Lutte aux Jeux olympiques antiques — Wikipédia

photographie couleurs d'un espace en terre battue au milieu de colonnes.
La palestre d'Olympie.

La lutte (πάλη / pálê) est une épreuve gymnique figurant au programme des Jeux olympiques antiques à partir des 18e jeux de Le vainqueur recevait une couronne d'olivier.

Les adversaires au début du combat.
Une tentative de renverser l'adversaire.

La lutte est une des épreuves les plus importantes des Jeux olympiques antiques[1]. Elle apparaît lors des 18es jeux de  ; elle est alors la seule épreuve à ne pas être une course, avec le pentathlon introduit lors de ces mêmes jeux[2]. En 632 av. J.-C. une épreuve de lutte pour « enfants » fut ajoutée au programme olympique[3].

Les épreuves se déroulaient le 4e jour des Jeux les premiers siècles. À partir du Ier siècle apr. J.-C., elles sont probablement passées le 5e jour[2]. Elles avaient lieu sur un espace dédié appelé skamma, comme le pugilat et le pancrace, probablement aménagé sur le stade, mais aucune trace n'en a été retrouvée[4]. Les adversaires étaient tirés au sort par paire. Il y avait deux séries de lettres inscrites chacune sur un objet ressemblant à un gros haricot. Les lutteurs prenaient une lettre au hasard : ceux qui avaient tiré la même s'affrontaient : alpha contre alpha ; bêta contre bêta ; etc. Si les sportifs étaient en nombre impair, celui qui n'avait pas d'adversaire était dit « éphédros » (« reste assis ») et attendait le tour suivant[5].

Au début du combat, les deux lutteurs sont debout, face à face, d'où parfois le nom alternatif de l'épreuve : orthopálê[6]. Leurs fronts se touchent[6]. Leurs mains sont jointes. La technique de Léontiscos de Messana, victorieux deux fois au Ve siècle av. J.-C., qui retournait les doigts de ses adversaires juste avant le début du combat, a été ensuite interdite[2],[3],[7]. Cette position de départ est appelée « systasis » (littéralement « debout ensemble »). L'objectif est de mettre l'adversaire au sol. Les lutteurs tentent alors d'attraper leur adversaire par les épaules ou la taille pour trouver le point de levage[6]. Le lutteur qui renverse son adversaire est alors autorisé à mettre un genou à terre[2],[6]. La victoire est acquise lorsque les épaules de l'adversaire ont touché trois fois le sol[2],[3].

Un lutteur victorieux sans avoir affronté son adversaire était dit « akoniti », littéralement « victoire sans poussière ». Une légende rapporte que lors de Jeux, peut-être en , Milon de Crotone aurait remporté la couronne olympique sans avoir à affronter qui que ce soit ; ses adversaires ayant préféré déclarer forfait plutôt que l'affronter[3].

Un lutteur qui remportait le même jour lors des mêmes jeux la lutte et le pancrace était considéré comme « successeur d'Héraclès (oi aph' Héracléous). Celui-ci lors des premiers Jeux qu'il aurait refondés aurait en effet remporté et la lutte et le pancrace. L'athlète était aussi dit « paradoxonikès », « vainqueur extraordinaire »[8],[9],[10]. Seuls huit lutteurs au cours de l'histoire des Jeux ont réussi cet exploit : Kapros, fils de Pythagore, d'Élis (), Aristoménès (?) de Rhodes (156 av. J.-C.), Prôtophanès de Magnésie (), Straton, fils de Khorragos, d'Alexandrie (68 av. J.-C.), Marion, fils de Marion, d'Alexandrie (52 av. J.-C.), Aristéas (ou Ménandre) de Stratonicée (13 apr. J.-C.), Nicostratos d'Aigéai (Cilicie) (37 apr. J.-C.) et Dionysos, fils de Sotes, de Séleucie (149 apr. J.-C.)[11],[12].

