Liste des ducs de Longueville — Wikipédia

Le comté puis duché de Longueville tient son nom de la ville de Longueville-sur-Scie, actuellement dans le département de Seine-Maritime[1]. Il fut donné à Jean bâtard d'Orléans comte de Dunois et vicomte de Châteaudun, fondateur de la Maison d'Orléans-Longueville, mari de Marie d'Harcourt (héritière des vicomté de Melun, comté de Tancarville, seigneurie de Varenguebec, charges de chambellan et connétable de Normandie, seigneurie de Montreuil-Bellay, seigneurie de Gournay, comté de Montgomery (St-Germain, Sainte-Foy), vicomté d'Abbeville, baronnie de Parthenay, principauté de Châtelaillon...). Dunois « bâtard d'Orléans » et Marie d'Harcourt sont les parents du comte François Ier, époux d'Agnès de Savoie, père de François II le premier duc et Louis Ier le deuxième duc, qui suivent. Le titre de comte de Dunois est attaché au duché jusqu'à Charles-Paris ci-dessous.

Le duché non successible en ligne féminime s'éteint en 1694.

Liste des ducs

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  • François II (1478 - ), comte puis duc (1505) de Longueville, comte de Montgommery, comte de Tancarville, vicomte de Melun. Il épousa en 1505 Françoise d’Alençon dont le frère Charles IV était l'époux de Marguerite d'Angoulême, la sœur de François Ier et la grand-mère maternelle d'Henri IV. Françoise d'Alençon se remaria ensuite avec Charles de Bourbon duc de Vendôme (grands-parents paternel d'Henri IV ; frère de François de Bourbon-Vendôme comte de Saint-Pol et mari de la duchesse Adrienne d’Estouteville ; Charles était donc l'oncle de Marie de Bourbon-St-Pol d’Estouteville, qui viendra comme épouse du duc Léonor de Longueville). Sans postérité survivante.


Marie de Nemours (1625-juin 1707), demi-sœur des précédents (fille du duc Henri II et de Louise de Bourbon-Soissons ci-dessus), leur succéda aux comté de Saint-Pol, comté de Dunois, comté de Tancarville, duché d'Estouteville, comté souverain-principauté de Neuchâtel et Valangin jusqu'à sa mort sans héritier direct en 1707, mais pas au duché de Longueville, non successible en ligne féminine, et qui s'éteignit donc en 1694. La succession des autres fiefs, sauf St-Pol vendu en 1705 aux Melun d'Epinoy (Louis II et sa mère Elisabeth-Thérèse ; fondus dans les Rohan-Soubise), se partagea entre :

Neuchâtel et Valangin, dont la succession fut une affaire internationale, passèrent aux rois de Prusse (Frédéric : cf. Le Musée neuchâtelois, 1957), malgré les prétentions de Conti, et même si les d'Albert de Luynes-comtes de Dunois se décorent du titre de prince de Neuchâtel et Valangin.

Notes et références

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  1. Jean-Luc Gazan, Historique des paroisses du canton de Longueville-sur-Scie, 1998

Articles connexes

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