Lucien Woog — Wikipédia
Lucien Woog | |
Présentation | |
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Nom de naissance | Lucien Léon Henri Woog |
Naissance | Saint-Gilles-lez-Bruxelles |
Décès | (à 70 ans) Trouville-sur-Mer |
Nationalité | Française |
Activités | Architecte, enseignant |
Formation | École nationale supérieure des arts décoratifs École nationale supérieure des beaux-arts |
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Lucien Woog, né à Saint-Gilles-lez-Bruxelles le et mort à Trouville-sur-Mer le , est un architecte français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Lucien Woog naît français en Belgique, de parents français[1]. Entre décembre 1881 et juillet 1886, il étudie à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris où il est élève de Charles Genuys. En août 1886, il est admis à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il étudie l’architecture dans l'atelier d'Émile Vaudremer jusqu’en novembre 1889[2].
Il est admis au concours du prix de Rome en mars 1889. Attaché à la mission archéologique de l’Afrique du Nord, il travaille à la Direction des antiquités et des arts de Tunis entre 1890 et 1892.
Il est nommé professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris en 1898. Il y enseigne le dessin géométrique et de perspective aux jeunes filles jusqu’en 1915, puis le dessin d’architecture aux jeunes gens de 1915 à sa retraite en 1929.
Installé à Paris, sa carrière d’architecte se déroule entre 1897 et 1936. Il est membre de la Fondation Taylor en 1902, de la Société des artistes français en 1904, de la Société nationale des beaux-arts en 1920 et de la Société des architectes modernes en 1922[3].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Ignace de Cesson à Saint-Brieuc en 1895 : construction de l’édifice[4],[5].
- Établissement thermal de Vichy en 1900 : architecte adjoint pour la construction du grand établissement thermal de première classe[6],[7].
- Opéra de Vichy en 1901 : architecte adjoint pour la construction de l'opéra qui s'ajoute au casino existant[8],[9],[10],[11].
- Salle de spectacle La Cigale à Montmartre en 1905 : la salle et les dépendances sont agrandies et embellies, la façade est refaite[12].
- Source des Célestins à Vichy en 1908 : construction du pavillon[13],[14],[15].
- Théâtre municipal de Tunis en 1910 : transformation de l’édifice ; en récompense, il est fait commandeur de l’ordre du Nichan Iftikhar[16].
- Projet du théâtre municipal de Niort en 1914 : adopté le 5 juin par la municipalité, la déclaration de la Première Guerre mondiale le 3 novembre met un terme au projet qui ne verra jamais le jour[17],[18].
- Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes à Paris en 1925 : construction du monument « Pergola de la Douce France »[19],[20],[Note 1], de la porte d'entrée « Université Constantine »[21] et du pavillon du vitrail[22],[Note 2].
Décorations
[modifier | modifier le code]- : Chevalier de la Légion d'honneur.
- : Officier de l’instruction publique.
- : Commandeur de l’ordre du Nichan Iftikhar.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Le monument comporte 16 bas-reliefs sculptés en taille directe sur le thème des légendes celtiques. Il remporte le grand prix d'architecture de l'Exposition. Installé à Étampes en 1935, restauré en 1995, classé monument historique en 1998, il se trouve désormais dans le square de la Douce France d'Étampes.
- Le pavillon du vitrail a la forme d'un paravent translucide déployé en bordure de Seine.
Références
[modifier | modifier le code]- Anatole de Montaiglon, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Grand palais des Champs-Élysées, Société des artistes français, 1922.
- Louis Thérèse David de Penanrun, Edmond Augustin Delaire et F. Roux, Les architectes élèves de l'École des beaux-arts : 1793-1907, Éditions Legare Street Press, 2022.
- Léna Lefranc-Cervo, Entre norme et liberté : l'architecture du point de vue de la Société des architectes modernes, ENSA de Bretagne, 2020.
- L’église Saint-Ignace de Cesson, Le Télégramme, 12 octobre 2015.
- L'église de Cesson sur le site Église catholique en Côtes d'Armor.
- Claude Loupiac, Gérard Monnier, Christine Mengin et Joseph Abram, L'architecture moderne en France : 1889-1940, Éditions Picard, 1997.
- Bernard Toulier et Caroline Rose, Villes d'eaux : architecture publique des stations thermales, Éditions Dexia, 2002.
- Josette Alviset, Fabien Noble et Antoine Paillet, L'opéra de Vichy : scène fastueuse de la reine des villes d'eaux, Éditions Bleu Autour, 2019.
- Roland Biguenet, Émile Guillaume : le sculpteur de la IIIème République, Éditions Publishroom Factory, 2020.
- L'opéra de Vichy sur le site de la ville de Vichy.
- L'opéra de Vichy sur le site Google Arts and Culture.
- Raphaëlle Doublier, Les aventures de Mercure, 1924, Éditions L'Harmattan, 2014.
- La source des Célestins sur le site du ministère de la Culture.
- Le pavillon de la source des Célestins sur le site Vichy patrimoine mondial.
- La source des Célestins sur le site Vichy mon Amour.
- Le théâtre municipal de Tunis sur le site Halimede.
- Daniel Courant, Théâtres attendus, Éditions des musées de Niort, 1996.
- Théâtre, place de la Comédie sur le site du Wiki de Niort.
- Le monument « Pergola de la Douce France » sur le site du ministère de la Culture.
- Le monument « Pergola de la Douce France » sur le site À nos grands hommes.
- La porte Université Constantine sur le site du ministère de la Culture.
- Véronique David et Jean-Charles Cappronnier, Les pavillons des vitraux aux expositions internationales de Paris en 1925 et 1937, Revue de l'art, numéro 179, 2013.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Abe Kumiko, Lucien-Léon-Henri Woog (1867-1937), architecte, mémoire de maîtrise sous la direction de Bruno Foucart, Université Sorbonne Paris IV, 1998.
Liens externes
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