Mário Jardel — Wikipédia

Mário Jardel
Image illustrative de l’article Mário Jardel
Biographie
Nom Mário Jardel de Almeida Ribeiro
Nationalité Brésilien
Naissance (51 ans)
Fortaleza (Brésil)
Taille 1,88 m (6 2)
Poste Attaquant
Parcours junior
Années Club
1989-1990 Ferroviário AC
1991-1992 CR Vasco da Gama
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1992-1994 CR Vasco da Gama 075 0(36)[1]
1995-1996 Grêmio Porto Alegre 090 0(79)
1996-2000 FC Porto 175 (167)[2]
2000-2001 Galatasaray SK 043 0(34)
2001-2003 Sporting Portugal 062 0(66)
2003-2004 Bolton Wanderers 012 00(3)
2004 Ancône Calcio 003 00(0)
2004 Newell's Old Boys 003 00(0)
2005 Deportivo Alavés 000 00(0)
2005-2006 Goiás EC 005 00(1)
2006 SC Beira-Mar 013 00(4)
2007 Anorthosis Famagouste 007 00(2)
2007 Newcastle United Jets 011 00(0)
2008 Criciúma EC 017 00(6)
2009 Ferroviário AC 006 00(5)
2009 América Fortaleza 011 00(8)
2010 EC Flamengo Piauí 016 0(12)
2010 Tcherno More Varna 008 00(1)
2010-2011 Rio Negro Manaus
1992-2011 Total 557 (424)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1993 Brésil -20 ans 001 00(0)[3]
1996-2001 Brésil 010 00(1)[4]
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.

Mário Jardel de Almeida Ribeiro, ou simplement Mário Jardel est un footballeur international brésilien né le à Fortaleza (Brésil).

Il est le parfait exemple de l'attaquant type « renard des surfaces », il ne participe pas souvent au jeu et n'a pas une grosse pointe de vitesse mais il a un sens des déplacements très aiguisé et un excellent jeu de tête, aidé en cela par sa grande taille (1,88 m) et une détente de 1,20 m[5].

Jardel commence à jouer au football très tôt, taquinant la balle dès l'âge de 3 ans dans les rues de Fortaleza, sa ville natale[6]. Il joue également au beach-volley sur les plages du Nordeste, ce qui lui permettra d'améliorer sa détente[5].

Il commence sa carrière professionnelle à Vasco de Gama lors de la saison 1993-1994. Il rejoint le club brésilien de Grêmio en 1995[7]. Avec 10 buts marqués en 13 matches de championnat lors de sa première année à Grêmio, il contribue au titre national de l'équipe[8]. Il remporte également la Copa Libertadores 1995, compétition dont il est le meilleur buteur avec 12 réalisations[9].

Champion du monde junior en 1993 en Australie sous les couleurs du Brésil, il connaît sa première sélection en A en contre la Russie[7].

En 1996, il part tenter sa chance en Europe au FC Porto.

Débuts au Portugal

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Il fait le bonheur du FC Porto durant 4 saisons où il marqué 154 buts en 167 matchs toutes compétitions confondues. Il y remporte 3 titres consécutifs de champion du Portugal en 1997, 1998 et 1999[8]. Il est également 4 fois sacré meilleur buteur du championnat portugais[10]. En 2000, il emmène le club en quarts de finale de la Ligue des Champions terminant meilleur buteur de la compétition avec 10 buts[7].

Il remporte par ailleurs le Soulier d'or sous les couleurs de Porto en 1999[7].

Galatasaray et Sporting

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En juillet 2000 il est transféré au club turc de Galatasaray SK pour la somme de 16 millions d'euros. Dès son arrivée, il signe le but décisif qui permet à Galatasaray de remporter la Supercoupe de l'UEFA face au Real Madrid[11] Malgré des problèmes d'adaptation et problèmes musculaires[12], il réalise une belle saison avec le club turc, inscrivant 34 buts dont 6 en Ligue des champions[13]. L'équipe se hisse en quarts de finale où elle est défaite par le Real Madrid.

À l'été 2001, il est annoncé tout proche de l'Olympique de Marseille, à tel point que plusieurs journaux annoncent son transfert comme conclu[5],[14]. Toutefois, des dissensions, notamment sur la question du salaire, empêchent le transfert de se conclure[15].

C'est finalement au Sporting Clube de Portugal qu'il signe à l'intersaison 2001. Avec le club de Lisbonne, il signe le doublé Coupe-championnat. En finale de la Coupe, c'est lui qui inscrit le but décisif face à Leixões[16]. Il remporte en outre un deuxième Soulier d'or européen avec le Sporting, grâce à un 42 buts marqués en 30 rencontres disputées[17]. En 2001-2002, il entre dans le Top Dix des Meilleurs buteurs de l’histoire du football en Europe toutes compétitions confondues, se plaçant à la deuxième place, avec 55 buts en 42 matchs.

