Lucia Migliaccio — Wikipédia
Duchesse | |
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Duchesse |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Famille | |
Père | Vincent Migliaccio (d) |
Mère | Doreta Borgia (d) |
Conjoints | Ferdinand Ier des Deux-Siciles (de à ) Benedict III Grifeo, Principe di Partanna (d) |
Enfant | Vincenzo Grifeo, IX Prince of Partanna (d) |
Distinction |
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Lucia Migliaccio, duchesse suo jure de Floridia, née le à Syracuse et morte le à Naples, est la seconde épouse de Ferdinand Ier des Deux-Siciles, mais ne fut jamais reine car leur mariage était morganatique[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Lucia Migliaccio est la fille de Vincenzo Migliaccio, duc de Floridia et duc de San Donato, et de Dorotea Borgia e Rau[2], des marquis del Casale. Alors qu'elle a cinq ans, son père et son frère décèdent, ce qui fait d'elle l'unique héritière du titre de sa famille, celui de duchesse de Floridia et baronne de la Cavalera[3].
À 21 ans en 1791, elle épouse à Palerme, en premières noces, Benedetto Grifeo, prince de Partanna avec lequel elle aura sept enfants[4],[2]. Elle est veuve en 1812[2].
Entre 1799 et 1801, elle rencontre Ferdinand Ier pour la première fois en Sicile[5]. Le [5], cinquante jours après la mort de la première épouse du roi, Marie-Caroline d'Autriche, elle épouse Ferdinand Ier, qui a vingt ans de plus qu'elle[2]. Cette union provoqua un scandale considérable. N'étant pas de sang royal, son mariage avec le roi est morganatique[5], ce qui l'empêche d'obtenir le titre de reine et enlève ses enfants de la ligne de succession au trône[2]. Par prudence le roi avait nommé régent son fils aîné.
En 1816, il lui offre la villa Floridiana à Naples[6].
Lucia Migliaccio meurt le au palais Partanna sur la piazza dei Martiri à Naples où elle s'est retirée après la mort de son époux en [2]. Elle est enterrée dans l'église San Ferdinando[2].
Hommages
[modifier | modifier le code]- Johann Wolfgang von Goethe lui dédie son Sizilianisches Lied [Chant sicilien][2].
- Giovanni Meli compose une ode en son honneur nommée Ucchiuzzi niuri.
- Dans le parc historique «Lucia Migliaccio » à Floridia se trouve un musée à sa mémoire[3].
Références
[modifier | modifier le code]- Genealogisches Handbuch des Adels, Fürstliche Häuser IV. "Bourbon". C.A. Starke Verlag, 1956, pp. 8-9.
- (it) Annunziata Buggio, « L'ultimo amore di Ferdinando IV di Borbone: l'amata Lucia Migliaccio », (consulté le )
- Siracusa Turismo, « Floridia: Parco Storico "Lucia Migliaccio" », sur siracusaturismo.net (consulté le )
- Pietro Colletta, Histoire de Naples: depuis Charles VI jusqu'à Ferdinand IV, 1734-1825, Librairie historique de l'advocat, (lire en ligne)
- (it) « Lucia Migliaccio, l’ultimo amore del Re Ferdinando I di Borbone », sur Vomero Magazine (consulté le )
- Stanislas d' Aloe, Naples, ses monumens et ses curiosités: avec une description de Pompei, Herculanum, Stabies, Paestum, Pouzzoles, Cumes, Capoue et des autres endroits célèbres des environs, Imprimerie Virgile, (lire en ligne)
Liens externes
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