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64307183/f2.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=42918;4
  28. "Journal du notariat", 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5677491r/f500.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=3047225;2
  29. Journal des débats politiques et littéraires, n° du 23 novembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k482507g/f3.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=64378;0
  30. "Revue mensuelle / Touring-club de France", août 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64959699/f33.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=2081555;2
  31. Journal La Lanterne, n° du 29 mai 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7514692f/f2.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=772536;0
  32. a et b ACAM-MEMORIAL, « Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  33. Dans son livre Amour de l'Ardenne l'avocat et poète Thomas Braun décrit en plusieurs pages la cérémonie qui précéda le démontage du calvaire et donne copie du discours qu'il prononça ce jour-là au nom des autorités civiles et religieuses de la commune de Maissin (Belgique).
  34. Source : plaque commémorative dans le cimetière de Maissin, route de Lesse.
  35. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 octobre 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658693q/f5.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=64378;0
  36. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 23 août 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659014r/f5.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=85837;2
  37. Journal des débats politiques et littéraires, n° du 24 novembre 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k506788m/f2.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=107296;4
  38. Journal des débats politiques et littéraires, n° du 23 août 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5070592/f2.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=85837;2
  39. Y. V. Pierrot et Jean Pierre Le Bras, « Le calvaire breton de Maissin », Le Lien du Centre Généalogique du Finistère, no 167,‎ , p. 9 à 12.
  40. ACAM-MEMORIAL, « Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  41. « Août 1944 à Irvillac », sur wiki-brest.net (consulté le ).
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. https://www.ouest-france.fr/bretagne/le-trehou-29450/joel-cann-premier-adjoint-sortant-elu-maire-2081589
  47. Panneau d'information touristique de l'enclos paroissial du Tréhou
  48. Sophie Duhem, "Impudeurs et effronteries dans l'art religieux breton (XVe siècle - XVIIIe siècle)", éditions Le Télégramme, 2012, (ISBN 978-2-84833-288-8).
  49. Louis Chauris, Mise en œuvre de quelques microgranites du centre Finistère dans les constructions, Société géologique et minéralogique de Bretagne, "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 2010, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687436n/f60.image.r=Irvilla

Bibliographie

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  • Marie-Hélène Prouteau, Le Cœur est une place forte (roman), éditions La Part Commune, Rennes, 2019, 140 pages, (ISBN 9782844183828).

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Article(s) connexe(s)

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Liens externes

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