Ligne du Pied-du-Jura — Wikipédia
Ligne principale à voie normale Lausanne – Bienne (dite du Pied-du-Jura) | |
Ligne de Lausanne à Biel/Bienne | |
ICN à proximité de Douanne | |
Pays | Suisse |
---|---|
Villes desservies | Bienne, Neuchâtel, Yverdon-les-Bains, Lausanne |
Historique | |
Mise en service | 1855 – 1860 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 104,5 km |
Écartement | standard (1,435 m) |
Électrification | 15 kV – 16,7 Hz |
Nombre de voies | Voie unique entre Gléresse et Douanne Double voie ailleurs |
Signalisation | Extérieure contrôlée par ETCS L1 LS, Euro-Signum et Euro-ZUB |
Trafic | |
Propriétaire | CFF |
Exploitant(s) | CFF |
Trafic | ICN, IR, RE, R, fret |
Schéma de la ligne | |
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La ligne Lausanne – Bienne, aussi nommée ligne du Pied-du-Jura est une ligne ferroviaire suisse qui passe au pied de la chaîne du Jura depuis Lausanne jusqu'à Bienne.
Historique
[modifier | modifier le code]La ligne a été divisée en plusieurs parties.
La plus ancienne partie est celle située à l'ouest Suisse et qui a été ouverte en 1855 entre Yverdon-les-Bains et Morges via Bussigny–Renens. Elle a été suivie en 1856 de la voie de raccordement entre Bussigny et Morges et depuis 1858 on peut aller de Morges jusqu'à Genève via le bord du lac Léman. Puis en 1859 la section Yverdon–Vaumarcus et la société Franco-Suisse (FS) a ouvert la section Vaumarcus-Frienisberg, une gare provisoire proche du Landeron au bord du Lac de Bienne, qui était relié à Nidau via une voie maritime.
De l'autre côté la Schweizerische Centralbahn (SCB) a ouvert en 1857 une ligne de Olten via Herzogenbuchsee jusqu'à Soleure et puis jusqu'à Bienne. La voie du Herzogenbuchsee nach Solothurn est aujourd'hui une partie la ligne Wanzwil-Soleure. Le , les SCB ont ouvert une petite ligne (840 mètres) qui va de Bienne jusqu'à Nidau, au bord du lac de Bienne. En 1860, la partie manquante de la voie entre Bienne et le Landeron a été comblée par la Schweizerische Ostwestbahn (OWB), la ligne de Bienne vers Nidau a été abandonnée le [1]. La ligne Bienne - Neuchâtel a donc été ouverte au trafic en 1860. La même année voit l'ouverture de la ligne Neuchâtel - La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel - Pontarlier, renforçant ainsi l'offre ferroviaire dans cette région sud du Jura[2].
Avec l'achèvement du dernier tronçon de la voie le , il est désormais possible de traverser la Suisse d'est (St. Margrethen) en ouest (Genève) entièrement en train, même s'il faut plusieurs fois changer de train à cause des nombreuses compagnies existantes à cette époque.
La dernière partie de la ligne du Pied-du-Jura a été finie en entre Olten et Oensingen.
Chronologie
[modifier | modifier le code]- : mise en service Bussigny–Yverdon-les-Bains (Ouest Suisse, OS) ;
- : mise en service Bussigny–Renens VD–Morges (OS) ;
- : mises en service Renens VD–Lausanne et Bussigny–Morges (OS) ;
- : mise en service (Herzogenbuchsee–) Solothurn–Biel/Bienne (Schweizerische Centralbahn, SCB) ;
- : mise en service (Seyssel–) La Plaine–Genève (Lyon–Genève, LG) ;
- : mise en service Morges–Coppet (OS[3]) ;
- : mise en service Coppet–Versoix (OS) ;
- : mise en service Versoix–Genève (Genève–Versoix, GV) ;
- : mises en service Yverdon–Vaumarcus (OS) et Vaumarcus–Frienisberg (Franco-Suisse, FS) ;
- : mise en service Frienisberg–Biel/Bienne (Schweizerische Ostwestbahn, OWB) ;
- 1866 : suppression service voyageurs Bussigny–Morges (OS) ;
- : mise en service (Busswil–) Solothurn–Olten (SCB) ;
- 1879 : suppression totale Bussigny–Morges (Suisse-Occidentale, SO ; sera rétabli le ) ;
- : mise en service de l'électrification Lausanne–Yverdon (CFF) ;
- : mise en service de l'électrification Renens VD–Genève ;
- : mise en service de l'électrification Yverdon–Olten ;
- : mise en service de l'électrification Genève–La Plaine (CC 1500 V) ;
- : mise en service de la gare de Lausanne-Triage, remise en service Bussigny–Morges ;
- : mise en service du nouveau tronçon à double voie entre Onnens-Bonvillars et Gorgier–St-Aubin ;
- : ouverture au trafic voyageurs des haltes de Biel/Bienne Bözingenfeld/Champs-de-Boujean et Solothurn Allmend[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le Paradis perdu, Marc Dietschy, Éditions Slatkine, 2011
- Cargo magazine n:2, 2010
- GV pour l'enclave de Céligny
- Communiqué de presse des CFF
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Chemin de fer Jura-Simplon
- Ligne Lausanne – Genève
- Ligne Lausanne – Renens
- Ligne de Châtelaine (bif) à la frontière vers Bellegarde
Source de la traduction
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Jurafusslinie » (voir la liste des auteurs).