Lucius Aelius Lamia Plautius Aelianus — Wikipédia
Sénateur romain | |
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Consul |
Naissance | |
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Décès | |
Époque | |
Activités | Homme politique, militaire |
Famille | Plautii Silvani (d) |
Père | |
Mère | Inconnue |
Fratrie | |
Conjoints | Fabia Barbara (d) Domitia Longina |
Enfants | |
Gens |
Lucius Aelius Lamia Plautius Aelianus (c. 45 - 81/96) est consul suffect au cours de l'année 80.
Biographie
[modifier | modifier le code]Lamia est probablement un fils de Tiberius Plautius Silvanus Aelianus. Son nom suggère qu'il a été adopté par un Lucius Aelius Lamia, selon Christian Settipani, il s'agit de son cousin Lucius Aelius Lamia, celui là même qui est coopté parmi les Frères Arvales en 54[1].
Il épouse en premières noces Domitia Longina, la fille de Cnaeus Domitius Corbulo et de sa femme Cassia Longina. Leur fils était probablement Lucius Fundanius Lamia Aelianus ou, le plus probable, il s'agit de son petit-fils maternel, issu de sa fille Plautia et de son épouse Lucius Fundanius, fils de Lucius Fundanius. Leur filles étaient Plautia, Aelia Plautia et Aelia Plautilla.
En 71, Vespasien tente d’arranger un mariage entre son plus jeune fils Domitien et la fille de son fils ainé Titus, Julia Titi[2]. À ce moment, toutefois, Domitien a déjà rencontré et est tombé amoureux de Domitia Longina et parvient à persuader Lamia de divorcer afin de pouvoir l’épouser[2]. Malgré cette désinvolture, l’alliance est prestigieuse pour les deux familles. Le mariage réhabilite la famille de Corbulon et sert la propagande flavienne qui tend à atténuer le succès de Vespasien sous les empereurs julio-claudiens les moins appréciés, en particulier Néron. Au contraire, on insiste sur les liens avec Claude et Britannicus et les victimes de Néron sont réhabilitées[3].
En 80, Titus lui accorde le consulat suffect ce qui peut être perçu comme une insulte envers Domitien[4]. Titus pousse Lamia à se remarier. Lamia aurait alors demandé humoristiquement si « lui aussi cherche une épouse[5] ».
Lamia est mis à mort, sur ordre de Domitien, en raison de plaisanteries faites durant le règne de Titus[6]. Brian Jones estime que cette mise à mort est intervenue peu de temps après l'accession de Domitien à l'empire (81).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Christophe Fulconis, « CONTINUITE GENTILICE ET CONTINUITE FAMILIALE DANS LES FAMILLES SENATORIALES ROMAINES A L'EPOQUE IMPERIALE MYTHE ET REALITE : Addenda I -III », Prosopographica et Genealogica, juillet 2000-octobre 2002 (lire en ligne, consulté le ).
- Jones 1992, p. 33.
- Jones 1992, p. 34.
- Jones 1992, p. 20.
- Jones 1992, p. 184.
- Jones 1992, p. 185.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Brian W. Jones, The Emperor Domitian, Londres, Routledge, , p. 18-20, 33-40 et 184-185.
- Christian Settipani, Continuité gentilice et Continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Linacre College, Oxford University, coll. « Prosopographica & Genealogica », , 597 p. (ISBN 1-900934-02-7)