Loubaresse (Cantal) — Wikipédia
Loubaresse | |
La ferme Allègre à Loubaresse. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Saint-Flour |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat | Bruno Paran 2016-2020 |
Code postal | 15320 |
Code commune | 15P01 |
Démographie | |
Gentilé | Loubaressois, Loubaressoises |
Population | 402 hab. (2013) |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 56′ 08″ nord, 3° 12′ 38″ est |
Altitude | Min. 726 m Max. 996 m |
Superficie | 28,24 km2 |
Élections | |
Départementales | Neuvéglise |
Historique | |
Fusion | 1er janvier 2016 |
Commune(s) d'intégration | Val d'Arcomie |
Localisation | |
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Loubaresse est une ancienne commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle a fusionné le avec les communes de Faverolles, Saint-Just et Saint-Marc pour constituer la commune nouvelle de Val d'Arcomie[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Cette localité est située dans le massif de la Margeride, au sud du Massif central. Elle se trouve à une heure de Clermont-Ferrand, et à 2 heures de Montpellier. Le territoire est bordé par la Truyère et arrosé par son affluent, le ruisseau d'Arcomie.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Loubaresse provient du terme de langue occitane Lobaressa signifie « lieu hanté par les loups »[2],[3].
Loubaresse est constituée de l'ancienne section de Chaliers « Lou Balax », ce qui peut plus vraisemblablement expliquer l'origine du nom. Le « Balax » signifiant le fossé, la gorge, le ravin.
Histoire
[modifier | modifier le code]La commune avait été créée en 1878 par la division de la commune de Chaliers[4]. En 1973, elle fusionna avec l'ancienne commune de Bournoncles[5], qui resta commune associée jusqu'à la création de la nouvelle commune de Val d'Arcomie.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[8],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 402 habitants, en évolution de −1,71 % par rapport à 2008 (Cantal : −1,19 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le château de Longevialle (XVIIe siècle, ISMH[10]) construit vers 1690 par Antoine Guerin Falcon de Longevialle.
- Le viaduc de Garabit.
- La ferme de Pierre Allègre, écomusée de Margeride. Au cœur du village, cette ferme à l'architecture traditionnelle permet d'imaginer le quotidien d'une famille de paysans de Margeride au XIXe siècle. On découvre la grange, le four à pains, le « cantou » et l'étable[11].
- Le château de Pompignac.
- La ferme Torrette[12].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Préfecture du Cantal, Recueil des actes administratifs - 30 septembre 2015. Page 22, arrêté no 2015-1256 du 30 septembre 2015 portant création d'une commune nouvelle
- (oc) B. Roche, Parlem (Auvèrnha, Velai, Barbonés d'Oc). Revista trimestrala auvernhata, vol. 7/8 « Didonèlas per nòstre temps », Institut d'études occitanes, Clermont-Ferrand, 1980. [lire en ligne]
- Jacques Astor, Dictionnaire des noms de famille et des noms de lieux du midi de la France, Millau, Éditions du Beffroi, , 1293 p. (ISBN 2-908123-59-2, BNF 39034098), pp. 447-448.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bournoncles », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 17 juillet 2014).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Château de Longevialle
- Guide du patrimoine en France : 2 500 monuments et sites ouverts au public, Éditions du patrimoine - Centre des monuments nationaux, , 957 p. (ISBN 978-2-7577-0695-4), p. 35.
- Chassaing, La maison du paysan à Loubaresse, Le Gonfanon n°11, Argha.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Loubaresse sur le site de l'Institut géographique national