Legitech — Wikipédia
Repères historiques | ||
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Création | 2006 | |
Dates clés | 2006, 2018, 2019, 2022. | |
Fiche d’identité | ||
Forme juridique | Société à responsabilité limitée | |
Slogan | « Nous veillons pour vous » | |
Siège social | Bertrange (Luxembourg) | |
Dirigée par | Marc-Olivier Lifrange | |
Spécialités | Édition juridique et professionnelle | |
Collections | LexNow, codes, revues, ouvrages et formations | |
Langues de publication | français, anglais | |
Diffuseurs | Lextenso (France) | |
Filiales | Anthemis, LeA Uitgevers, ADK Legaltech Solutions | |
Effectif | Plus de 40 collaborateurs (2024) | |
Site web | www.legitech.lu | |
Environnement sectoriel | ||
Principaux concurrents | Éditions Lefebvre Sarrut, Wolters Kluwer, LexisNexis. | |
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Legitech est une maison d'édition juridique luxembourgeoise fondée en 2006.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 2006, Legitech est née d'une joint-venture entre l’imprimerie de la Cour Victor Buck et l’imprimerie Centrale pour assurer la publication du Mémorial, le journal officiel du Luxembourg, obtenue via un marché public[1],[2].
En parallèle, dès 2007, l'entreprise se lance dans la micro-édition juridique avec la création de trois sites de documentation juridique, Legitax, Legicorp et Legiwork et de quelques ouvrages et codes[3],[4].
En 2013, le projet de loi visant à remplacer le Mémorial C par le Recueil électronique des sociétés et associations entre en discussion[5],[6].
En 2016, la Chambre des députés a voté la suppression du Mémorial C celui-ci devenant un registre électronique, le RESA. Cette suppression avait fait du bruit vis-à-vis des conséquences économiques et sociales sur l'entreprise luxembourgeoise[7],[8],[9].
À partir de la fin de l'année 2017 et en 2018, l'entreprise se concentre sur l'édition juridique et professionnelle en proposant des revues, ouvrages et formations. Elle lance la plateforme LexNow au Luxembourg[10],[11].
L'année suivante, en 2019, Legitech acquiert les éditions Anthemis (qui ont été lancées en 2005 par trois anciens collaborateurs du Groupe Larcier et de Wolters Kluwer). L'objectif de ce rapprochement « est de développer une offre éditoriale multisupport complète, tant en Belgique qu’au Luxembourg »[12],[13],[14].
En mars 2022, Legitech fait l'acquisition — pour un montant non dévoilé — de la maison d’édition flamande Contrast books & seminars, renommée en LeA Uitgevers. La même année, la plateforme LexNow s'implante en Belgique via une joint-venture - ADK Legaltech Solutions - avec die Keure-la Charte[15].
Ligne éditoriale
[modifier | modifier le code]Publications
[modifier | modifier le code]Legitech — ainsi que ses filiales — publie des revues, des codes, des ouvrages, des bases de données et organise des formations[12],[16],[17].
L'éditeur luxembourgeois édite la plateforme LexNow, depuis 2018 au Luxembourg et depuis 2022 pour la Belgique[10],[15].
Auditoire
[modifier | modifier le code]Son public est composé de juristes (avocats, magistrats, notaires, juristes d’entreprise, RH…), de professions économiques (experts-comptables, réviseurs…), ainsi que d'universitaires. Au-delà de la Belgique et du Luxembourg, les publications sont destinées à un public de la Grande Région et européen[12],[14],[18].
Organisation
[modifier | modifier le code]Direction
[modifier | modifier le code]Legitech est, depuis 2017, dirigée par Marc-Olivier Lifrange (d)[10],[12]. La maison d'édition a précédemment été dirigée par Nicolas Henckes (d) jusqu'en 2013 puis par Laurence Raphael (d) de 2013 à 2016[19].
Effectif
[modifier | modifier le code]De 37 collaborateurs en 2013, Legitech passe à 15 collaborateurs en 2016 à la suite de la suppression du Mémorial C[2],[7]. En 2022, Legitech et ses filiales comptent plus de 30 collaborateurs[15].
Modèle économique
[modifier | modifier le code]En 2022, selon Paperjam, les abonnements à LexNow sont à l’origine de plus de 60 % du chiffre d’affaires de Legitech[15].
Nicolas Buck (CEO d'Avanterra et ex-président de l’Union des entreprises luxembourgeoises) est cofondateur et co-actionnaire de Legitech[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Marc Vandermeir, « Édition juridique: la loi dans ses meilleurs états » , sur paperjam.lu, (consulté le ).
- Jean-Michel Gaudron, « Legitech recrute Gabriel Bleser » , sur paperjam.lu, (consulté le ).
- « Lancement du site www.legitax.lu: documentation fiscale luxembourgeoise en ligne » , sur Agefi (Luxembourg), (consulté le ).
- « Lancement du site www.legiwork.lu: droit social luxembourgeois en ligne - » , sur Agefi (Luxembourg), (consulté le ).
- Véronique Poujol, « Legitech montre les crocs » , sur paperjam.lu, (consulté le ).
- « Introduction future du Recueil électronique des sociétés et associations (RESA) en remplacement du Mémorial C » , sur paperjam.lu, (consulté le ).
- « Le gouvernement cause un plan social » , sur L'essentiel, (consulté le ).
- « OGBL: 11 à 12 collaborateurs de Legitech licenciés » , sur infos.rtl.lu, (consulté le ).
- Véronique Poujol, « Le Mémorial C se meurt, vive le Resa ! » , sur paperjam.lu, (consulté le ).
- Thierry Labro, « La technologie pour gagner des procès » , sur virgule.lu, (consulté le ).
- La plateforme intègre l'outil de traduction DeepL en 2020.
- Marc Lambrechts, « L'éditeur Anthemis s'allie au Luxembourgeois Legitech », L'Echo, (lire en ligne ).
- « Anthémis, une maison d’édition tournée vers le numérique » , sur Lettres Numériques, (consulté le ).
- « Legitech fait l’acquisition du belge Anthemis » , sur paperjam.lu, (consulté le ).
- Mathilde Obert, « La plateforme juridique LexNow s’attaque au marché belge » , sur paperjam.lu, (consulté le ).
- Ioanna Schimizzi, « La guerre des talents encadrée par le droit » , sur paperjam.lu, (consulté le )
- « Table ronde «Embaucher, débaucher, fidéliser» » , sur paperjam.lu, (consulté le )
- « Legitech, une impulsion nouvelle » , sur Lëtzebuerger Gemengen, (consulté le ).
- Thierry Raizer, « Laurence Raphael à la tête de Legitech » , sur paperjam.lu, (consulté le ).