Un lutteur qui en plus des Jeux olympiques remportait une couronne aux trois autres jeux de la « période » (περίοδος) (les jeux isthmiques, les jeux néméens et les jeux pythiques) dans l'espace d'une olympiade (les quatre ans d'une édition des Jeux olympiques à la suivante) était dit « periodonikès »[13].

Vainqueurs connus

[modifier | modifier le code]
Jeux et date Nom Origine Principales sources antiques Principales listes et références contemporaines Autre(s) victoire(s) et remarques
18es jeux de Eurybatos Sparte Pausanias (5, 8, 7). Moretti notice 22, Golden, p. 65. Premier vainqueur depuis l'introduction de l'épreuve.
37es jeux de Hipposthénès Sparte Pausanias (3, 13, 9 ; 3, 13, 15 et 5, 8 9). Moretti notice 61, Golden, p. 84. Lutte des enfants
39, 40, 41, 42 et 43es jeux de 624 à 608 av. J.-C. Hipposthénès Sparte Pausanias (3, 13, 9 ; 3, 13, 15 et 5, 8 9). Moretti notices 66, 68, 70, 73 et 75, Golden, p. 84. Père d'Hétoimoclès
47es jeux de 592 av. J.-C. Hétoimoclès Sparte Pausanias (3, 13, 9). Moretti notices 82-86, Golden, p. 81-82. Lutte des enfants
48, 49, 50 et 51es jeux de 588 à 576 av. J.-C. Hétoimoclès Sparte Pausanias (3, 13, 9). Moretti notices 82-86, Golden, p. 81-82. Fils d'Hipposthénès
60es jeux de 540 av. J.-C. Milon Crotone Simonide, Épigramme, Anthologie palatine, 24 ; Diodore de Sicile, Bibliothèque historique (12, 9, 5-6) ;
Pausanias (6, 14, 5-8) ; Eusèbe de Césarée, Chronique, Livre I, 202-205.
Moretti notice 115, Golden, p. 103, Roubineau 2016. Lutte des enfants
61 (?), 62, 63, 64, 65, 66 et 67es (?) jeux
entre 536 ou 532 av. J.-C. et 520 ou 516 voire 512 av. J.-C.
Milon Crotone Simonide, Épigramme, Anthologie palatine, 24 ; Diodore de Sicile, Bibliothèque historique (12, 9, 5-6) ;
Pausanias (6, 14, 5-8) ; Eusèbe de Césarée, Chronique, Livre I, 202-205.
Moretti notices 122, 126, 129, 133, 139, Golden, p. 103, Roubineau 2016. Diverses hypothèses proposent des dates variables.
67es jeux de 512 av. J.-C. Timasithéos ou Masithéos Crotone Pausanias (6, 14, 5). Moretti notice 145, Golden, p. 103, Roubineau 2016. Diverses hypothèses contestent cette victoire.
68es jeux de 508 av. J.-C. Kallithélès Sparte Pausanias (6, 16, 6). Moretti notice 149.
71es jeux de 496 av. J.-C. Exainétos Agrigente Moretti notice 167.
74es jeux de 484 av. J.-C. Télémacos Pharsale Moretti notice 190, Golden, p. 76. Frère du pancratiste Hagias.
Aurait tué son adversaire pour remporter la couronne.
« Periodonikès ».
75es jeux de 480 av. J.-C. (?)kon Argos Papyrus Oxyrhynchus 222. Moretti notice 204. Lutte des enfants
76es jeux de 476 av. J.-C. (?) Maroneia Papyrus Oxyrhynchus 222. Moretti notice 213.
76es jeux de 476 av. J.-C. Théognétos Égine Pausanias (6, 9, 1) ; Papyrus Oxyrhynchus 222. Moretti notice 217, Golden, p. 163. Lutte des enfants.
Victoires probables à Delphes et à l'Isthme.
77es jeux de 472 av. J.-C. (?)ménès Samos Papyrus Oxyrhynchus 222. Moretti notice 226.
78es jeux de 468 av. J.-C. Epharmostos Oponte Papyrus Oxyrhynchus 222. Moretti notice 239, Golden, p. 60. Periodonikès.
