Les Éparres — Wikipédia
Les Éparres | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | CA Porte de l'Isère | ||||
Maire Mandat | Noël Suchet 2022-2026 | ||||
Code postal | 38300 | ||||
Code commune | 38156 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 964 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 121 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 32′ 03″ nord, 5° 17′ 37″ est | ||||
Altitude | 428 m Min. 319 m Max. 501 m | ||||
Superficie | 7,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Bourgoin-Jallieu (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bourgoin-Jallieu | ||||
Législatives | 10e circonscription de l'Isère | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Isère Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes | |||||
Liens | |||||
Site web | https://leseparres.fr/ | ||||
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Les Éparres est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les habitants de la commune se dénomment les Éparraux[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]Les Éparres est une petite commune à vocation nettement rurale, positionnée sur un modeste plateau, dénommé les Terres froides et qui se situe dans la partie septentrionale du département de l'Isère.
Située autrefois dans la province royale du Dauphiné, le village est rattaché à l'unité urbaine de Bourgoin-Jallieu, troisième agglomération du département avec plus de 57 000 habitants en 2013 ainsi qu'à la communauté d'agglomération Porte de l'Isère.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Sérézin-de-la-Tour, Succieu, Tramolé, Châteauvilain, Culin, Meyrié, Nivolas-Vermelle et Saint-Agnin-sur-Bion.
Géologie
[modifier | modifier le code]La commune des Éparres appartient au Bas-Dauphiné, ce que les géologues qualifient volontiers de « poubelle des Alpes » car, géologiquement parlant, cette région se caractérise par des formations issues de la chaîne alpine et déposées là de diverses façons.
Durant l'ère tertiaire, des dépôts molassiques constitués de sables et galets roulés, plus ou moins consolidés, sont venus s'accumuler sur plusieurs centaines de mètres d'épaisseur et forment aujourd'hui l'ossature des collines bas-dauphinoises. Au Quaternaire, ce sont les glaciers alpins qui à plusieurs reprises se sont avancés sur la région et y ont déposé divers matériaux (moraines) : galets, argiles qui forment des dépôts glaciaires et fluvio-glaciaires viennent alors recouvrir la molasse tertiaire. Des blocs (erratiques) eux aussi ont été abandonnés par la glace et témoignent de la puissance de ces fleuves de glace qui ont façonné les paysages que nous pouvons contempler.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le ruisseau de l'Agny, d'une longueur de 17,2 km, longe le territoire communal selon un axe sud-nord[2] avant de rejoindre la Bourbre, un affluent du Rhône.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 106 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Les Éparres est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourgoin-Jallieu[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,8 %), zones agricoles hétérogènes (21,2 %), forêts (21 %), zones urbanisées (10,4 %), prairies (6,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 457, alors qu'il était de 408 en 2013 et de 398 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 91,5 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,1 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements aux Les Éparres en 2018 en comparaison avec celle de l'Isère et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,5 % en 2013), contre 61,1 % pour l'Isère et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Les Éparres[I 2] | Isère[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 91,5 | 84 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,4 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8 | 7,7 | 8,2 |
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune des Éparres est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Le secteur actuel de la commune des Éparres se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Évolution du territoire
[modifier | modifier le code]La section de Vermelle est distraite de la commune par la « loi qui distrait les sections de Vermelle et de Nivolas, des communes des Eparres et de Serezin (Isère) pour en former une commune distincte qui prendra le nom de Nivolas-Vermelle », du , promulguée au J.O. le , qui stipule dans son article 1 : Les sections de Vermelle et de Nivolas sont distraites, la première de la commune des Eparres, (canton de Bourgoin, arrondissement de la Tour-du-Pin, département de l'Isère), la seconde de la commune de Sérézin (même canton) et formeront à l'avenir une commune distincte dont le chef-lieu sera fixé à Nivolas et qui prendra le nom de Nivolas-Vermelle.
Le drame de la Combe des Éparres
[modifier | modifier le code]Située dans La Combe, une descente routière très abrupte qui se termine sur le pont franchissant l'Agny, correspondant à la limite du territoire communal avec Chateauvilain, a connu un drame évoqué dans de nombreux médias locaux et nationaux. Le , un chauffeur de camion fou perd le contrôle de son véhicule dans cette rampe de La Combe. Le véhicule prend immédiatement feu en heurtant d'autres véhicules à l'arrêt. Le bilan définitif constaté après l'intervention des pompiers est de dix morts et six blessés[16].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de La Tour-du-Pin du département de l'Isère.
Elle faisait partie de 1793 à 1985 du canton de Bourgoin-Jallieu, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au canton de Bourgoin-Jallieu-Sud[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Bourgoin-Jallieu
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de l'Isère.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Les Éparres est membre de la communauté d'agglomération Porte de l'Isère, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2007 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité provient de la transformation de l'ancien syndicat d’agglomération de la ville nouvelle de L'Isle-d'Abeau (SAN).
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2021, la commune comptait 964 habitants[Note 3], en évolution de −2,33 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
[modifier | modifier le code]La communauté catholique des Éparres dépend de la paroisse Saint-François d'Assise qui recouvre vingt communes et vingt-trois églises. La paroisse est organisée en sept relais, celle des Éparres porte le nom d'Agny‐Terres Froides[24].
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Les Éparres sont le berceau de la famille Couturier, village où l'ancêtre, Thomas-Joseph, était notaire royal au début du XVIIIe siècle. Né aux Éparres en 1758, le fils de ce dernier, Jean-Baptiste, est médecin à Vienne. Le fils de Jean-Baptiste, Thomas, avocat et maire de Vienne, devient député de l'Isère sous la monarchie de Juillet, et le fils de Thomas, Henri, médecin et philanthrope, conseiller général, est à son tour député, puis sénateur de l'Isère sous la Troisième République. L'une de ses quatre filles épouse Antonin Dubost, maire de La Tour-du-Pin, président du conseil général de l'Isère, sénateur et ministre de la Justice.[réf. nécessaire]
- Régis Neyret (1927-2019), homme de presse et militant du patrimoine lyonnais, y est né.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune des Éparres (38156) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, (consulté le ).
- « Les Éparres » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bourgoin-Jallieu, il y a deux villes-centres (Bourgoin-Jallieu et L'Isle-d'Abeau) et sept communes de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Les Éparres ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 aux Les Éparres - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 aux Les Éparres - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Isère - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 3 juillet 2020.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - l'agny (V1730500) » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Les Éparres et Bourgoin-Jallieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bourgoin-Jallieu », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- [1]
- le dauphiné-libéré, article "Le 7 janvier 1993, un camion fou perdait le contrôle dans la rampe de La Combe, consulté le 6 juillet 2019.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Vincent Prod’homme, « Le maire et cinq membres de son équipe ont démissionné ces dernières semaines : Six membres du conseil municipal des Éparres ont démissionné ces dernières semaines. Le dernier en date : le maire, Bernard Marmonier. L’intérim sera assuré par Noël Suchet jusqu’aux élections municipales partielles ce dimanche 26 juin », Le Dauphiné libéré, 6/5/2022 mis à jour le 28/9/2022 (lire en ligne, consulté le ).
- « Noël Suchet est élu maire », Le Dauphiné libéré, 12/7/2022 mis à jour le 28/9/2022 (lire en ligne, consulté le ).
- Bernard Chamaraud, « Le maire Noël Suchet présente le nouveau conseil municipal », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site de la paroisse Saint-François d'Assise, consulté le 30 août 2021.