Descente aux enfers

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Au milieu de la saison 2002/2003, alors qu'il joue sa deuxième saison au Sporting, il vit très mal son divorce et fait une profonde dépression[18]. Le grand buteur qui a été connu au Portugal perd ensuite toutes ses qualités et erre de club en club à la suite de son départ du Sporting en 2003.

En 2003, il rejoint la Premier League en signant aux Bolton Wanderers pour 1,5 million de Livres[19]. Son expérience anglaise se révèle un échec : en 12 apparitions, il ne marque que trois buts, tous en Coupe de la Ligue anglaise. À la mi-saison, il est prêté à Ancône, puis laissé libre de tout contrat par le club anglais[20].

Il quitte alors l'Angleterre pour rejoindre le club argentin des Newell's old boys[21]. Il quitte le club argentin pour signer au Deportivo Alaves la saison suivante mais quitte le club espagnol moins d'un mois après la signature de son contrat[22].

Après un essai infructueux à Nancy lors de l'été 2005, il signe en septembre pour le club brésilien de Goias[23]. En , il retourne au Portugal pour un contrat d'un an sous les couleurs de Beira-Mar[24]. Jardel y effectue 12 apparitions et marque 3 buts avant que le club et le joueur ne s'entendent pour mettre fin au contrat avant son terme[25].

En , Jardel conclut un contrat de 5 mois avec le club chypriote Anorthosis Famagusta[26].

À l'intersaison 2007, il rejoint les Newcastle Jets dans le championnat australien mais l'aventure tourne au fiasco : après 11 apparitions sans le moindre but marqué, et plusieurs ratages spectaculaires devant le but adverse, il est débarqué à la mi-saison par l'entraîneur Gary Van Egmond[27]. Le club finira par remporter le championnat.

En 2008, il révèle avoir pris régulièrement de la cocaïne à la suite de son divorce. Il affirme toutefois que la prise de drogue était toujours dans un cadre récréatif et non sportif[20],[28].

Début 2009, il revient au club de ses débuts, Ferroviario[29], club du championnat brésilien de série C.

Pour la saison 2010-2011, il signe pour Cherno More Varna, club du championnat bulgare A PFG. Il y reste six mois et retourne au Brésil. Il signe alors au Rio Negro, club évoluant dans le championnat local d'Amazonie[30].

En 2011, à l'âge de 38 ans, il décide de prendre sa retraite en tant que joueur et annonce son souhait de devenir entraîneur[31].

En , Jardel est élu à l'Assemblée législative de l'État du Rio Grande do Sul[32].

En 2016, la commission d'éthique de cette assemblée a engagé une procédure de cassation de son mandat, à la suite d'accusations pour extorsion de fonds, emplois fictifs et détournements de fonds publics. Après enquête, la commission de constitution et de justice de l'État du Rio Grande do Sul a confirmé la demande de destitution. Elle a été approuvée à l'unanimité par les députés de l'assemblée en .

En équipe du Brésil

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But international

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Date Lieu Adversaire Évolution du score Résultat Compétition
1 Stade Rajamangala, Bangkok, Thaïlande Thaïlande 6 - 0 7 - 0 Match amical

Distinctions individuelles

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Statistiques

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Statistiques individuelles[33]
Saison Club Pays Championnat Coupes nationales Coupes Continentales Sélection Brésil
1993 CR Vasco da Gama Série A 2 matchs 3 matchs - -
1994 CR Vasco da Gama Série A 13 matchs / 3 buts 7 matchs / 3 buts - -
1995 Grêmio Porto Alegre Série A 13 matchs / 10 buts 10 matchs / 4 buts 14 + 1 matchs / 12 + 0 buts (CL + CI) -
1996 Grêmio Porto Alegre Série A - 6 matchs / 1 but 1 match / 1 but (RS) -
1996 - 1997 FC Porto Primeira Divisão 31 matchs / 30 buts 2 matchs[34],[35] 8 matchs / 4 buts (C1) 3 matchs
1997 - 1998 FC Porto Primeira Divisão 30 matchs / 26 buts 3 matchs / 1 but[36],[37] 5 matchs / 3 buts (C1) -
1998 - 1999 FC Porto Primeira Divisão 32 matchs / 36 buts 1 match[38] 6 matchs / 2 buts (C1) 1 match
1999 - 2000 FC Porto Primeira Liga 32 matchs / 38 buts 4 matchs / 4 buts[39],[40] 13 matchs / 10 buts (C1) 3 matchs / 1 but
2000 - 2001 Galatasaray SK Turkiye 1.Lig 24 matchs / 22 buts ? 16 + 1 matchs / 9 + 2 buts (C1 + SU) 3 matchs
2001 - 2002 Sporting Portugal Primeira Liga 30 matchs / 42 buts 5 matchs / 7 buts 6 matchs / 6 buts (C3) -
2002 - 2003 Sporting Portugal SuperLiga Galp Energia 19 matchs / 11 buts 2 matchs / 1 but - -
2003 - 2004 Bolton Wanderers FA Premier League 7 matchs 5 matchs / 3 buts - -
Ancône Calcio Serie A 3 matchs - - -
2004 - 2005 Newell's Old Boys Torneo Apertura 3 matchs ? - -
Deportivo Alavés Segunda División - - - -
2005 Goiás EC Série A 4 matchs / 1 but - - -
2006 - 2007 Beira-Mar Bwin Liga 12 matchs / 3 buts 1 match / 1 but[41] - -
Anorthosis Famagouste FC Cypriot First Division 7 matchs / 2 buts ? - -
2007 - 2008 Newcastle United Jets FC A-League 11 matchs ? - -
2008 Criciúma EC Série B 16 matchs / 4 buts - - -
2009 Ferroviário AC Série D 9 matchs / 2 buts - - -
América de Fortaleza Campeonato Cearense 3 matchs - - -
2010 EC Flamengo Série D - - - -
2010 - 2011 Tcherno More Varna A PFG 8 matchs / 1 but - - -
2011 Rio Negro Série A2 - - - -
Total 308 matchs / 231 buts 49 matchs / 25 buts 71 matchs / 49 buts 10 matchs / 1 but

