Jussy (Genève) — Wikipédia

Jussy
Jussy (Genève)
Vue du village.
Blason de Jussy
Armoiries
Jussy (Genève)
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Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Genève Genève
Communes limitrophes Gy, Machilly, Saint-Cergues, Juvigny, Presinge, Meinier
Maire
Mandat
Anne-Françoise Morel (Union pour Jussy)
2020-2025
NPA 1254
No OFS 6626
Démographie
Gentilé Jusserand
Population
permanente
1 193 hab. (31 décembre 2022)
Densité 105 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 15′ 00″ nord, 6° 17′ 00″ est
Altitude 481 m
Min. 431 m
Max. 516 m
Superficie 11,35 km2
Localisation
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Liens
Site web www.jussy.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Jussy est une commune suisse du canton de Genève.

Géographie

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La commune de Jussy s'étend sur 11,35 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitation et d'infrastructure représentaient 9,3 % de sa superficie, les surfaces agricoles 53,9 %, les surfaces boisées 36,3 % et les surfaces improductives 0,5 %[3]. Les surfaces boisées de la commune forment les Bois de Jussy ; ils ont une surface d'environ 430 ha et font de Jussy la commune ayant la surface forestière la plus étendue du canton de Genève.

La commune comprend les hameaux de Jussy-l'Évêque, Lullier, Monniaz - point le plus élevé du canton de Genève (516 mètres d'altitude) - et Sionnet, ainsi que divers mas comme Les Cabrits, Les Peutets, La Léchère, Le Petit-Lullier, Les Mévaux, Les Pauses-Basses, Les Beillans, La Renfile. La commune de Jussy est limitrophe de Gy, Presinge et Meinier, ainsi que de la France (Saint-Cergues, Juvigny).

Le nom de Jussy est d'origine latine : Jussiacum, mot issu du gentilice (nom de la gens) Justius[4] qui correspondait sans doute au nom du propriétaire d'une villa (domaine agricole) de l'époque gallo-romaine. Cette origine étymologique explique le nombre de communes, villages et hameaux qui portent en France le nom de Jussy[5].

La première mention écrite de Jussy qui nous soit parvenue est en latin et date de 1180: Jussiacum Episcopi, c'est-à-dire Jussy de l'évêque[6]. En effet, au Moyen Age, Jussy constituait l'un des trois mandements épiscopaux que l'évêque de Genève détenait en toute propriété[7]. À partir du XIe siècle, l'évêque de Genève exerce les pouvoirs ecclésiastique et temporel sur la ville de Genève et dans ses mandements ; il fait construire une forteresse à Jussy au XIIIe siècle.

Cependant, dès le milieu du XIIIe siècle, les comtes - puis ducs[8] - de Savoie étendent leurs territoires de façon très importante (notamment le Faucigny, le Pays de Gex, le Pays de Vaud, le Comté de Nice, le Genevois et le Piémont), ce qui fait que Genève devient enclavée dans la Savoie. Dès lors, l'histoire de Jussy (ainsi que celle des autres mandements épiscopaux) va dépendre du sort de la lutte politique - et parfois militaire - entre Genève et la Savoie, qui cherche à l'annexer. Dans un premier temps, la Savoie a presque le dessus : sous une pression importante, l'évêque cède en 1290 à la maison de Savoie la forteresse commandant les ponts de l'Île, ainsi que la charge de vidomne; puis, en 1449, le pape confère au duc de Savoie le pouvoir de nomination aux bénéfices majeurs du duché, c'est-à-dire en particulier le droit de choisir les évêques des diocèses de Savoie, y compris celui de Genève[9]; dès lors, les évêques de Genève seront soit des membres de la famille de Savoie, soit des proches.

Dans un second temps, dès le début du XVIe siècle, un certain nombre de négociants genevois groupés autour de Besançon Hugues[10] dans le parti des Eidguenots[11] s'opposent au parti pro-savoyard et, après bien des aléas[12], obtiennent en février 1526 la signature d'un traité de combourgeoisie entre Genève, Fribourg et Berne, aux termes duquel les trois parties se promettent assistance militaire mutuelle en cas d'attaque. Ce succès du parti anti-savoyard et les prêches de Guillaume Farel entraînent en 1533 la fuite du dernier évêque de Genève, puis en janvier-février 1536 l'intervention des troupes bernoises pour libérer Genève bloquée par les partisans de l'évêque et du duc de Savoie, et enfin en mai 1536 l'adoption de la Réforme[13].