Une victoire à Delphes en 466 av. J.-C.,
trois victoires à l'Isthme et deux à Némée.
78es jeux de 468 av. J.-C. (?)émos Parrhasia (Arcadie) Papyrus Oxyrhynchus 222. Moretti notice 243. Lutte des enfants
79es jeux de 464 av. J.-C. Phérias Égine Pausanias (6, 14, 1). Moretti notice 255, Golden, p. 133. Lutte des enfants.
Considéré trop jeune en 468 av. J.-C. :
dut attendre 464 av. J.-C.
80es jeux de 460 av. J.-C. Amésinas Barcé (?) Julius Africanus, Olympiade. Moretti notice 261, Golden, p. 8. Vacher, la légende veut qu'il s'entraînait en
combattant un taureau.
80es jeux de 460 av. J.-C. Alkimédon Égine Pindare 8e Olympique. Moretti notice 264. Lutte des enfants
81 et 82es jeux de 456 et 452 av. J.-C. Léontiscos Messine Pausanias (6, 2, 10 et 6, 4, 13). Moretti notices 271 et 285, Golden, p. 96. Sa technique de retourner les doigts de ses adversaires
a été ensuite interdite.
Une victoire à Delphes.
81es jeux de 456 av. J.-C. Phrynich(os) Athènes Papyrus Oxyrhynchus 222. Moretti notice 275. Lutte des enfants
82es jeux de 452 av. J.-C. Kléodoros ? Papyrus Oxyrhynchus 222. Moretti notice 289. Lutte des enfants
83es jeux de 448 av. J.-C. Chimon Argos Pausanias (6, 9, 3) ; Papyrus Oxyrhynchus 222. Moretti notice 298, Golden, p. 37 et 161. Défait Taurosthénès pour la couronne.
Ce dernier l'emporte aux Jeux suivants.
Néron a emporté à Romela statue
honorant à Argos sa victoire olympique.
83es jeux de 448 av. J.-C. Polynikos Thespies Papyrus Oxyrhynchus 222. Moretti notice 302, Golden, p. 138. Lutte des enfants.
Meurt lors de la bataille de Délion en 424 av. J.-C.
84es jeux de 444 av. J.-C. Taurosthénès Égine Pausanias (6, 9, 3). Moretti notice 308, Golden, p. 37 et 161. Vaincu par Chimon en 448 av. J.-C.
il prend sa revanche.
85 et 86es jeux de 440 et 436 av. J.-C. Théopompe II Iraia Pausanias (6, 10, 4). Moretti notice 313, Golden, p. 164. Fils de Théopompe, vainqueur olympique du pentathlon,
neveu de Damarétos, vainqueur olympique de l'hoplitodromos.
86es jeux de 436 av. J.-C. Pantarcès Élis Pausanias (5, 11, 3 et 6, 10, 6). Moretti notice 318, Golden, p. 128. Lutte des enfants.
Amant de Phidias,
modèle d'une de ses statues à Olympie.
90es jeux de 420 av. J.-C. Amertas (?) Élis Pausanias (6, 8, 1). Moretti notice 337, Golden, p. 8. Lutte des enfants.
Victoire en catégorie adultes aux Jeux pythiques
91es jeux de 416 av. J.-C. Nikostratos Iraia Pausanias (6, 3, 11). Moretti notice 344. Lutte des enfants.
94es jeux de 404 av. J.-C. Symmachos Élis Pausanias (6, 1, 3). Moretti notice 353.
95es jeux de 400 av. J.-C. Baukis (?) Trézène Pausanias (6, 8, 4). Moretti notice 358.
95es jeux de 400 av. J.-C. Euthyménès (?) Ménale (Arcadie) Pausanias (6, 8, 5). Moretti notice 362, Golden, p. 66. Lutte des enfants ;
victoire chez les adultes en 392 av. J.-C.
96es jeux de 396 av. J.-C. (?)os Corinthe Papyrus d'Oxyrhynque 2381 Moretti notice 367c.
96es jeux de 396 av. J.-C. Archédamos Élis Pausanias (6, 1, 3). Moretti notice 369. Lutte des enfants
