Livry (Calvados) — Wikipédia
Livry | |
L'église Saint-Martin de Parfouru-l'Éclin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Bayeux (Vire depuis 2017) |
Intercommunalité | Communauté de communes Pré-Bocage Intercom |
Statut | commune déléguée |
Maire délégué Mandat | Michel Poret 2020-2026 |
Code postal | 14240 |
Code commune | 14372 |
Démographie | |
Gentilé | Livernois |
Population | 750 hab. (2021) |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 06′ 29″ nord, 0° 45′ 57″ ouest |
Altitude | Min. 90 m Max. 242 m |
Superficie | 23,48 km2 |
Élections | |
Départementales | Aunay-sur-Odon |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Caumont-sur-Aure |
Localisation | |
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Livry est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 750 habitants[Note 1], rattachée depuis le à la commune nouvelle de Caumont-sur-Aure et à l'arrondissement de Vire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Village du Calvados dans la région Normandie, Livry fait partie depuis 2015 du canton des Monts d'Aunay. Son territoire couvre 2 348 hectares.
Jusqu'au , Livry se trouvait dans l'arrondissement de Bayeux. Depuis le , elle appartient à celui de Vire.
La plus grande ville à proximité de Livry est Bayeux située au nord-est de la commune à 20 km. D'autres villes s'y trouvent non loin : Caen (40 km), Saint-Lô (27 km), Torigni-sur-Vire (19 km), Villers-Bocage (10 km), Balleroy (11 km) et Vire (37 km).
L'Aure et son affluent l'Aurette sont les principaux cours d'eau qui traversent le territoire communal de Livry.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Liberiacum en 1024[2].
Le toponyme est issu de l'anthroponyme roman Liberius[3].
Le gentilé est Livernois.
Le nom du village de Parfouru-l'Éclin est attesté sous la forme Parfouru en 1304[2]. Ce toponyme pourrait être issu du latin profundus, « profond », et rivus, « ruisseau »[2]. Saint-Martin-le-Vieux figure sur la carte de Cassini sous la forme St Martin le Vieil[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le vicomte du Bessin y avait au début XIe siècle un château dont il reste la motte.
Gerbold, futur évêque de Bayeux, y a fondé un prieuré au VIIe siècle. Le prieuré est réputé avoir accueilli la sépulture de saint Gerbold. Ruiné, il a appartenu à l'abbaye de Saint-Wandrille[5].
En 1829, Livry (1 203 habitants en 1821[6]) absorbe Saint-Martin-le-Vieux (128 habitants[7]), au nord de son territoire.
Livry s'associe à Parfouru-l'Éclin (147 habitants[8]) au .
Le , la commune de Livry fusionne avec celles de La Vacquerie et de Caumont-l'Éventé pour former la commune nouvelle de Caumont-sur-Aure. Le statut de commune associée de Parfouru-l'Éclin n'est pas transformé en statut de commune déléguée et l'ancienne commune perd ainsi définitivement son existence.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[11]. L'un des conseillers est maire délégué de la commune associée de Parfouru-l'Éclin.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 750 habitants, en évolution de 0 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %). Livry a compté jusqu'à 1 452 habitants en 1806.
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin de Parfouru-l'Éclin des XIIIe et XIVe siècles. Le clocher et le pignon du chœur sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du [15]. Elle abrite un vitrail Meurtre de saint Thomas Becket classé au titre objet[16].
- Église Notre-Dame de Livry. Elle abrite un retable et un groupe sculpté Martyre de sainte Apolline classés au titre objet[17],[18].
- Motte tronconique de Briquessart, flanquée d'une basse-cour séparée de la motte par un fossé, cité au XIe siècle[19]. Le site, situé au sud du village, au hameau de Briquessart, et séparé du plateau par un fossé et un talus, était au début du XIe siècle la possession de Renouf Ier, vicomte du Bessin, qui participa à la révolte des barons normands en 1046[20].
- Château de Parfouru, du XIXe siècle.
- Chapelle du XIIe siècle, dédiée à Sulpice de Bayeux, qui avait le pouvoir de guérir les maladies de peau, notamment infantiles. Une statue de jeune fille, retrouvée non loin de là, orne le mur d'enceinte de la chapelle. Un peu plus loin se trouve la fontaine Saint-Sulpice.
- Château seigneurial du XVIIIe siècle.
-
L'église Saint-Martin. -
L'église Notre-Dame. -
La nef de l'église Notre-Dame. -
Le château de Parfouru. -
La chapelle Saint-Sulpice. -
La nef de la chapelle Saint-Sulpice. -
Le château de Livry.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées
[modifier | modifier le code]- Marin Guéroult Lapalière (Livry, 1745 - 1838), général de brigade de la Révolution française.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 160.
- « Carte de Cassini » sur Géoportail..
- La France pontificale (Gallia christiana), histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l'établissement du christianisme jusqu'à nos jours, divisée en 17 provinces ecclésiastique. Rouen [1].
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Martin-le-Vieux », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Parfouru-l'Éclin », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- « Louis Chatel était maire de 1971 à 1995 », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Liste « Pour un avenir sans mauvaises surprises » », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Livry (14240) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Église de Parfouru-l'Éclin », notice no PA00111500, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Verrière : meurtre de saint Thomas Becket », notice no PM14000551.
- « Retable de l'autel latéral sud : scènes de la Passion, de la Résurrection et du Jugement dernier », notice no PM14000463.
- « Groupe sculpté : Martyre de sainte Apolline », notice no PM14001115.
- Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 68 (Livry).
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 159 (cf. Briquessart).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Résumé statistique de Livry sur le site de l'Insee
- Monographie communale sur le site des Archives départementales du Calvados