Liste des commanderies templières en Toscane — Wikipédia
Cette liste recense les anciennes commanderies et maisons de l'Ordre du Temple dans l'actuelle Région de Toscane en Italie[1].
Histoire et faits marquants
[modifier | modifier le code]Les commanderies situées en Toscane faisaient partie de la province d'Italie, territoire qui incluait également la Campanie, le Latium, la Lombardie, Les Marches, l'Ombrie (ou duché de Spolète), le Patrimoine de Saint Pierre, (ou Tuscie lombarde) et l'île de Sardaigne[2]. L'Italie actuelle était divisée en deux, voire, trois provinces avec au sud, la province des Pouilles et celle de Sicile qui furent réunies à certains moments.
Innocent IV confia la gestion des biens de l'église en Toscane à Bonvicino, templier et cubiculaire du pape, qui l'accompagna également lors du concile de Lyon en 1245 et qui semble avoir exercé cette fonction de cubiculaire environ vingt ans, débutant auprès de Grégoire IX et toujours en fonction sous Alexandre IV[3].
Possessions templières
[modifier | modifier le code]* château ⇒ Ch, baillie (Commanderie principale) ⇒ B, Commanderie ⇒ C, Maison du Temple aux ordres d'un précepteur ⇒ M.
Localisation en Toscane (Liens vers les articles correspondants) | |
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Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Elena Bellomo, The Templar order in north-west Italy (1142-c.1330), Leiden /Boston, Brill, , 464 p. (ISBN 978-90-04-16364-5, lire en ligne)
- (en) Elena Bellomo, « The Temple, the Hospital and the Towns of North and Central Italy. », dans éd. Damien Carraz, Les ordres militaires dans la ville médiévale(1100-1350), Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise-Pascal, , 314 p. (ISBN 978-2-8451-6558-8, présentation en ligne)
- (it) Telesforo Bini, Dei tempieri e del loro processo in Toscana, Penne & Papiri, (1re éd. 1845), 58 p. (présentation en ligne)
- Édition originale : (it) Telesforo Bini, « Dei tempieri e del loro processo in Toscana », dans Atti dell'Accademia lucchese di scienze, lettere ed arti, vol. 13, Accademia lucchese di scienze, lettere ed arti, , 509 p. (lire en ligne), p. 396-506
- (it) Fulvio Bramato, Storia dell'Ordine dei Templari in Italia, vol. 1, Atanòr, , 236 p. (présentation en ligne)
- (it) Bianca Capone, Loredana Imperio et Enzo Valentini, Guida all'Italia dei Templari : gli insediamenti templari in Italia, Edizioni Mediterranee, , 327 p. (ISBN 978-88-272-1201-1, lire en ligne), p. 133-154
- (it) E. Cotturi, « Templari in Valdinievole : la Mansio Templi del Colle di Buggiano », dans Giovanni Minnucci, Franca Sardi, Templari : mito e storia : atti del Convegno internazionale di studi alla Magione Templare di Poggibonsi, Siena, 29-31 maggio 1987, A.G. Viti-Riccucci, , 346 p.
- Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », (1re éd. 2005), 664 p., poche (ISBN 978-2-7578-1122-1)
- (en) Anthony Luttrell (rédacteur de l'article), Victor Mallia-Milanes (Directeur) et Malcom Barber (contributeur), The Military Orders : History and Heritage, vol. 3, Aldershot, Ashgate Publishing, , 306 p. (ISBN 978-0-7546-6290-7, lire en ligne), « Hospitaller historiography: Heritages and Heresy »
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 133.
- Bellomo 2008, p. 83.
- Demurger 2008, p. 384, lire sur Google Livres ; (it) Simonetta Cerrini, L'apocalisse dei Templari, Edizioni Mondadori, , 204 p. (ISBN 978-88-520-2883-0, présentation en ligne)Alain Demurger l'appelle « Francesco Bonvicinio » alors que S. Cerrini distingue le cubiculaire Francesco de Bonvicino.
- (en) Malcom Barber, The New Knighthood : A History of the Order of the Temple, Cambridge University Press, , 464 p. (ISBN 978-1-107-60473-5, présentation en ligne), p. 264-265.
- (en) Anthony Luttrell, The Hospitaller State on Rhodes and Its Western Provinces, 1306-1462, Ashgate, (présentation en ligne), p. 374
- Anne Gilmour-Bryson, « A look through the keyhole », dans The Military Orders: History and heritage, Ashgate Publishing, Ltd., , 306 p. (présentation en ligne), p. 128-129 ; Bini 1845, p. 478-485, lire sur Google Livres.
- Luttrell 1999, p. 356, 374.
- Bini 1839, p. 55, lire sur Google Livres
- (it) E. Repetti, Dizionario Geografico, Fisico e Storico della Toscana, vol. I, (lire en ligne), p. 359-361, version digitale en ligne
- Bini 1839, p. 75 (n°7), lire sur Google Livres
- Cotturi 1987, p. 331-335.