97es jeux de 392 av. J.-C. Euthyménès (?) Ménale (Arcadie) Pausanias (6, 8, 5). Moretti notice 377. Victoire en catégorie « enfants » en 400 av. J.-C.
98es jeux de 388 av. J.-C. Aristodamos Élis Pausanias (6, 3, 4). Moretti notice 383, Golden, p. 16. Deux victoires à Delphes et Némée.
Peut-être l'historien des Jeux olympiques Aristodamos d'Élis.
99es jeux de 384 av. J.-C. Narycidas ou Tharycidas Phigalie Pausanias (6, 6, 1). Moretti notice 392, Golden, p. 108. Periodonikès.
Avant sa victoire olympique, aurait gagné
deux fois à Delphes et Némée et trois fois à l'Isthme.
102es jeux de 372 av. J.-C. Xénoklès (?) Ménale (Arcadie) Pausanias (6, 9, 2). Moretti notice 408, Golden, p. 177. Lutte des enfants.
Triompha de ses quatre adversaires
sans jamais avoir touché le sol des épaules.
105es jeux de 360 av. J.-C. Agénor (?) Thèbes Pausanias (6, 6, 2). Moretti notice 427. Lutte des enfants
106, 107, 108 et 109es jeux de 356 à 344 av. J.-C. Chairon ou Chaeron Pellène Pausanias (7, 27, 7). Moretti notices 432, 437, 443 et 447, Golden, p. 33. Nommé tyran de Pellène par Antipater en 332-331 av. J.-C.
112 et 113es jeux de 332 et 328 av. J.-C. Chilon Patras Pausanias (6, 4, 6). Moretti notices 461 et 465, Golden, p. 37. Periodonikès.
Deux victoires à Delphes, quatre aux jeux isthmiques et trois à Némée.
115es jeux de 320 av. J.-C. Hermésianax (?) Colophon Pausanias (6, 17, 4). Moretti notice 475, Golden, p. 80. Lutte des enfants.
Peut-être le grand-père d'Ikasios, vainqueur en 256 av. J.-C.
118es jeux de 308 av. J.-C. Séléadas (?) Sparte Pausanias (6, 16, 6). Moretti notice 487.
121es jeux de 296 av. J.-C. Amphiarès Sparte Papyrus d'Oxyrhynque 2082. Moretti notice 515.
121es jeux de 296 av. J.-C. (So)siadès Tralles Papyrus d'Oxyrhynque 2082. Moretti notice 519. Lutte des enfants.
127es jeux de 272 av. J.-C. Nykarchos (?) Élis Moretti notice 540.
127es jeux de 272 av. J.-C. Kratinos (?) Égira Pausanias (6, 3, 6). Moretti notice 541 , Golden, p. 45. Lutte des enfants.
128es jeux de 268 av. J.-C. Alexinikos (?) Élis Pausanias (6, 17, 7). Moretti notice 544. Lutte des enfants.
131es jeux de 256 av. J.-C. Ikasios (?) Colophon Pausanias (6, 17, 4). Moretti notice 557, Golden, p. 80. Lutte des enfants.
Peut-être le petit-fils d'Hermésianax vainqueur en 320 av. J.-C.
133es jeux de 248 av. J.-C. Lastratidas (?) Élis Pausanias (6, 6, 3). Moretti notice 562. Lutte des enfants,
deux victoires à Némée : une en catégorie enfants et une en catégorie « adultes ».
135es jeux de 240 av. J.-C. Euanoridas (?) Élis Pausanias (6, 8, 1). Moretti notice 570 , Golden, p. 63. Lutte des enfants.
Victoire à Némée.
Fut ensuite hellanodice.
141es jeux de 216 av. J.-C. Paeonios Élis Pausanias (6, 15, 10). Moretti notice 583 , Golden, p. 121. Lutte des enfants à Delphes.
Lutte et pugilat des adultes le même jour à Delphes.
Vaincu par Kapros lors des Jeux suivants.
142es jeux de 212 av. J.-C. Kapros Élis Pausanias (5, 21, 10 et 6, 15, 4). Moretti notices 587-588, Golden, p. 33. Victoire au pancrace le même jour,