Entre 1534 et 1536, la forteresse de Jussy a abrité des partisans de l'évêque et du duc de Savoie. Mais l'arrivée des Bernois entraîna sa reddition et elle fut incendiée en 1536, afin d'éviter qu'elle puisse à l'avenir servir d'abri aux troupes savoyardes. La Réforme fut dès lors imposée à Jussy et dans les autres mandements.

En 1690, une troupe de mercenaires du duc de Savoie pille et brûle Gy, une partie du Crest, La Gara et plusieurs maisons de Jussy.

Le traité de Turin de 1754 rattache les hameaux de Gy et de Sionnet à la commune de Jussy[14].

L'Edit du 12 décembre 1792 accorde notamment aux ressortissants des campagnes - c'est-à-dire de Jussy et des autres Mandements sujets de Genève ("la Seigneurie") - la qualité de citoyens de la République de Genève, ce que la Constitution genevoise du 5 février 1794 confirmera[15]. Jusqu'alors, en effet, seuls les ressortissants de la ville de Genève et de ses "Franchises" (banlieues) pouvaient être bourgeois ou citoyens de Genève et, par conséquent, membres du Conseil général[16]. Ainsi, les habitants de ces communes rurales, qui jusqu'alors avaient été privés de droits politiques, obtiennent dès lors les mêmes droits que les habitants de la ville.

À la suite de la révolution genevoise de 1792, en janvier 1794, au motif d'une altercation entre "englués" et "montagnards" qui avait eu lieu au café de Sionnet, et en raison de rumeurs de conspiration patricienne dans la "Vendée genevoise", le gouvernement genevois (les "Comités provisoires") envoie à Jussy un détachement de 80 soldats, auquel se joignent plusieurs dizaines de membres du club des montagnards, surexcités et en armes: c'est "l'expédition de Jussy". En chemin, des citoyens faisant partie de l'expédition fusillent à Chêne, sans jugement, un jeune tonnelier savoyard du nom de Salomon Burdet, avec lequel ils s'étaient disputés au cabaret à cause d'opinions politiques divergentes. Puis, l'expédition se poursuit et va occuper le village de Jussy, Le Crest et La Gara, pendant plusieurs semaines; les propriétaires de ces deux domaines, MM. Micheli du Crest et Labat, sont emprisonnés à Genève du 24 janvier au 15 février 1794, avant d'être déchargés des accusations sans fondement portées contre eux et libérés[17].

À partir de l'invasion des troupes de la jeune République française en 1798 et jusqu'à la chute de Napoléon Ier en 1814, Genève est annexée à la France et devient le chef-lieu du département du Léman, dont Jussy est une commune.

En mai 1815, Genève - à savoir la ville de Genève avec ses "franchises" (c'est-à-dire les communes de Plainpalais, des Eaux-Vives, du Petit-Saconnex, de Chêne-Bougeries et, partiellement, de Cologny) et ses mandements de Jussy, Peney (aujourd'hui les communes de Satigny, de Dardagny et, partiellement, de Russin), Genthod et Céligny - devient canton suisse[18].

En 1816, le traité de Turin accorde au nouveau canton de Genève notamment les communes savoyardes situées entre Jussy et la ville de Genève, en particulier Meinier, Choulex, Presinge-Puplinge et Chêne[19].

Le nombre d'habitants de la commune de Jussy reste stable entre 1750 et 1850 : environ 900 habitants. Cependant, cette apparente stabilité cache un double fait : d'une part, les jeunes gens, qui éprouvent de grandes difficultés à s'établir dans la commune, sont nombreux à émigrer vers la ville (56% des femmes et 42% des hommes au XIXe siècle) ; d'autre part, la proportion de domestiques et d'ouvriers est croissante : 12,7% en 1797 pour 17,7% en 1834[20].

