Louis de Fabry — Wikipédia

Louis de Fabry de Fabrègues
Marquis de Fabry
Naissance
Aups
Décès (à 78 ans)
Carthagène
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Grade Lieutenant général des armées navales
Années de service 1724
Distinctions Grand-croix de Saint-Louis
Autres fonctions Directeur général de l'arsenal de Toulon

Louis de Fabry de Fabrègues, marquis de Fabry, né à Aups le et mort à Carthagène (royaume d'Espagne) le [1], est un officier de marine et aristocrate français du XVIIIe siècle. Il sert dans la Marine royale sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI et termine sa carrière au grade de lieutenant général des armées navales, avec la Grand-croix de Saint-Louis.

Entré dans la Marine royale en 1724, il est promu au grade d'enseigne de vaisseau en 1742. Fait chevalier de Saint-Louis le , il est lieutenant de vaisseau en 1749, et reçoit son brevet de capitaine de vaisseau en . Nommé major de la marine en 1758 ; il est fait commandeur de Saint-Louis par brevet du et reçoit une pension de 3 000 livres sur le budget de l'ordre[2].

Promu chef d'escadre des armées navales en 1776, il est nommé directeur général de l'arsenal de Toulon la même année, puis commandant de la Marine en 1781. Il est élevé au rang de lieutenant général des armées navales lors de la promotion du et décoré de la Grand-croix de Saint-Louis en .

Il quitte Toulon en avec la flotte anglaise[3] ou en , prend la route de l'Espagne et meurt - en émigration - à Carthagène vers 1796, à l'âge de 81 ans. Il est victime de l'épidémie de typhus qui emporte quantité d'émigrés dans la province de Gérone. Longtemps avant sa mort, Louis de Fabry portait le titre de marquis, qui lui avait été donné dans ses brevets signés par le Roi.

Notes et références

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  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. État Nominatif Des Pensions, Traitemens Conservés, Dons, Gratifications : Qui se payent sur d'autres Caisses que celle du Trésor Royal, volume 1, 1790, p. 109, [lire en ligne]
  3. Vergé-Franceschi 1990, p. 283

Sources et bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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