le premier « successeur d'Héraclès ».
Il défait pour les couronnes Paeonios à la lutte
et Clitomachos au pancrace.
144es jeux de 204 av. J.-C. Damocratès (?) Ténédos Pausanias (6, 17, 1). Moretti notice 596.
147es jeux de 192 av. J.-C. Cle(it)ostratos Rhodes Moretti notice 607, Golden, p. 40. Célèbre pour sa clé d'étranglement.
152es jeux de 172 av. J.-C. Agésistratos Lindos Moretti notice 615. Lutte des enfants.
154es jeux de 164 av. J.-C. Lysippe (?) Élis Pausanias (6, 16, 7). Moretti notice 621. Lutte des enfants.
156es jeux de 156 av. J.-C. Aristoménès Rhodes Pausanias (5, 21, 10). Moretti notices 629-630, Golden, p. 16. Victoire au pancrace le même jour,
« successeur d'Héraclès ».
162es jeux de 132 av. J.-C. Ménodoros (?) Athènes Inscriptions à Athènes et Délos. Moretti notice 645, Golden, p. 102. Periodonikès (?).
Victoires en lutte et pancrace à Delphes et Némée.
172es jeux de Prôtophanès Magnésie du Méandre Pausanias (5, 21, 10). Moretti notices 666-667, Golden, p. 141. Victoire au pancrace le même jour,
« successeur d'Héraclès ».
177es jeux de Isidoros Alexandrie Moretti notice 686, Golden, p. 88. Periodonikès sans que ses épaules aient touché terre.
177es jeux de Apollophanès Kyparissia Moretti notice 690. Lutte des enfants.
178es jeux de Straton Alexandrie Pausanias (5, 21, 9 et 7, 23, 5). Moretti notices 700-701, Golden, p. 160-161. Victoire au pancrace le même jour, « successeur d'Héraclès »,
periodonikès.
179es jeux de Straton Alexandrie Pausanias (5, 21, 9 et 7, 23, 5). Moretti notices 703, Golden, p. 160-161. Cette victoire en était peut-être en pancrace ;
les sources ne permettent pas de le déterminer.
182es jeux de Marion Alexandrie Pausanias (5, 21, 10). Moretti notices 709-710, Golden, p. 101. Victoire au pancrace le même jour, « successeur d'Héraclès ».
192es jeux de Polyctor Élis Pausanias (5, 21, 16). Moretti notice 733, Golden, p. 138. Lutte des enfants.
Son père Démonicos a payé Sosander de Smyrne, le père d'un adversaire de Polyctor pour faire gagner celui-ci.
Les deux pères ont été condamnés à de lourdes amendes et à offrir deux zanes : l'un à Élis et l'autre à Olympie.
194es jeux de Polyxénos Zante Moretti notice 737. Lutte des enfants.
198es jeux de 13 apr. J.-C. Aristéas ou Ménandre Stratonicée Pausanias (5, 21, 10). Moretti notices 747-748, Golden, p. 16. Victoire au pancrace le même jour, « successeur d'Héraclès ».
204es jeux de 37 apr. J.-C. Nicostratos Aigéai (Cilicie) Pausanias (5, 21, 10). Moretti notices 762-763, Golden, p. 111. Victoire au pancrace le même jour, « successeur d'Héraclès ».
207, 208 et 209es jeux de 49, 53 et 57 apr. J.-C. Tibérius Claudius Patrobius Antioche Moretti notices 774, 779 et 784, Golden, p. 40. Periodonikès,
une victoire à Delphes, deux à Némée, deux ou trois à l'isthme et
plusieurs dans de nombreux autres concours isolympiques.
219es jeux de 97 apr. J.-C. Markos Antioche Moretti notice 828. Lutte des enfants.
229es jeux de 137 apr. J.-C. (Herma)goras Magnésie du Sipyle Peut-être le père de M. Aurélius Hermagoras