En 1850, à la suite d'un différend remontant à 1821 relatif à la suppression de l'école de Gy et la construction de l'école communale aux Beillans, Gy (qui faisait partie de Jussy depuis le traité de Turin de 1754) se sépare de la commune de Jussy et forme une nouvelle commune.

Dès le milieu du XIXe siècle, Jussy-l'Eglise devient le centre de la commune, avec notamment la construction du bâtiment des douanes (1850) et celle de la mairie (1878).

En 1891, le service de diligence quotidien est remplacé par une ligne de tramway, qui relie plusieurs fois par jour Genève (Cours de Rive) à Jussy-l'Eglise, par Vandoeuvres et Choulex, en seulement 50 minutes. C'est une véritable petite révolution: le tram permet aux Jusserands de se rendre nombreux en ville et aux citadins de venir à la campagne le dimanche; le transport des marchandises en est aussi grandement facilité, ce qui provoque une intensification des échanges commerciaux (par exemple, le lait produit à Jussy est livré quotidiennement en ville). La ligne de tram sera électrifiée en 1902.

En 1930, pour des raisons financières, cette ligne de tram est supprimée entre Choulex et Jussy, et remplacée par une ligne de bus.

Entre 1916 et 1932, de très importants travaux de drainage ont lieu, notamment à Jussy, Lullier et Sionnet, afin d'assécher les marais et de rendre cultivables les terres en résultant. Le paysage en a dès lors été fortement modifié.

En 1974, le centre horticole de Lullier est inauguré. Il abrite aujourd'hui le Centre de formation professionnelle nature et environnement et une partie de la Haute Ecole du paysage, d'ingénierie et d'architecture (HEPIA).

Depuis 2002, les travaux de renaturation de la Haute-Seymaz - sur la Seymaz, la Touvière, le Chambet, le Chambotton et le nant du Paradis - ont permis aux marais de retrouver leur fonction de rétention d’eau et de protection contre les crues, et ont entraîné une très forte augmentation de la biodiversité (faune et flore)[21].

Population et société

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Démographie

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Jussy compte 1 193 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 105 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 8,1 % (canton : 10,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

Évolution de la population de Jussy entre 1850 et 2020[22],[1]

Éducation et recherche

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Dans le cadre de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), Jussy accueille une partie des formations de la Haute École du Paysage, d'Ingénierie et d'Architecture de Genève (HEPIA, anciennement École d'Ingénieurs de Lullier), spécialisée en agronomie, horticulture, architecture du paysage et gestion de la nature.

La commune accueille également le Centre de Formation Professionnelle Nature et Environnement (CFPNE) appelé également école d'horticulture de Lullier destiné à la formation professionnelle initiale pour les métiers de l'horticulture et de fleuriste.

Administration

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L'exécutif de la commune de Jussy compte trois membres : le maire de la commune et deux adjoints. Les membres sont élus pour une période de cinq ans. L'exécutif de la commune, entré en fonction le , se compose de la façon suivante[23] :

Membres de l’exécutif communal actuel (législature 2020-2025)
Identité Étiquette Fonction Dicastères
Anne-Françoise Morel Unis pour Jussy Maire Finances et Administration générale (déléguée)
Fondation du logement (déléguée)
Personnel des Votations et Élections (déléguée)
Recensement et Naturalisations (déléguée)
Promotion économique (déléguée)
Communication et Représentation (déléguée)
Recensement et Naturalisations (déléguée)
École, Crèche et Jardins d'Enfants (déléguée)
Affaires sociales (déléguée)
Philippe Othenin-Girard Unis pour Jussy Adjoint Agriculture (délégué)
Drainage et Assainissement (délégué)
Eaux et Forêts (délégué)
Gestion des Déchets (délégué)
Urbanisme et Aménagement (délégué)
(délégué)
Développement durable (délégué)
Énergie (délégué)
Agenda 21 (délégué)
Cité de l'Énergie (délégué)
Culture (délégué)
Pompiers (délégué)
Sécurité (délégué)
Stéphane Hostettler Unis pour Jussy Adjoint

Le conseil municipal de Jussy (pouvoir législatif de la commune) compte 13 membres. Les conseillers municipaux sont élus pour une période de cinq ans. Le Conseil municipal exerce des fonctions délibératives et consultatives mais il ne peut pas rédiger des lois. À la suite des élections municipales du , le conseil municipal est renouvelé et est représenté de la manière suivante :

