Ligne de Sotteville à Rouen-Rive-Gauche — Wikipédia
Ligne de Sotteville à Rouen-Rive-Gauche | |||||||||
Début de la ligne à Sotteville. | |||||||||
Pays | France | ||||||||
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Villes desservies | Rouen,Sotteville | ||||||||
Concessionnaires | Ouest (1894 – 1908) État (Non concédée) (1909 – 1937) SNCF (1938 – 1997) RFF (1997 – 2014) SNCF (depuis 2015) | ||||||||
Caractéristiques techniques | |||||||||
Numéro officiel | 369 000 | ||||||||
Écartement | standard (1,435 m) | ||||||||
Électrification | V - Hz | ||||||||
Trafic | |||||||||
Propriétaire | SNCF | ||||||||
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La ligne de Sotteville à Rouen-Rive-Gauche est une courte (1,273km) ligne de chemin de fer française à écartement standard. Elle relie Sotteville à la gare de Rouen-Rive-Gauche et permet l'accès aux voies du port de Rouen-rive gauche.
Histoire
[modifier | modifier le code]La ligne est concédée, à titre éventuel, sous la dénomination vague de « raccordements de Rouen » par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[1]. Elle est déclarée d'utilité publique par un décret le qui rend la concession définitive[2].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]La ligne débute au triage de Sotteville, dont elle sort par deux voies principales passant sous la ligne Paris-Rouen en amont de la bifurcation d'Eauplet. Elle est ensuite rejointe sur sa droite par les deux voies d'un raccordement direct situé immédiatement à la sortie du viaduc d'Eauplet, permettant de relier la rive gauche du port à Amiens, le Havre et Dieppe. Après avoir laissé sur sa gauche les voies menant aux deux quais d'une éphémère gare en cul-de-sac dite de Rouen-Préfecture, aménagée à partir de 1979 et aujourd'hui abandonnée, elle pénétrait dans une tranchée couverte construite après la guerre parallèlement à la Seine à une distance d'une cinquantaine de mètres du bord des quais, dont le plafond supportait une voie publique surplombant le fleuve d'une dizaine de mètres, dénommée quai Jacques-Anquetil (ancien Cours La Reine). Peu après l'entrée de cette tranchée, elle se terminait à l'ancienne gare de Rouen-Saint-Sever, naguère utilisée comme halte dans le cadre du trafic voyageurs pour Elbeuf-ville jusqu'à sa suppression en , et ponctuellement comme terminus provisoire des trains de et pour Paris en cas d'interception du tunnel Sainte-Catherine[3]. Elle a été électrifiée en janvier 1983.
Au terme de quelques semaines de travaux de démolition, à l'été 2022, la tranchée et la voie publique qui la couvrait ont disparu. Seul subsiste encore le quai central de l'ancienne gare, son dernier vestige, sans doute condamné à disparaître lui aussi après un probable remaniement du plan des voies. L'opération, qui nécessitait l'enlèvement des caténaires sur la portion concernée par les travaux a été l'occasion de mettre hors tension l'ensemble des installations de la ligne de Rouen-Gauche à Petit-Couronne qui la prolonge, dont le trafic, en baisse sensible, est désormais exclusivement assuré en traction thermique[4].
Exploitation
[modifier | modifier le code]Cette ligne est exploitée dans les mêmes conditions que la ligne de Rouen-Gauche à Petit-Couronne, dont elle est l'accès et le débouché principal.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « no 14218 - Loi qui approuve la convention passée, le 17 juillet 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834, , p. 359 - 367 (lire en ligne).
- « no 27950 - Décret qui déclare d'utilité publique, à titre d'intérêt général, l'établissement du chemin de fer raccordant les deux gares de la rive gauche de la Seine, à Rouen (Seine-Inférieure) : 28 mars 1894 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 48, no 1625, , p. 597 - 598 (lire en ligne).
- Essentiellement en 1955, après un éboulement coupant la ligne pendant un an et en 1979, puis 1988-89 pour des travaux de réfection durant plusieurs mois (voir notamment B. Collardey : Rouen: Le tunnel Saint-Catherine en chantier, La Vie du Rail, n° 2184 du 2 mars 1989, p. 7).
- Rail Passion n° 299, septembre 2022, p. 6.