- (de) Robert Davidsohn, Forschungen zur geschichte von Florenz, vol. IV, (présentation en ligne), p. 424
- Demurger 2008, p. 157
- Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 135-138.
- Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 146.
- Luttrell 2008, p. 6.
- Bini 1845, p. 402-405, + docs en annexe exple p. 479, voir index nominatif p. 503-506 ; Telesforo Bini, Dei Tempieri in Lucca : Ragionamento storico dell' Accademico ordinario, (lire en ligne), p. 29-44, + docs 4-9 (p. 61-83).
- Gilmour-Bryson 2008, p. 128 ; Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 139-141 ; Bramato 1991, p. 106, 111 ; Bini 1845, p. 403, 433-434, doc. n°9 (p. 479, 481) ; (it + la) Archivio di Stato di Lucca, « 16-11-1274 - S.AGOSTINO (pergamena) », sur www.archiviodistatoinlucca.beniculturali.it (consulté le ).
- Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 134,136,150.
- (it) Massimo Rassu, Ego miles de ordine templi. Ricerche 2010, , 192 p. (présentation en ligne), p. 108-110
- Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 141.
- Luigi Pecori, Storia della terra di San Gimignano, Florence, Tipografia Galileiana, (lire en ligne), p. 437-439.
- Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 152.
- Bramato 1991, p. 108,111
- Mario Ascheri, Riccardo Terziani et Mario Borracelli, Siena e Maremma nel Medioevo, Betti, , 256 p. (ISBN 978-88-86417-71-6, présentation en ligne), p. 22, 135 ; Bramato 1991, p. 111 (note)28 avr. 1224, cf. (it) Mario Borracelli, « La Magione Templare di Frosini e l'importanza delle strade che vi convergevano », dans I Templari: mito e storia : Atti del Convegno internazionale di studi alla Magione templare di Poggibonsi - Siena, 29-31 maggio 1987, (présentation en ligne).
- Bini 1845, p. 485
- Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 151.
- Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 148-151.
- Capone, Imperio et Valentini 1997, p. 150.
- Le toponyme n'existe plus à moins qu'il s'agisse de Montorsoli comme le suggère Bianca Capone. Cette maison se trouvait assurément dans le district de Florence et le diocèse de Fiesole. Mentionnée au cours du procès lorsque son commandeur, Guido de Cietica est interrogé à Florence en octobre 1311[6]. Apparait également dans l'enquête sur les biens templiers confisqués en 1308 mais sous le nom de « Caporsi »[7]. À noter que Luttrell penche également pour Montorsoli mais sans être affirmatif.
- La Mansio Templi de Castillione apparait dans l'Estimo du diocèse de Lucques de 1260 et publié dans Guidi Pietro, Rationes decimarum Italiae nei secoli XIII e XIV. I Tuscia, Città del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana (coll. « Studi e testi »), 1932, LIV‑372 p.; p265
- Cette maison a appartenu aux hospitaliers, mentionnée comme « maison du Temple » dans les chartes de cet ordre qui s'y rapportent, ce qui laisse penser que son origine est templière. Aucun ouvrage récent ne contredit cette hypothèse.
- Une commanderie hospitalière est attestée avant la disparition de l'ordre du Temple: « Dominus frater Corradus preceptor hospitalis Sancti Sepulcri de Florentia sub mansione Sancti Joannis Hierosolimitani » (1292)[12].
- Initialement installés à l'extérieur des fortifications de Florence (Santa Croce, Sud-Est sur les rives du Fiume d'Arno, 43° 46′ 05″ N, 11° 15′ 54″ E), les templiers ont vendu leurs biens en 1252 à l'Ordre des frères mineurs (franciscains) pour s'installer au Nord-Ouest (San Jacopo delle Vigne appelée aujourd'hui San Jacopo in Campo Corbolini, 43° 46′ 35″ N, 11° 15′ 06″ E)[14].
- Information répandue mais qui n'est pas reprise par les historiens spécialistes de l'ordre. Pas de documents officiels attestant de son existence.
- Peut-être l'église San Salvatore (Istia d'Ombrone) (it) compte tenu du vocable mais ce n'est pas formellement attesté et cette église se trouve à plus de six kilomètres au nord-est de Grosseto.
- Anthony Luttrell ne se prononce pas sur l'authenticité de cette information que l'on trouve chez Bianca Capone et Fulvio Bramato (Luttrell 1999, p. 374 (note 158)) ; (Bramato 1991, p. 73). Concernant la fiabilité des informations relatives aux templiers en Italie, Anne Gilmour-Bryson indique que l'on trouve certaines erreurs chez Capone et qu'il faut utiliser l'ouvrage de Bramato avec précaution mais que celui-ci est assez fiable (Gilmour-Bryson 2008, p. 123).