Lyon Populaire — Wikipédia

Lyon Populaire
Logo de Lyon Populaire.
Histoire
Prédécesseur
Bastion social (directement)
Groupe union défense – Lyon (indirectement)
Organisation
Membres

Lyon Populaire 30-40 (selon StreetPress)[1]

Jeunesse Lyon Populaire 15 (selon StreetPress)[2]
Président
Eliot Bertin[Depuis quand ?]
Idéologie
Positionnement
Site web

Lyon Populaire est un groupe d'ultradroite lyonnais, appartenant à la mouvance nationale-révolutionnaire, fondé en 2019.

Lyon Populaire est fondé en 2019, après la dissolution du Bastion social par le gouvernement cette même année[3].

En mars 2022, selon Rue89 Lyon, trois membres du groupe participent, aux cotés de militants néonazis, à l'agression de militants antifascistes à Clermont-Ferrand[4].

En février 2024, le fondateur du groupe est placé en détention provisoire, accusé d'avoir participé à une attaque contre un local associatif[5],[6].

En mars 2024 la préfecture du Rhône interdit un forum du groupe, évoquant des symboles apparentés au nazisme, la présence d'invités appartenant à l'ultradroite et le risque d'affrontement avec des mouvements d'extrême gauche[3],[5]. Malgré l'interdiction préfectorale, le forum a lieu — sous forme réduite — sur la commune de Thurins[3].

En 2024, des militants écologistes se sont opposés à Lyon Populaire, les qualifiant d'écofascistes[7],[3].

L'organisation possède un mouvement de jeunesse d'une quinzaine de membres, fondé en avril 2024 appelé « Jeunesse Lyon Populaire »[8].

Lyon Populaire est lié à la Mouvance nationale-révolutionnaire (NR) et à la mouvance identitaire. Sa ligne est radicalement hostile à l'immigration non-européenne, notamment pendant l'Affaire Lola Daviet et l'Affaire Thomas Perotto où les membres ont collé des affiches contre l'immigration et en participant à des manifestations non-autorisée[9].

Selon l'historien Nicolas Lebourg — qui évoque à leur sujet une radicalité antisémite — « le fond idéologique reste très clairement celui du fascisme »[10].

Le groupe soutient le nationalisme écologique[3].

Sur la guerre russo-ukrainienne, Lyon Populaire se positionne en faveur de l'Ukraine et engage une collecte pour les réfugiés Ukrainiens après le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine par la Russie[4] ; un de leur militant a combattu en Ukraine dans le régiment Azov[11].

Sur le conflit israélo-palestinien, à l'instar de toute la mouvance NR, Lyon Populaire se positionne en faveur des Palestiniens, puis des Libanais durant la guerre Israël-Hezbollah[réf. nécessaire].

Références

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  1. « CartoFaf : La cartographie de l’extrême droite radicale française », sur Streetpress.
  2. « À Lyon, la Cocarde lycée vire néofasciste ».
  3. a b c d et e « Ultradroite : Interdit à Lyon, le forum de Lyon populaire s’est tenu à Thurins », sur 20 Minutes, (consulté le ).
  4. a et b Arthur Weil-Rabaud, « Extrême droite : collecte pour l’Ukraine le matin à Lyon, baston l’après-midi à Clermont-Ferrand », sur Rue89Lyon, (consulté le ).
  5. a et b « Pourquoi la préfecture du Rhône a-t-elle interdit un forum organisé par un groupe d'ultra-droite nationaliste à Lyon », sur lamontagne.fr, .
  6. Le Monde avec AFP, « Attaque d’une conférence propalestinienne à Lyon : sept membres de l’ultradroite locale mis en examen », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  7. Moran Kerinec, « À Lyon, les écologistes bataillent contre l’extrême droite écofasciste », sur Reporterre, le média de l'écologie, .
  8. StreetPress, « À Lyon, la Cocarde lycée vire néofasciste », sur StreetPress (consulté le ).
  9. Elian Delacôte et Marie Allenou, « France Inter diffuse un reportage sur l’extrême droite à Lyon sans évoquer sa violence », sur Rue89Lyon, (consulté le ).
  10. Arthur Weil-Rabaud, « Lyon Populaire : un trait d’union entre néonazis et Manif pour tous », sur Rue89Lyon, (consulté le ).
  11. Arthur Weil-Rabaud, « De Lyon à la guerre en Ukraine : itinéraire d’un militant néonazi lyonnais », sur Rue89Lyon, (consulté le ).