Louis Beaudonnet — Wikipédia
Louis Beaudonnet | ||
Général Louis Beaudonnet en 2010. | ||
Naissance | Verdun (Meuse) | |
---|---|---|
Décès | (à 90 ans) Paris | |
Origine | Français | |
Allégeance | France | |
Arme | Gendarmerie nationale | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1941 – 1981 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale - Guerre d'Indochine - Guerre d'Algérie | |
Distinctions | Grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur Grand-croix de l'ordre national du Mérite Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs Croix de la Valeur militaire | |
modifier |
Louis Beaudonnet, né le à Verdun et mort le à Paris, est un officier général français de la gendarmerie nationale. Il est l'officier de gendarmerie le plus décoré de France jusqu'à sa mort[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Élève du prytanée militaire de la Flèche, il intègre la gendarmerie nationale en 1943 en qualité d'élève à la 4e légion de la garde républicaine à Montluçon après un engagement comme volontaire à partir de 1941 et au sein du 15e groupe de transmission en 1942. Il participe aux combats de la Libération. En , il intègre l’école d'application de la gendarmerie à Melun et gagne par la suite l’Indochine en qualité de chef de détachement.
À partir de 1951, il devient commandant de section du détachement de gendarmerie de l’Afrique-Occidentale française au Togo. En 1953, il est nommé adjoint au commandant du 5e escadron de la 2e légion de marche de la Garde républicaine en Indochine jusqu’où il sert en 1956. À cette date, il est affecté en Algérie comme commandant du 6e escadron de la 10e légion de gendarmerie, où il servira jusqu’au milieu des années 1960.
Il revient pour une courte période en France à la tête du 1er groupe d’escadron de gendarmerie mobile à Bron avant d’être muté à l’état-major de gendarmerie des forces françaises en Allemagne, à Baden-Baden en 1970. En 1976, il est nommé commandant du 2e groupement de gendarmerie mobile à Maisons-Alfort, ville où il résidera jusqu'à sa mort en 2014[2].
Il assurera jusqu'à sa mort la présidence de la section de Maisons-Alfort de l'Association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire dont il fut nommé membre d'honneur.
Il fait ses adieux aux armes en 1981, et meurt le à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce[3].
Décorations
[modifier | modifier le code]Décorations françaises
[modifier | modifier le code]- Grand officier de la Légion d'honneur
- Grand-croix de l'ordre national du Mérite
- Croix de guerre –
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
- Croix de la Valeur militaire
- Croix du combattant volontaire de la guerre de –
- Croix du combattant
- Médaille coloniale
- Médaille de reconnaissance de la Nation.
- Insigne des blessés militaires
Décorations étrangères
[modifier | modifier le code]- Croix de la vaillance avec étoile de vermeil (Vietnam).
Publications
[modifier | modifier le code]- De Verdun à Saïgon. 1923-1954, Service historique de la Défense, 2007, 331 p.
- Capitaine en Algérie, 1956-1966 : Souvenirs, SNHPG, 2012, 485 p.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- SIRPA Gendarmerie, « Cérémonie militaire en hommage au général (2s) Louis Beaudonnet », Gend'info : le magazine de la gendarmerie, no 367, , p. 5 (ISSN 1161-1715, lire en ligne, consulté le ).
- Magazine de la ville de Maisons-Alfort du mois de mais 2014 - page 12
- LeFigaro.fr avec AFP, « Gendarmerie: mort de l'officier le plus décoré », sur Le Figaro, .