vainqueur en 177 apr. J.-C.
Moretti notice 853. Victoire aux Panathénées.
232es jeux de 149 apr. J.-C. Dionysos Séleucie (laquelle ?) Moretti notice 861.
236es jeux de 165 apr. J.-C. M. Aurélius Chrysippus Smyrne Moretti notice 872, Golden, p. 22. Periodonikès.
239es jeux de 177 apr. J.-C. M. Aurélius Hermagoras Magnésie du Sipyle Moretti notice 880. Peut-être le fils d'Hermagoras vainqueur en 137 apr. J.-C.
29 victoires lors de Jeux « sacrés »
(dont trois à Némée et deux à l'Isthme)
et 127 lors d'autres concours.
243 et 244es jeux de 193 et 197 apr. J.-C. Marcus Aurélius Asclépiadès Alexandrie Moretti notices 894 et 898, Golden, p. 22. Peut-être deux fois periodonikès.
247es jeux de 209 apr. J.-C. Gérénos (?) Naucratis Philostrate, Sur la Gymnastique. Moretti notice 907, Golden, p. 70. Après avoir fêté pendant deux jours sa victoire olympique,
serait mort d'avoir repris trop tôt l'entraînement à l'insistance de son entraîneur.
248es jeux de 213 apr. J.-C. Aurélius Hélix Phénicie Moretti notices 911 et 915, Golden, p. 22-23. Remporte le pancrace en 217 apr. J.-C.
Cherchait le doublé « héracléen » lors de ces Jeux, mais manqua le début de l'épreuve de lutte
de la faute des juges selon lui.
287es jeux de 369 apr. J.-C. Philuménos Philadelphie de Lydie Moretti notice 943. Sa victoire à la lutte n'est pas certaine ; il aurait peut-être remporté le pugilat ou le pancrace.
Dernier vainqueur connu avec certitude.
Dates inconnues Anauchidas Élis Pausanias (5, 27, 12 ; 6, 14, 11 et 6, 16, 1) Moretti notices 948-949, Golden, p. 9. Lutte des enfants puis lutte des adultes
d'après Pausanias qui a vu sa statue à Olympie.
Date inconnue Dionysid(oros) Mylasa (?) Moretti notice 957. Lutte des enfants.
Date inconnue Nicasylos Rhodes Pausanias (6, 14, 1). Moretti notice 973, Golden, p. 110. Âgé de 18 ans, ne put participer à la lutte des enfants ;
dut s'inscrire dans l'épreuve des adultes qu'il remporta.
Victoire à l'Isthme et Némée.
Mort à 20 ans sur le chemin de retour vers Rhodes.
Date inconnue Phillès Élis Pausanias (6, 9, 4) Moretti notice 975. Lutte des enfants.
Pausanias a vu sa statue à Olympie.
Date inconnue Proklès Andros Pausanias (6, 14, 3) Moretti notice 976. Lutte des enfants.
Pausanias a vu sa statue à Olympie.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Golden, p. 175.
  2. a b c d et e Golden.
  3. a b c et d Miller 2004, p. 50.
  4. Miller 2004, p. 49.
  5. Miller 2004, p. 49-50.
  6. a b c et d Miller 2004, p. 46-48.
  7. Moretti 1959, p. 98 et 100 (notices 271 et 285).
  8. Golden 2004, p. 128-129.
  9. Roubineau 2016, p. 34.
  10. Pierre Grimal, Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Grands dictionnaires », (1re éd. 1951) (ISBN 2-13-050359-4), p. 197b.
  11. Roubineau 2016, p. 35.
  12. Moretti 1959, p. 141, 145, 147-148, 150, 151, 153, 155 et 164 (notices 587-588, 629-630, 666-667, 700-701, 709-710, 747-748, 762-763 et 861).
  13. Golden 2004, p. 130-131.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]