Louis Amiel — Wikipédia

Louis Amiel
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Louis Amiel (né le 26 janvier 1800 à Quillan - mort le 26 décembre 1862 à Blois) est un feuilletoniste français[1],[2] qui a réalisé des recherches historiques en compilant ou commentant des documents inédits. Il a contribué à de nombreuses revues au travers de feuilletons ou d'histoires courtes qui lui ont assuré une notoriété. Il a fait reconnaître l'œuvre de Félix Armand : le percement de la route de la Pierre-Lys qui permit d'ouvrir l'accès de la Haute Vallée de l'Aude.

Il débute comme enseignant à Narbonne. À Paris, il devient précepteur des enfants du Prince de Bauffremont (lié à la famille des ducs de Montmorency). Lors de la Révolution de 1830, il se lie aux chefs du parti orléaniste dont François Guizot, ministre de Louis-Philippe. Il devient rédacteur d'un journal du Calvados. Il est blessé lors d'un duel contre un rédacteur d'un journal concurrent du Calvados et renonce à cet emploi pour revenir à Paris. François Guizot le nomme à la Commission de l'Histoire de France (attaché aux travaux historiques à la bibliothèque du roi) ; il publie, par exemple, avec Pierre Varin "Archives législatives et administratives de la ville de Reims" de 1839 à 1853 (10 tomes)[3]. À la suite du décès de son épouse, il doit élever seul leur fils. Il devint un feuilletoniste, et publie dans de nombreux journaux, en plus d'être un des rédacteurs du "Journal de Paris".

Par exemple : En 1838 il publie dans le "Journal des demoiselles" (n° 9) le salon littéraire de Pierre Corneille chez le Duc de Bouillon, (n° 10 d'octobre) le baptême du dauphin futur Louis XIII, et 'Mosaïque' (leçon de morale sur l'injure). En 1840 et 1841 dans "Le Journal des Chasseurs" il fait paraître : "Gaces de la Vigne. Le roman des oiseaux"[4], "Une chasse à l'ours dans les Pyrénées-Orientales"[5], "Les aventures de Jean Blaireau"[6]

En 1838 dans "Une lecture par jour : mosaïque littéraire, historique, morale et religieuse", il publie "Une inondation dans les Pyrénées" [7], texte repris de nombreuses publications et durant tout le XIXe s (par exemple [8],[9]), ainsi qu'au XXe s, il est mentionné par exemple en 1991 dans "Etudes de Lettres" (Université de Lausanne), en 1997 dans "Les Textes d'Action" par Françoise Revaz, en 2001 dans la revue "Pratiques"[10].

Dans le cadre de son chantier de prospection du patrimoine français, il a permis la sauvegarde du château de Puivert (Aude)[11],[12]

Il a consacré à "Félix Armand" une nouvelle publiée dans plusieurs revues entre 1839 et 1850[13]. En 1856, il organise une souscription pour l'érection d'une statue à Félix Armand dans sa ville natale de Quillan[14]. En 1859 il réécrit la nouvelle sur Félix Armand pour en faire un livre "Félix Armand, curé de St Martin-Lys, sa vie, son œuvre"[15] (dont les bénéfices des ventes ont été entièrement consacrés à la souscription pour la statue). C'est en œuvrant à ce projet qu'il souhaitait voir aboutir dès 1863, 1864 au plus tard, qu'il partit de Quillan pour Paris et tomba malade durant le voyage, pour mourir à Blois[1],[2].

Son corps fut rapatrié à Quillan où il fut enterré.

Références externes

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Son nom apparaît dans l'ouvrage "Vies des personnages célèbres de l'Aude" de Jean Girou[16]

La ville de Quillan lui a dédié une de ses rues.

Notes et références

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  1. a et b Louis-Alban Buzairies, « Louis Amiel », Le Courrier de l'Aude,‎ (lire en ligne)
  2. a et b Louis-Alban Buzairies, Biographies Limouxines, Limoux, J. Boute, (lire en ligne), notice XXXI p 213 / 221 "Louis Amiel de Quillan, Feuilletoniste"
  3. Pierre Joseph Varin et Louis Amiel, Archives administratives de la ville de Reims - Collection de pièces inédites pouvant servir à l'histoire des institutions dans l’intérieur de la cité, Paris, Ch. Lahure, 1853 pour ce recueil, 1018 p. (lire en ligne)
  4. Louis Amiel, « Bibliothèque cynégétique - Gaces de la Vigne : Le roman des oiseaux », Journal des chasseurs,‎ , p 188 à 195 (lire en ligne)
  5. Louis Amiel, « Une chasse à l'ours dans les Pyrénées-Orientales », Journal des chasseurs,‎ , p 365 à 374 (lire en ligne)
  6. Louis Amiel, « Les aventures de Jean Blaireau », Journal des chasseurs,‎ , p 395 à 404 (lire en ligne)
  7. Louis Amiel, « Une inondation dans les pyrénées », Une lecture par jour - mosaïque littéraire, historique, morale et religieuse,‎ , p 52 - 53 (lire en ligne)
  8. Vincenzo Leitenitz, Textes classiques de la littérature française extraits des écrivains anciens et modernes à l'usage des italiens, Naples, (lire en ligne), p 219 - 221
  9. Joseph Gischig, Handbuck of Französischen Literatur - Manuel de littérature à l'usage des allemands, Vienne (Autriche), Carl Gerold, (lire en ligne), p 285 à 288
  10. Françoise Revaz, Revue "Pratiques : linguistique, littérature, didactique, n°109-110" - Article "La description dans quelques manuels du dix-neuvième siècle", (lire en ligne), p 51
  11. (https://books.google.fr/books?id=fnFHAAAAYAAJ&pg=PA414 - 1859, « Donjon du château de Puyvert », Revue des sociétés savantes des départements,‎ , p 414 (lire en ligne)
  12. Le Roux de Lincy, « Rapport au comité section d'archéologie - note succincte adressée au Ministre de l'Instruction Publique par Louis Amiel sur les débris du château de Puyvert », Revue des sociétés savantes des départements,‎ , p 173 à 175 (lire en ligne)
  13. Eric Teulière, « Saint Martin Lys - Félix Armand - Revue de presse - statue - Louis Amiel », sur teuliere.github.io.
  14. « Gorges de la Pierre-Lys - Soucription pour la statue de Félix Armand », Courrier de l'Aude,‎ ([https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/FRB110696201_7150/1856/11/13/v0003.simple" et https://teuliere.github.io/statue-felix-armand/statue-felix-armand.html#presse18561115 lire en ligne])
  15. Louis Amiel, Félix Armand, curé de Saint-Martin-Lys: sa vie et son œuvre, Paris, J. Lecoffre et Cie, , 71 p. (lire en ligne)
  16. Jean Girou, Vies des personnages célèbres de l'Aude, Montpellier, Causse, Graille & Castelnau, (lire en ligne), p 176

Lien externe

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