Les trois lycées de la montagne — Wikipédia
Les « trois lycées de la montagne » est une expression faisant référence aux lycées Henri-IV, Louis-le-Grand et Saint-Louis à Paris[1],[2].
L'expression provient du nom de la colline où ils sont situés : la montagne Sainte-Geneviève, dans le quartier latin (Paris)[3],[4]. Ces trois établissements sont des lycées publics, laïcs et gratuits, considérés parmi les plus prestigieux de France[5]. Si le lycée Saint-Louis, qui n'accueille que des étudiants de classes préparatoires, s'assure de la sélectivité de ses admissions via Parcoursup, le lycée Henri-IV et le lycée Louis-le-Grand choisissent également leurs lycéens sur critères. Ce fonctionnement a été critiqué par certains comme relevant de l'élitisme et plusieurs propositions de réformes ont eu lieu[6].
Le folklore étudiant les réunissant comprend des concours de nouvelles, d'échecs et d'autres partenariats inter-lycées. Une tradition perpétuée par les étudiants de classes préparatoires consiste en la prise du sapin de Noël installé chaque année devant le Panthéon, monument à mi-chemin des trois lycées[7],[8].
Références
[modifier | modifier le code]- « Αndré Ρézard dans ses archives : naissance d'un écrivain et d'un italianiste ( » : « Il s'agissait de créer à Paris un enseignement de cette langue jusqu'alors inexistant et de « faire un horaire » sur les trois lycées de la montagne Sainte-Geneviève (Saint-Louis, Henri IV et Louis-Le-Grand) à Martin Paoli, le tout premier lauréat de l'agrégation de la discipline.) ».
- « Le lycée Louis-Le-Grand », sur techno-science.net : « À l'image de ses voisins les lycées Henri-IV et Saint-Louis (communément appelés les 3 lycées de la montagne Sainte-Geneviève) ».
- « A Paris, la «guerre des sapins» fait des victimes », sur liberation.fr : « les internes des classes préparatoires scientifiques des trois lycées prestigieux du quartier (Henri IV, Louis-le-Grand et Saint-Louis) ».
- Élise Karlin, « Sur la montagne Sainte-Geneviève, les révoltés d’Affelnet », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Édouard Launet et Quentin Girard, « A Paris, la «guerre des sapins» fait des victimes » , sur Libération, : « Oui, mais sur cette montagne merveilleuse, qui regroupe les meilleurs lycées de France et attire des élèves qui ne sont pas les plus socialement défavorisés ».
- «Henri-IV et Louis-le-Grand ne doivent pas renoncer au modèle républicain de l’excellence», sur Le Figaro, (consulté le ).
- « DURA LEX - La guerre des sapins de Paris fait une dizaine de victimes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Concours de nouvelles 2022 : le treizième ! », sur Concours de nouvelles 2022 (consulté le ).