Parti Voix Suffrages en % +/- Sièges +/-
Réunis pour Jussy 346 75,11 % en augmentation 75,11
10  /  13
en augmentation 10
Jussy pour tous 139 24,89 % en augmentation 24,89
3  /  13
en augmentation 3

Liste des maires

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Liste des maires successifs (depuis 2003)
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Luc-Eric Revilliod    
[24] Josef Meyer Unis pour Jussy Adjoint au maire de 2003 à 2011
4 décembre 2016[25] en cours Anne-François Morel Unis pour Jussy Adjointe au maire de 2011 à 2016

Culture et patrimoine

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Il y avait au Moyen Âge trois châteaux à Jussy:

  • Le château de l’évêque, forteresse bâtie au XIIIe siècle dans un bourg fortifié (qui comptait une trentaine de maisons au XIVe siècle), entouré de fossés avec ponts-levis, était situé dans l'actuel hameau de Château-L’Evêque (à environ 500 m. de l'église de Jussy). L'évêque de Genève y séjournait périodiquement, mais le château était toujours occupé par l’officier commandant la place et un personnel nombreux. Après la reddition de la garnison épiscopale pro-savoyarde aux Bernois en 1536, le château fut incendié par ces derniers pour ne pas le laisser aux Savoyards; puis, en 1602, pour les mêmes raisons, ses ruines furent rasées sur ordre du Conseil de Genève; il semble cependant qu'au XIXe siècle on voyait encore des traces des fossés[26].
  • Situé dans le vignoble, le château du Crest d'origine ancienne fut détruit en 1590. Le bâtiment actuel fut construit en 1621 par Agrippa d'Aubigné, sur les fondations anciennes. Le donjon carré date de 1880.
  • Le château de Lullier[27], maison forte avec fossés et pont-levis construite au XIVe siècle, était situé en face du mas Mévaux (lieu-dit "Les Mévaux")[28]. Ce château était propriété de la famille des Nobles de Jussy[29], à laquelle appartenait la clarisse Jeanne de Jussie[30], auteur d'une chronique de l'établissement de la Réforme à Genève, Le Levain du calvinisme; un chemin porte son nom depuis 1978[31]. Le domaine du château fut divisé en 1536 entre les membres de la famille, puis vendu. La maison forte tomba peu à peu en ruines. Il n'en reste aucune trace aujourd'hui.

L'église dédiée à Marie-Madeleine remonte aux IXe – Xe siècles; elle fut agrandie aux XIe – XIIe siècle puis au XVIe et son clocher date de 1726. A l'intérieur, les stalles sont aux armes du cardinal de Brogny[32]. Des fouilles menées en 1973 ont permis de retrouver les traces d'un premier sanctuaire de l'époque carolingienne. La paroisse passa à la Réforme en 1536.

Le domaine de La Gara, voisin du château du Crest, existe depuis le XIVe siècle au moins. Après son incendie de 1690 par l'armée du duc de Savoie, la maison de maître fut reconstruite et achevée en 1755: un corps principal flanqué de deux ailes, à la française.

Construite en 1725 comme maison de gardes forestiers par l'Hôpital de Genève qui était propriétaire de la forêt de Jussy[33], la Maison de la Forêt appartient aujourd'hui à l’État et sert en particulier de local aux gardes-faune.

Le parc, qui occupe la partie nord du centre horticole de Lullier, est ouvert au public : roseraie, lagune.

Le Domaine des Bois, villa de verre sur structure en acier construite entre 1960 et 1965 par l'architecte Jean-Marc Lamunière, au chemin des Communes, sur une parcelle de 4 ha en zone agricole, est le "seul domaine de plaisance d'architecture du XXe siècle qui ait été construit selon la tradition bourgeoise des villas de campagne"[34]. Victime de travaux de transformation vidant le bâtiment de sa substance intérieure dans les années 1990, la maison est restée à l'abandon.

Construit entre 1982 et 1984, le Centre sportif des Beillans est l’œuvre des architectes Paul Waltenspühl et Erwin Oberwiler.

