Leonardo Dudan — Wikipédia

Leonardo Dudan
Fonctions
Maire de Split

(4 ans)
Prédécesseur Ivan Lovro Alberti
Successeur Jerko Capogrosso

(5 ans)
Prédécesseur Karlo Lanza
Successeur Šimun de Michieli-Vitturi (en)
Biographie
Parti politique Parti autonomiste (en)

Leonardo "Leo" Dudan, né en 1798 à Kaštel Kambelovac et mort le à Split, est un poète (de langue italienne) et homme politique dalmate. Il est maire de Split entre 1832 et 1853.

Leonardo Dudan naît en 1798 à Kaštel Kambelovac[1], d'une famille venue de Bosnie[2]. Il fréquente le séminaire de Split, puis étudie la littérature et le droit à Padoue et obtient un doctorat[1].

En 1827 il publie La Giostra di Sign, un poème néoclassique dans lequel les joutes traditionnelles de la ville dalmate sont comparées aux jeux olympiques de la Grèce antique[3]. Il est publié en l'honneur de l'anniversaire de l'empereur[4].

Leonardo Dudan compose des poésies en italien, écrit des mémoires sur les coutumes et usages du pays et prépare pour l'impression un ouvrage intitulé Le antichità di Spalato[5].

La municipalité de Split, sous sa direction, joue un rôle de premier plan parmi les opposants à tout projet d'union entre la Dalmatie et le royaume de Croatie[6].

Leonardo Dudan est également mentionné comme un peintre amateur[7].

Il meurt le à Split[1].

Références

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  1. a b et c (hr) « Dudan, Leonardo », dans Hrvatski biografski leksikon (lire en ligne)
  2. (de) Ida von Reinsberg-Düringsfeld (de), « Conte Leonardo Dudan », dans Aus Dalmatien, vol. 1, (lire en ligne)
  3. (it) Giorgio Padoan (it), Istria e Dalmazia nel periodo asburgico: dal 1815 al 1848 (lire en ligne), p. 158
  4. (hr) « ? », Rad Jugoslavenske akademije znanosti i umjetnosti,‎ , p. 383 (ISSN 0375-1015, présentation en ligne)
  5. « Dudan (conte Leonardo) », dans Bulletin du bibliophile belge, vol. 12, (lire en ligne), p. 119
  6. (en) Luciano Monzali, The Italians of Dalmatia : From Italian unification to World War I, (lire en ligne), p. 28
  7. (hr) « Akvareli i crteži splitskog slikara Petra Zečevića u Zadru », p. 142