Références

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  1. « Fiche de Mário Jardel », sur leballonrond.fr
  2. (pt) « Fiche de Mário Jardel », sur ForaDeJogo.net
  3. (en) « Fiche de Mário Jardel », sur fifa.com
  4. (en) « Fiche de Mário Jardel », sur national-football-teams.com
  5. a b et c "Avec Jardel, l'OM s'offre un crack", le Parisien, 30 juin 2001
  6. "« Je suis presque unique » JARDEL, attaquant brésilien de Galatasaray", le Parisien, 12 septembre 2000
  7. a b c et d « Fiche de Mário Jardel », sur L'Équipe.fr
  8. a et b Jardel's out of bounds, the Observer, 30 avril 2000
  9. Fiche de Mario Jardel sur le site du Grêmio Foot-Ball Porto Alegrense
  10. Le Portugal, une pointure sans pointes, Libération, 12 juin 2000
  11. "2000: Jardel doubles up for Galatasaray", UEFA.com
  12. "Mario Jardel rêve d'un grand club européen", Le Soir, 4 février 2002
  13. « L'OM s'entend avec Galatasaray sur le transfert de Mario Jardel à Marseille », TVA Nouvelles, 29 juin 2001
  14. « OM : Jardel va signer », Maxifoot.
  15. « OM : pourquoi Mario Jardel n’a jamais signé », FootMercato, 22 février 2009.
  16. Jardel strike lands Sporting Portuguese double, ESPN, 13 mai 2002
  17. « FC Porto VS Sporting CP : un point commun, beaucoup de différences » sur le site de la FIFA
  18. (en) Stephen Bierley, « Jardel set for fast learning curve as Allardyce adds conditional clause », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  19. Bolton banking on a once brilliant Brazilian, The Telegraph, 15 août 2003
  20. a et b "Bolton old boy Jardel lifts the lid on cocaine abuse in football", Daily Mail, 28 avril 2008
  21. Jardel joins Newell's old boys, SBS, 14 juin 2004
  22. Jardel abandons Alaves after less than a month, ESPN, 22 février 2005
  23. Goias : Signature de Jardel, Football 365, 16 septembre 2005
  24. Jardel returns to Portugal with Beira Mar, ESPN, 17 juillet 2006
  25. Jardel leaves struggling Beira-Mar, UEFA.com, 11 janvier 2007
  26. Jardel tries his luck in Cyprus, UEFA.com, 18 janvier 2007
  27. The best and worst A-League imports, News.com.au, 22 octobre 2012
  28. Former Jets striker confesses cocaine ruined his life, Sydney Morning Herald, 1er mai 2008
  29. De retour à Ferroviaro
  30. "Jardel joue toujours", SoFoot, 23 décembre 2010
  31. Mario Jardel: "Je veux devenir entraîneur", Gentside, 1er octobre 2011
  32. Ex-Beira-Mar Mário Jardel e Danrlei eleitos deputados, Site du club de Beira-Mar, 8 octobre 2014
  33. « Fiche de Mário Jardel », sur footballdatabase.eu
  34. Jardel en demi-finale de la Coupe du Portugal 1997
  35. Jardel lors de la finale de Supercoupe portugaise 1996
  36. Jardel lors de la finale de la Coupe du Portugal 1998
  37. Jardel lors de la finale de Supercoupe portugaise 1997
  38. Jardel lors de la finale de Supercoupe portugaise 1998
  39. Jardel lors de la finale de Supercoupe portugaise 1999
  40. Jardel en Coupe du Portugal 2000
  41. Jardel en Coupe de Portugal 2007

Liens externes

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