Louis Groult des Rivières — Wikipédia

Louis Groult des Rivières
Louis Groult des Rivières
Portrait présumé de Louis Groult des Rivières, en uniforme de maître de camp, arborant la croix de l’ordre de Saint Louis, vers 1785 (miniature sur ivoire)

Naissance
Moon-sur-Elle
Décès (à 89 ans)
Montfort-l'Amaury
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Garde du Comte d'Artois
Grade Major des Suisses
Général
Années de service 17581823
Commandement Garde du comte d'Artois
Distinctions Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Autres fonctions conseiller général

Louis Groult des Rivières (né le à Moon-sur-Elle, dans le Cotentin et mort à Montfort-l'Amaury), est un officier militaire de la Compagnie des Suisses de Monsieur le comte d’Artois, général de brigade, conseiller général d'Eure-et-Loir, comte[réf. incomplète][1],[réf. incomplète][2].

La famille Groult (ou bien encore Grout) est originaire de Moon-sur-Elle dans le Cotentin (Normandie). Louis Groult des Rivières est le fils de Denis, sieur des Rivières et de Catherine d'Arthenay.

Le , âgé de quatorze ans, il est accepté comme Garde du corps de l'ancien roi de Pologne, Stanislas Leszczynski, devenu duc de Lorraine et de Bar. Le , à 28 ans, il est lieutenant au régiment provincial de Mantes. Sept ans plus tard, en 1778, Groult, devenu capitaine d’infanterie, est admis dans la compagnie des Suisses du comte d'Artois.[réf. nécessaire]

Du fait du mariage de Louis Groult des Rivières avec Françoise Mélanie de La Fare, fille unique du maréchal de France Philippe Charles de La Fare, le , à Paris, son avancement va être plus rapide[réf. incomplète][3].

Louis Groult des Rivières est fait chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1784[réf. incomplète][4].

En 1786, il est maître de camp[réf. incomplète][5]. En 1789, Louis Groult des Rivières figure dans L’état militaire de France pour l'année 1789, de Roussel de la Tour, comme colonel et aide-major en survivance de la Compagnie des Suisses de la Garde Ordinaire du corps de Monseigneur le Comte d'Artois.

Il est présent à l'assemblée de la noblesse des bailliages de Montfort-l'Amaury et de Dreux, le [réf. incomplète][6]. Il n'émigre pas, et, en 1791, est général de brigade, mais à la retraite[7].[réf. nécessaire]

Il se remarie avec Renée Gaudelet, fille de Jean Baptiste, seigneur d'Armenonville[réf. incomplète][8].

Maréchal de camp sous la Restauration

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À son retour, Louis XVIII rétablit la maison militaire du roi de France et, par une ordonnance du , il recrée les compagnies de gardes du corps du comte d’Artois, son frère. Au palais des Tuileries, Monsieur dispose uniquement de 376 hommes. Il choisit comme capitaines les comtes d’Escars et de Puységur. Le premier a été capitaine de ses gardes à Turin, dès le , et a été son compagnon d’infortune pendant presque 25 ans. Louis Groult des Rivières est à nouveau maréchal des camps et armées du roi, et il va être considéré comme étant en activité jusqu’à la mort de Louis XVIII, malgré son âge avancé.

Mais il ne commande ni compagnie, ni état-major. Il vit à Montfort-l'Amaury une partie de l’année, au château de Morville et dans les différentes demeures de ses proches. Il quitte officiellement l'armée en 1824. Il meurt le [9]. Il est inhumé au cimetière de Montfort-l'Amaury (Seine-et-Oise).

Notes et références

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  1. Jacques Lacour, Archives départementales, p. 133
  2. Société d'archéologie de Rambouillet, 1879, p. 241.
  3. La France Généalogique : Index des patronymes, GROULT des RIVIERES LAFAR de POUR CM.
  4. Histoire de L'ordre royal et militaire de Saint-Louis ... jusqu'en 1830, terminée par T. Anne Par Alexandre Mazas, Théodore Anne, p. 409 n.4.
  5. État militaire de France
  6. Société d'archéologie de Rambouillet, 1903, p. 197.
  7. Les compagnies de Gardes du corps du comte d’Artois sont supprimées officiellement le 25 juin 1791
  8. Société d'archéologie de Rambouillet, Mémoires et... 1879, p. 367.
  9. Société d'archéologie de Rambouillet, Mémoires et... 1879, p. 367.

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Bibliographie

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  • Montfort-l'Amaury, de l'an mil à nos jours, Marie Huguette Hadrot, Paris, Somogy, éditions d'art, 2002

Articles connexes

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