Ménil-Gondouin — Wikipédia
Ménil-Gondouin | |
La façade peinte de l'église de Ménil-Gondouin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Argentan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val d'Orne |
Maire Mandat | Pascal Bouquerel 2020-2026 |
Code postal | 61210 |
Code commune | 61265 |
Démographie | |
Gentilé | Ménil-Gondoyens |
Population municipale | 160 hab. (2021 ) |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 45′ 16″ nord, 0° 17′ 37″ ouest |
Altitude | Min. 157 m Max. 254 m |
Superficie | 9,17 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Athis-Val de Rouvre |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Ménil-Gondouin est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 160 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Écarts et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Le village est composé de plusieurs hameaux :
- le Bisson
- le Haut Bisson
- le Bois
- Bois Thibault
- le Bouillon
- le Petit Bouillon
- le Bourg
- le Bourg Neuf
- les Hautes Bruyères
- la Buzotière
- le Champ Got
- les Champs
- la Chaumière
- le Chenot
- le Cimetière
- le Clos
- les Closets
- la Coconière
- la Cour
- le Couture Réchaux
- l'Etre Brequin
- l'Etre Journaux
- l'Etre Mallet
- l'Etre SérantlLe Fief Noir
- la Foirie
- la Franchise
- les Girots
- Launay
- le Logis de Sainte-Honorine
- le Moulin
- la Planche au Brun
- le Pré Sérant
- la Roche
- la Roche Bourdon
- le Rocher
- le Rocher Boucrel
- le Rocher Montain
- les Routils
- le Sacq
- Saint-Clair
- Sainte-Honorine
- les Suquets
- le Val Vilaine
- le Vaulegeard
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 838 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Briouze à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 920,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ménil-Gondouin est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (74,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), forêts (3,3 %), terres arables (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Mesnillum Gondoini vers 1200[14], puis les formes romanes Mesnilgondoin en 1373[15], Mesnil Gondouin en 1793, Menil-Gondouin en 1801[16].
L'ancien français mesnil, « domaine rural », est à l'origine de nombreux toponymes, notamment en Normandie. Dans l'Orne, un préfet a décidé de modifier les Mesnil en Ménil[17].
René Lepelley attribue l'origine de Gondouin à un patronyme[17], variante de Gondoin, représentant la forme évoluée de Gundwin, nom de personne d'origine germanique composé des éléments gund « combat » et win « ami ».
Le gentilé est Ménil-Gondoyen.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1608, Pierre des Rotours (marié à Anne de Vauquelin) est « seigneur du Sacq ». En 1625, Pierre Rorel est curé du Ménil-Gondouin.[réf. nécessaire]
En 1822, Ménil-Gondouin (483 habitants en 1821) absorbe Le Sacq (101 habitants[18]) et Sainte-Honorine-la-Petite (171 habitants[19]), respectivement au nord-ouest et au sud-est de son territoire.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[24].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2021, la commune comptait 160 habitants[Note 2], en évolution de −6,98 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Ménil-Gondouin a compté jusqu'à 712 habitants en 1836.
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Vigor, de 1870, consécutive à l'unification des trois paroisses. L'abbé Victor Paysant en fera de 1873 à 1921 une église vivante et parlante en la décorant de scènes illustrant les Saintes Écritures ou la vie des saints et y ajoutant les textes. Une tête de statue, fragment d'une Vierge couronnée, est classée à titre d'objet aux Monuments historiques[28].
- Château de la Cour, des XVIe et XVIIe siècles. Les vestiges et les dépendances sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis le [29].
- Logis de Sainte-Honorine, des XVe et XVIIIe siècles, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le [30].
- Ruines du château du Sacq.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- L'abbé Paysant (1841-1921), curé de Ménil-Gondouin pendant près de 50 ans (de 1873 à 1921).
- Gaston Lefavrais (1913-1983), peintre ayant peint les environs et y étant décédé en 1983[31]. Le collège de Putanges-Pont-Écrepin porte son nom.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Ménil-Gondouin et Briouze », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Briouze » (commune de Briouze) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Briouze » (commune de Briouze) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Ménil-Gondouin ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Louis Duval, Essai sur la topographie ancienne du département de l’Orne, impr. Marchand-Saillant, Alençon, 1882, p. 40.
- « Compte de Procurations pour les années 1369, 1370, 1372, Diocèse de Sées », dans Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Imprimerie nationale, Paris, 1903, p. 217E.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 59, 60.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Le Sacq », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte Honorine-la-Petite », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Guy Béchet 72 ans, se représente », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « De nombreux tours de table pour élire le maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- [PDF] « Recueil des actes administratifs du 11 mai 2017 », sur le site de la préfecture de l'Orne (page 2) (consulté le ).
- « Ménil-Gondouin »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur cc-valdorne.fr, Communauté de communes du Val d'Orne (consulté le ).
- « Ménil-Gondouin (61210) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Statue (tête) : Vierge couronnée », notice no PM61000470, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Domaine de la Cour », notice no PA00110852, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Logis Saint-Honorine », notice no PA00110853, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Gaston LEFAVRAIS Peintre du Houlme », sur le site de la mairie de Ménil-Gondouin.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ménil-Gondouin sur le site de la communauté de communes
- Résumé statistique de Ménil-Gondouin sur le site de l'Insee
- (en) History of the church paintings, with photographs