Louis Spaak — Wikipédia
Louis Spaak | |
Présentation | |
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Nom de naissance | Jacques Louis Charles Spaak |
Naissance | Bruxelles, République française |
Décès | (à 89 ans) Bruxelles, Belgique |
Nationalité | belge |
Mouvement | néo-palladianisme |
Activités | architecte de la province de Brabant |
Entourage familial | |
Père | Charles Ferdinand Spaak |
Mère | Catherine Antoinette Van Stichel |
Famille | arbre généalogique |
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Louis Spaak, de son nom complet Jacques Louis Charles Spaak, né à Bruxelles le et mort dans sa ville natale le , était un architecte bruxellois.
Biographie
[modifier | modifier le code]Formé à l'Académie des beaux-arts de Bruxelles et à l'Académie des beaux-arts de Paris, il devient après l'indépendance de la Belgique l'architecte de la province de Brabant.
À la suite du concours ouvert en 1842 par ville de Bruxelles, il développe le Grand dépôt de la ville. Ce bâtiment, victime de la bruxellisation, est considéré comme son œuvre majeure.
Il est aussi un des derniers architectes à intégrer le groupement traditionnel des institutions communales (maison communale, école et logement de l'instituteur) dans un même lieu ainsi que le premier complexe communal de Laeken en reste le témoin[1].
Réalisations et projets
[modifier | modifier le code]- 1826 : haras national du royaume uni des Pays-Bas à Walferdange
- 1833-1835 : Société royale d'Harmonie à Verviers[2]
- 1843 : église Sainte-Anne à Auderghem[3]
- 1844-1847 : Grand dépôt du quai du Commerce à Bruxelles, démoli durant la bruxellisation[4],[5]. Cet entrepôt fut inauguré en 1844 par Léopold Ier et une médaille de Laurent Hart rappelle cet événement.
- 1846-1847 : projet de marché couvert pour les bas-fonds de la rue Royale
- 1847 : projet pour un nouveau palais de Justice à Bruxelles. Initialement prévu pour être bâti sur le site des anciennes casernes des Annonciades (rue de Louvain), le projet est abandonné au profit de la réalisation actuelle construite par Joseph Poelaert
- 1849 : projet de voûtement partiel de la Senne
- 1853 : église Saint-Martin à Ganshoren, démolie en 1974[6]
- 1842-1864 : troisième maison communale de Laeken (rue des Palais Outre-Ponts), classée au patrimoine protégé par la Région de Bruxelles-Capitale le [1],[7]
- 1862 : première maison communale d'Etterbeek (avenue d'Auderghem), démolie en 1955 et remplacée par l'actuelle maison communale[8]
- 1863 : première maison communale d'Auderghem (chaussée de Wavre), aujourd'hui démolie[9]
- 1865 : hospice Van Aa chaussée de Boondael à Ixelles, actuellement Résidence Van Aa
- 1866 : rénovation de l'église Saint-Vincent à Evere[10]
- 1877-1879 : les projets de transformation du quartier Ter Arken et Montagne de la Cour à Bruxelles
Ses écrits théoriques
[modifier | modifier le code]- Joseph Moeremans, Jacques Louis Charles Spaak et Édouard Ducpétiaux, Rapport de la commission nommée par le Conseil central de salubrité publique : Pour vérifier l'état des habitations de la classe ouvrière de Bruxelles et pour proposer le moyens de l'améliorer, Bruxelles, Imprimerie de Delevingne et Callewaert, , 20 p. (OCLC 52301683) — lu dans la séance du 6 février 1838
- Louis Spaak, Bruxelles : De la question d'assainissement de la Senne réduite à sa plus simple expression et note complémentaire, Bruxelles, Imprimerie Vanderauwera,
Famille
[modifier | modifier le code]Il est le fils de Charles Ferdinand Spaak (1772-1834), musicien, premier violon de l'orchestre de la troupe de Marie-Christine, gouvernante des Pays-Bas autrichiens, et de Catherine Antoinette Van Stichel née le à Bruxelles. Il est aussi le petit-fils de l'artiste peintre Jacques Spaak et l'arrière-grand-père de l'homme politique Paul-Henri Spaak.
Il épouse à Bruxelles le , Philippine Antoinette Hommel, née le à Bruxelles et y décédée le . Ils eurent comme enfant Charles Spaak, docteur en médecine, chirurgie et accouchement, conseiller libéral d'Ixelles, né le à Saint Josse-ten-Noode et décédé le à Saint Gilles.
Un autre architecte du même nom est Louis Joseph Spaak. Il épousa Elisa Philippe.
Mémoire
[modifier | modifier le code]- La Louis Spaakstraat (« rue Louis Spaak ») à Lennik-Saint-Quentin.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Arrêté gouvernemental classant comme monument la première maison communale de Laeken et son école », sur monument.irisnet.be, (consulté le )
- Sylvie Neven, Carole Carpeaux, « Louis SPAAK. La Société d'Harmonie à Verviers (1833-1835) », Vers la modernité. Le XIXe siècle au Pays de Liège, sur ulg.ac.be, (consulté le )
- « Église Sainte-Anne », Inventaire, sur orgels.irisnet.be, Direction des Monuments et des Sites (consulté le )
- Rixke, « Bruxelles Tour & Taxis », sur rixke.tassignon.be, (consulté le ) : « Digression douanière »
- « Cartes postales anciennes de Bruxelles bassin de l'entrepôt Quais », Cartes postales anciennes de Bruxelles, sur vecu.be (consulté le )
- Valérie Piette, « Les paroisses Saint-Martin et Sainte-Cécile », Ganshoren. Histoire de la commune, sur ganshoren.irisnet.be (consulté le )
- Lander Loeckx, « Photo de la première maison communale de Laeken », sur monument.irisnet.be (consulté le )
- « Hôtel communal. Avenue d'Auderghem 113, 115, 117 », Etterbeek, sur irismonument.be, Direction des Monuments et des Sites de la Région de Bruxelles-Capitale, (consulté le )
- La première maison communale d'Auderghem se trouvait du côté des numéros pairs de la chaussée de Wavre entre le boulevard du Souverain et la rue Émile Idiers.
- Pieter Cnops, Evere, Vroeger - Jadis, t. I, Nieuwkerken-Was, Éditions Het Streekboek, , 214 p. (ISBN 2-660-77300-9, OCLC 31429836), p. 36
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alexandre Du Bois et Élie Brault, Classiques et Romantiques, vol. 3 : L'éclectisme prend la place du style absent - l'architecture de fer, Paris, Henri Pierre Laurens, coll. « Les architectes par leurs œuvres », , 517 p. (OCLC 637115018), p. 199
- Paul Saintenoy, Biographie Nationale de Belgique : Snayers - Stevin, t. 23, Bruxelles, Éditions Bruylant, , 956 p. (OCLC 256104949), Spaak, (Louis-Jacques-Charles), p. 284-285
- Pierre Loze, M. Baugnée et al., Poelaert et son temps, Bruxelles, Crédit communal de Belgique, , 319 p. (OCLC 10005272), Spaak Louis, chap. VI (« Poelaert, ses professeurs, ses contemporains et ses émules »), p. 145-148
- Françoise Jurion-de Waha, Dictionnaire d'Histoire de Bruxelles, Bruxelles, Éditions Prosopon, , Spaak Louis, p. 747-748