Louis Féraud — Wikipédia
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Louis Féraud, né à Gagnières (Gard) le et mort le dans le 8e arrondissement de Paris[1], est un couturier et artiste français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Joseph Henri Féraud (1878-1939), boulanger et de Berthe Louise Domergue (1888-1950). Autodidacte, il est successivement électricien, maître nageur et responsable d'un magasin de sport à Cannes. Arrêté par la Gestapo, il s'évade et décide de changer de métier après avoir été hébergé à Paris par le chroniqueur Yvan Audouard, un autre Arlésien (d'adoption).
En 1947, il crée sa boutique de mode à Cannes et à Paris au 88 faubourg Saint-Honoré.
En 1958, il lance sa maison de couture. Sa renommée vient dans les années 1960 lorsqu'il habille la plastique de Brigitte Bardot. Avec Vadim, Féraud contribue à créer la femme moderne. Sa mode est gaie, naïve et ensoleillée. C’est à cette époque qu’il se lance dans la haute couture. Il est dès lors porté par un tourbillon de bonheur et d’émancipation.
En 1986, c’est la consécration : il reçoit le Dé d'or. Dans ses ateliers, il forme Jean-Louis Scherrer, Margit Brandt et Per Spook (en)[2].
Féraud acquiert également une renommée comme peintre de nus et de paysages et se découvre aussi une âme de romancier. Il fait paraître L’Été des pingouins, aux éditions Julliard, et l’Hiver des fous aux Presses de la Cité. Chez lui se pressent les célébrités du moment, Romain Gary ou Roman Polanski.
Louis Féraud a épousé en premières noces le à Paris (9e arrondissement) Alice Boivin, née le à Paris (15e arrondissement) et en secondes noces, le à Paris (8e arrondissement) Mia Vigoureux-Fonssagrives, dont est issue Martine Dominique Féraud (surnommée Kiki), née le à Arles[3].
Après sa mort, des suites de la maladie d'Alzheimer, il est inhumé dans la cité d'Arles.
Postérité
[modifier | modifier le code]Son nom a été donné à une marque de parfums.
Références
[modifier | modifier le code]- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Eric Wilson, « Jean-Louis Scherrer, French Fashion Designer of the ’60s, Dies at 78 », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- Un parfum de sud, de Luc Antonini, 1996, page 69.