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DeutschLes Mots à la bouche — Wikipédia
| Les Mots à la bouche | |
 La librairie à son ancienne adresse 6 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie dans le 4e arrondissement de Paris. | |
| Création | 1980 |
|---|---|
| Dates clés | 1980 : ouverture rue Simart ; 1984 : installation dans Le Marais ; 1996 : mort de Jean-Pierre Meyer-Genton et reprise par Walter Paluch ; 2020 : déménagement rue Saint-Ambroise ; 2021 : changement en SCOP |
| Fondateurs | Jean-Pierre Meyer-Genton, Yves Clerget |
| Siège social | Paris.svg){kind=small} France |
| Coordonnées | 48° 51′ 47″ N, 2° 22′ 44″ E |
| Activité | Distribution spécialisée |
| Produits | Livre, Magazine, Video |
| Site web | http://www.motsbouche.com |
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Les Mots à la bouche est une librairie parisienne spécialisée dans les thèmes LGBT. Elle est située 37, rue Saint-Ambroise (11e arrondissement de Paris).
Histoire
[modifier | modifier le code]Cette librairie fut ouverte en 1980[1]. Jean-Pierre Meyer-Genton avec un associé, Yves Clerget, ouvre le lieu dans le 18e arrondissement, rue Simart, près de la mairie. Librairie dans la journée, le magasin sert également de salon de thé et même de restaurant le soir. Ce mélange gastronomico-littéraire ne dure que quelques mois, mais le nom reste. Librairie, mais aussi galerie dans l'arrière-boutique, et même maison d'édition puisque Jean-Pierre Meyer-Genton y héberge l'équipe de la revue Masques, revue des homosexualités qui vient de créer les Éditions Persona. La chaîne de radio Fréquence Gay y fait aussi des émissions en direct.
En 1983, Jean-Pierre Meyer-Genton repère un bail disponible dans le Marais, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie. Le quartier du Marais n'est pas vraiment à ce moment-là un quartier gay puisqu'il ne comprend que trois établissements LGBT et, désormais, une librairie-galerie gay. Le succès n'est pas immédiat, et ne prendra vraiment que dans la deuxième moitié des années quatre-vingt.
En juillet 1996, Jean-Pierre Meyer-Genton meurt des suites d'un cancer et la librairie est reprise par son compagnon, Walter Paluch[2].
En 2016, les livres de la librairie représentaient environ 12 000 titres[3]. La librairie vend également vidéos et DVD (plus de 400 films en VO) ainsi que la presse gay française et internationale, des revues « life-style » aussi bien que des livres ayant comme thème la mode, le design ou l'architecture. En 1998, elle se dote d'un site internet[4].
En 2019, à la suite de la gentrification du quartier[5],[2] (certains[Qui ?] pointant une gaytrification) et la montée des prix impliquant une hausse du prix du bail commercial, la Mairie de Paris annonce vouloir aider la librairie à chercher de nouveaux locaux[6],[7],[8],[9]. Elle s'installe finalement au 37, rue Saint-Ambroise (Paris 11e)[10] et change de modèle économique pour devenir en 2021 une SCOP[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Marion Lefèvre, « Les Mots à la bouche : temple des sexualités, de Proust à Nina Bouraoui », L'Humanité, (lire en ligne)
- « La librairie Les Mots à la bouche victime de l'embourgeoisement du Marais », sur Libération.fr, (consulté le ).
- Nicolas d'Estienne d'Orves, Anne-Charlotte de Langhe, Sophie de Santis, « Les meilleures librairies de Paris », Le Figaro, .
- « Historique de la librairie ».
- Par Philippe Baverel Le 9 février 2020 à 10h43, « Paris : la librairie Les Mots à la bouche va déménager dans le XIe », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « La librairie LGBT+ de Paris, "Les mots à la bouche" va t-elle fermer ? », sur TÊTU, (consulté le ).
- « La librairie Les mots à la bouche pourrait changer de local », sur Livres Hebdo (consulté le ).
- Olivier Steiner, « Aider les Mots : Paris perdrait son âme », sur DIACRITIK, (consulté le ).
- (en) Vic Parsons, « Iconic LGBT+ bookshop Les Mots à La Bouche forced out of Paris gay district by rising rents », Pink News, (lire en ligne, consulté le )
- « Les mots à la bouche », sur motsbouche.com (consulté le ).
- Gariépy Raphaël (photogr. Les mots à la bouche, CC-BY 2.0), « Librairie Les mots à la bouche : transmettre culture et héritage LGBT+, inlassablement », sur actualitte.com, (consulté le ).