Bibliographie

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  • Marc Peter, Genève et la Révolution. Les Comités provisoires (28 décembre 1792 - 13 avril 1794), Genève 1921.
  • André Corbaz, Un coin de terre genevoise. Mandement et chastellenie de Jussy-L'Evêque, Genève 1916, réimpression Slatkine 1993.
  • Pierre Baertschi, Matthieu de La Corbière, Alès Jiranek, Luc-Eric Revilliod & Anne-Marie Viaccoz-de Noyers, Jussy. Facettes d'un patrimoine, DAEL & Ed. Slatkine, Genève 2000.
  • Matthieu de La Corbière, Martine Piguet & Catherine Santschi, Terres et châteaux des évêques de Genève. Les Mandements de Jussy, Peney et Thiez des origines au début du XVIIe siècle, Genève et Annecy 2001.
  • Louis Binz, Une histoire de Genève. Essais sur la cité, Ed. de La Baconnière, Genève 2016.
  • Céline Garcin et al., Miscellanées jusserandes, Art Editions Suisse, Genève 2019.
  • Marcellin Barthassat, Yves Bach, Christian Meisser, Daniel Kunzi & Jacques Menoud, Entre Terre et Eau. Renaturation de la Haute-Seymaz, Ed. Infolio, Genève 2020.

