Liste des comtes et vicomtes de Bourges — Wikipédia

Bourges est une ville qui dépendait du duché d'Aquitaine pendant la période mérovingienne. Charles Martel, maire du palais des royaumes francs la prend en , mais Eudes, duc d'Aquitaine la reprend peu après. Pépin le Bref la reprend en et y installe un comte. En , Raoul de Bourgogne, roi des Francs, supprime le comté et en fait une vicomté, relevant directement de la couronne. Au cours du XIe siècle, les vicomté deviennent peu à peu des seigneurs jouant un rôle indépendant du roi de France dans le jeu féodal. Cependant, cette indépendance sera éphémère car cette vicomté est vendue en à Philippe Ier, roi des Francs[1].

Les comtes de Bourges

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vers 585 Bollon ou Ollon, comte de Bourges[N 1] à l'époque du roi Gontran[2] et de Gondovald.
vers 642 Sigeali[2]
vers 700 et 738 Aganus[3]
761-778 Chunibert Ier ou Humbert Ier, nommé par Pépin le Bref en 761. Il semble qu'il se soit allié à l'occasion à Waïfre, duc d'Aquitaine contre Pépin. Plus tard, Charlemagne le remplace par Sturmin[4]. Humbert Ier est peut-être fils du pépinide Godefried et de Pomponia, fille d'Optatus, évêque de Bourges[5]. Il a peut-être épousé une petite-fille d'Aganus[3]. Cependant, certains auteurs font de Chunibert et d'Humbert deux comtes distincts, le premier nommé par Waïfre, exilé de Bourges par Pépin de 763 à 767, et le second nommé par Charlemagne en 778[6],[7].
après 778 Sturmin[4].
Ébroïn, comte en Aquitaine en 800, évêque de Bourges de 789 à 810/820, peut-être fils d'Humbert Ier. Il n'est cependant pas certain qu'il soit comte de Bourges[5].
802-838 Wicfred († 838), peut-être fils d'Ebroïn, descendant certain d'Humbert Ier. Marié à Oda, il est le père d'Aiga, femme de Robert (Nibelungide), comte palatin en 822[5].
???-855 Chunibert II ou Humbert II, dont la veuve se remarie à Charles l'Enfant, roi d'Aquitaine et fils de Charles le Chauve[5],[8].
855-867 Girart de Roussillon (v. 810 † 874)[6],[9].
867-868 Egfried, nommé par Charles le Chauve, et tué par les partisans de Girart[6],[10],[11].
868-872 Girart de Roussillon de nouveau (v. 810 † 874)[6],[12],[13].
872-876 Boson (v. 844 † 887), plus tard roi en Provence[6],[14],[15].
876-878 Bernard de Gothie († apr. 879), marquis de Gothie[16]
878-879 Bernard Plantevelue (841 † 886), parent d'Egfried[17],[18],[19].
879-887 Boson de nouveau[17].
887-889 Hugues († 892) [20],[21].
889-918 Guillaume Ier le Pieux (v. 841 † 918), fils de Bernard Plantevelue[17],[22],[23]
918-926 Guillaume II le Jeune († 926), duc d'Aquitaine, neveu du précédent[17],[23].

En 926, Raoul de Bourgogne, roi de France, supprime le comté et en fait une vicomté, relevant directement de la couronne.

Les vicomtes de Bourges

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à partir de 962 Geoffroy Ier Papabas[17],[24],[25]
Geoffroy II Bosberas[17],[26],[27]
en 1012 et en 1037 Geoffroy III le Noble[17],[27],[28], il avait épousé Edelburge de Déols
Geoffroy IV le Meschin[17],[27],[29]
en 1061 Étienne[17],[30],[31]
en 1090 et jusqu'en 1101 Eudes Herpin († 1130), marié à Mahaut de Sully, fille de Gillon, seigneur de Sully et d'Elberge, fille de Geoffroy IV. En 1101, il vend Bourges à Philippe Ier, roi de France, afin de pouvoir financer son départ en croisades. Il est capturé à la bataille de Rama en 1102. De retour en Europe, il devient moine à Cluny et prieur de la Charité[17],[32],[33].

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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  • (en) Charles Cawley, « « Bourges » (comtes et vicomtes) », dans « Central France – Bourges, Gâtinais, Orléans, Sancerre », ch. 1 : « Bourges » (section A : « Comtes de Bourges » ; section B : « Vicomtes de Bourges »), sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy (consulté le ).

Bibliographie

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Notes et références

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Notes

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  1. ↑ Cette même année en 585, Grégoire de Tours mentionne pour la première fois le nom d'un comte de Bourges, un certain Ollon, Ollo, Ollon ou encore Bollon. On disait de lui, qu'il était " sans scrupule, sournois et violent "….

Références

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  1. ↑ Jacques Péricard, « Les vicomtes de Bourges (ixe-xiie siècle) : Une éphémère émancipation », dans Vicomtes et vicomtés : Dans l’Occident médiéval, Presses universitaires du Midi, coll. « Tempus », , 279–289 p. (ISBN 978-2-8107-0858-1, lire en ligne)
  2. ↑ a et b Pallet 1785, p. 327
  3. ↑ a et b Settipani 2004, p. 189 et 225.
  4. ↑ a et b Pallet 1785, p. 328-9
  5. ↑ a b c et d Settipani 2000, p. 105-9
  6. ↑ a b c d et e France Pittoresque, p. 1
  7. ↑ Art de vérifier les dates, p. 299-300.
  8. ↑ Settipani 1993, p. 310.
  9. ↑ Pallet 1785, p. 330-2
  10. ↑ Pallet 1785, p. 330-1.
  11. ↑ Art de vérifier les dates, p. 300.
  12. ↑ Pallet 1785, p. 332-3
  13. ↑ Art de vérifier les dates, p. 300-1.
  14. ↑ Pallet 1785, p. 332-4
  15. ↑ Art de vérifier les dates, p. 301.
  16. ↑ (en) Charles Cawley, « Bernard (de Gothie) (-apr. 879) », dans « Aquitaine, dukes », ch. 5 : « Comtes de Poitou 778-934 », section B : « Comtes de Poitou [828]-902 (Family of Emenon) », sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy (consulté le ).
  17. ↑ a b c d e f g h i et j France Pittoresque, p. 2
  18. ↑ Pallet 1785, p. 334-338.
  19. ↑ Art de vérifier les dates, p. 301-2.
  20. ↑ Pallet 1785, p. 338-9.
  21. ↑ Settipani 1993, p. 312, note 819.
  22. ↑ Pallet 1785, p. 339-343.
  23. ↑ a et b Art de vérifier les dates, p. 302.
  24. ↑ Pallet 1785, p. 344.
  25. ↑ Art de vérifier les dates, p. 302-5.
  26. ↑ Pallet 1785, p. 345.
  27. ↑ a b et c Art de vérifier les dates, p. 303.
  28. ↑ Pallet 1785, p. 345-7.
  29. ↑ Pallet 1785, p. 347.
  30. ↑ Pallet 1785, p. 347-8.
  31. ↑ Art de vérifier les dates, p. 303-4.
  32. ↑ Pallet 1785, p. 348-352.
  33. ↑ Art de vérifier les dates, p. 304-5.
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