Les Sinners — Wikipédia
Autre nom | La Révolution française |
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Pays d'origine | Canada |
Genre musical | Garage rock |
Années actives | 1965–1976 |
Labels | Jupiter, Rusticana, Trans World, Chelsea, Disques Mérite, Columbia Records |
Anciens membres | François Guy Jean-Guy « Arthur » Cossette Georges Marchand Charles Prévost-Linton Louis Parizeau Jay Boivin Ricky Johnson Daniel Laurendeau Alain Jodoin Richard Tate Denis Violetti Daniel Valois Serge Blouin Claude Hétu Serge Locat Paul Daraîche |
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Les Sinners est un groupe de garage rock canadien, originaire de Montréal, au Québec.
Biographie
[modifier | modifier le code]Les Sinners sont formés à l'été 1965 dans le quartier d'Outremont, à Montréal, au Québec[1],[2]. Il est l'un des tout premiers groupes de garage francophones au Québec[3]. Le tout premier concert du groupe s'effectue ici à l'école Querbes, dans un gymnase qui organisait des danses le samedi soir[1].
Leur premier album, Sinerisme, est publié en 1967 chez Rusticana[4]. Cependant, ils se popularisent grâce à leur reprise de la première chanson Penny Lane des Beatles et sont diffusés à la radio[4]. Penny Lane est publié comme single et est suivi par le premier album studio officiel du groupe, Sinnerismes, publié au label Jupiter, distribuée par London Records[4]. Cet opus connait un vrai succès[4]
En 1968, le groupe publie son troisième album studio, Vox populi, qui est considéré comme l'une des œuvres les plus importantes de rock québécois des années 1960[5]. Cette même année, ils se font encore remarquer avec trois morceaux : Go Go Trudeau, Les Hippies du quartier, et La ballade du bûcheron, un titre alternatif pour Le retour des chantiers de Serge Deyglun[4].
Les Sinners adoptent entre 1968 et 1970, le nom de La Révolution française et sortent les albums C.Cool (1968) et Québécois (1969)[6]. Ils reprennent le nom des Sinners et publient en 1971 l'album homonyme, Sinners au label Trans World. Le groupe met fin à ses activités en 1976.
En 2016, Charles Prévost-Linton annonce la sortie de son ouvrage Cette voix qui nous habite, aux éditions Marcel Broquet[1].
Discographie
[modifier | modifier le code]- 1967 : Sinerisme (Rusticana)
- 1968 : Sinnerismes (Jupiter)
- 1968 : Vox populi (Jupiter)
- 1968 : C.Cool (CANUSA, sous La Révolution française)[6]
- 1969 : Québécois (Trans-Canada, sous La Révolution française)[6]
- 1971 : Sinners (Trans World)
- 1975 : ? (Chelsea)
- 1976 : Le Chemin de croix de Jos Roy (Columbia Records)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Fillion, Éric, Kid Sentiment: la parrhesia chez Jacques Godbout et les Sinners, Nouvelles Vues, no 13, Hiver-printemps 2012, en ligne.
- Le père d'Ernie Rock et les Sinners rendent visite à Photo-Journal : On n'a pas le droit de salir la mémoire de mon fils, Photo-Journal, , pages 4-5 (8 photos).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Salut... Bye!: Charles Prévost-Linton et Les Sinners », sur La Presse canadienne, (consulté le ).
- « Les Sinners », sur retrojeunesse60.com (consulté le ).
- Vanessa Guimond, « Expo 67: le lieu de toutes les découvertes », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
- « Notes biographiques », sur Québec Info Musique (consulté le ).
- (en) « Les Sinners “Vox Populi” 1968 » (consulté le ).
- « La Révolution française - catalogue », sur badcatrecords.com.
Lien externe
[modifier | modifier le code]- (en) « Les Sinners » (fiche artiste), sur Discogs