Articles externes

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Liens externes

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Références

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  1. a b et c « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a b et c « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
  4. Mot que l'on peut traduire par "homme juste, équitable, raisonnable". Cf. Henry Suter: Glossaire des noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, version du 18 décembre 2009, en ligne, consultée le 9 juin 2021: http://henrysuter.ch/glossaires/topoJ0.html
  5. Notamment en Haute-Savoie, mais aussi en Moselle, dans l'Aisne, l'Yonne et le Cher.
  6. Cette mention est faite dans un acte de donation d'une terre sise à Jussy, acte passé en 1180 par Guillaume de Faucigny en faveur de l'abbaye d'Abondance (cf. A. Corbaz, Mandement et chastellenie de Jussy-L'Evêque, Genève 1916, réimpression 1993, p. 16).
  7. Martine Piguet: "Mandement" in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 23.06.2008, en ligne: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/010359/2008-06-23/, article consulté le 08.06.2021.
  8. En 1416, l'empereur du Saint Empire romain germanique Sigismond érige le comté de Savoie en duché (cf. Sandra Coram-Mekkey, Alain Becchia & Dominique Zumkeller: "Savoie" in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 15.01.2015, en ligne: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/006641/2015-01-15/, article consulté le 09.06.2021).
  9. L'une des compensations accordées en 1449 par le pape Nicolas V au duc Amédée VIII de Savoie pour avoir abdiqué du trône pontifical auquel ce dernier avait été élu en 1439 par le concile de Bâle et couronné sous le nom de Félix V (cf. Bernard Andenmatten: "Félix V" in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 10.04.2006, en ligne: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/012614/2006-04-10/, article consulté le 08.06.2021).
  10. Cf. Micheline Tripet: "Hugues, Besançon" in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 06.09.2005, en ligne: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/028565/2005-09-06/, article consulté le 09.06.2021.
  11. De l'allemand Eidgenossen, qui signifie Confédérés.
  12. Notamment le "meurtre judiciaire" de Philibert Berthelier (1519), puis d'Amé Lévrier (1524): cf. Louis Binz: Une histoire de Genève, Genève 2016, p. 40.
  13. Jean Calvin n'arrive à Genève que deux mois plus tard, en juillet 1536. Cependant, à Pâques 1538, Farel et Calvin sont bannis de Genève à cause de disputes sur l'autorité de l'Eglise et de l'Etat. Finalement, en 1540 le Conseil de la ville se décide à rappeler Calvin, qui revient en 1541 et y restera jusqu'à sa mort en 1564. (Cf. Francis Higman: "Calvin, Jean" in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 17.09.2009, en ligne: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/011069/2009-09-17/, article consulté le 09.06.2021.)
  14. Alfred Perrenoud, "Parents, grands-parents et parenté à Jussy au tournant du XIXe siècle" in Barbara Roth-Lochner, Marc Neuenschwander & François Walter (dir.), Des archives à la mémoire - Mélanges d'histoire politique, religieuse et sociale offerts à Louis Binz, éd de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Genève, Genève, 1995, pp. 303 à 323, cf. p. 311.
  15. Cf. Marc Peter, Genève et la Révolution. Les Comités provisoires (28 décembre 1792 - 13 avril 1794), Genève 1921, p. 22-23.
  16. Cf. Walter Zurbuchen, "Les écharpes des maires genevois" in Revue du Vieux Genève, 1983, p. 60 ss.
  17. Cf. Marc Peter, Genève et la Révolution. Les Comités provisoires (28 décembre 1792 - 13 avril 1794), Genève 1921, p. 291-314, et André Corbaz, Un coin de terre genevoise. Mandement et chastellenie de Jussy-L'Evêque, Genève 1916 (réimpression 1993), p, 262 et ss.
  18. Cf. Paul-F. Geisendorf, « D'une explication historique du paysage genevois », Genava - revue d'histoire de l'art et d'archéologie, N° 11, Genève 1963 - https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=gen-001:1963:11::614.
  19. En fait, quatorze communes sont cédées à Genève par la Savoie-Sardaigne lors du traité de Turin de 1816: Hermance, Corsier-Anières, Collonge-Bellerive, Meinier, Choulex, Presinge-Puplinge, Chêne, Veyrier-Troinex, Carouge, Lancy, Bernex-Onex-Confignon, Compesières, Aire-la-Ville, Avusy-Laconnex-Soral (cf. Paul-F. Geisendorf: "D'une explication historique du paysage genevois" in Genava : revue d'histoire de l'art et d'archéologie, N° 11 - 1963).
  20. Alfred Perrenoud, "Parents, grands-parents et parenté à Jussy au tournant du XIXe siècle" in Barbara Roth-Lochner, Marc Neuenschwander & François Walter (dir.), Des archives à la mémoire - Mélanges d'histoire politique, religieuse et sociale offerts à Louis Binz, op. cit., pp. 311-312.
  21. Cf. La fiche publiée par l'Etat de Genève en 2008, qui tire le bilan de 10 ans de renaturation de la Haute-Symaz: http://etat.geneve.ch/geodata/SIEAU/RENAT/ETAT_SEYMAZ.pdf
  22. « Évolution de la population des communes 1850-2000 » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
  23. « Jussy en ligne: Exécutif », sur www.jussy.ch (consulté le )
  24. Céline Garcin, « Jussy devra prochainement élire un nouveau maire », La Tribune de Genève,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  25. Céline Garcin, « A Jussy, l'adjointe est devenue maire tacitement », La Tribune de Genève,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  26. André Corbaz, Mandement et chastellenie de Jussy-L'Evêque, Genève 1916, réimpression Slatkine 1993, pp. 29-39.
  27. Lullier est un nom d'origine latine: Lulliacum, mot issu du gentilice Lullius, qui correspondait sans doute au nom du propriétaire d'une villa de l'époque gallo-romaine. Cf. Henry Suter: Glossaire des noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, version du 18 décembre 2009, en ligne, consultée le 10 juin 2021: http://henrysuter.ch/glossaires/topoL1.html
  28. André Corbaz, Mandement et chastellenie de Jussy-L'Évêque, Genève 1916, réimpression Slatkine 1993, pp. 41-51.
  29. L'orthographe du nom a évolué au cours du temps: Jussi, Jussie, Jussier, Jussiez, Jussy.
  30. Cf. Lucienne Hubler: "Jussie, Jeanne de" in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 30.10.2006, en ligne: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/018708/2006-10-30/, article consulté le 10.06.2021.
  31. « Chemin Jeanne-de-Jussie | Noms géographiques du canton de Genève », sur ge.ch (consulté le )
  32. Guide culturel de la Suisse, Zürich, Ex Libris, , 445 p., p. 190
  33. L'Hôpital de Genève fut propriétaire de la forêt de Jussy entre 1664 et 1856.
  34. cf. Patrimoine suisse Genève: http://www.patrimoinegeneve.ch/index.php?id=2025&mobiletest=0&tx_wfqbe_pi1%5Buid%5D=200

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