Madáre Sefr Darajeh — Wikipédia
Titre original | مدار صفر درجه |
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Translittération | Zéro degré |
Autres titres francophones | Longitude de zéro degré |
Genre | Série politique, romantique et historique |
Création | Hassan Fathi |
Acteurs principaux | Mostafa Abdollahi Shahab Hosseini Nathalie Matti Roya Teymourian Masoud Rayegan Pierre Dagher Laya Zanganeh Iraj Rad Ateneh Faghih Nasiri Payam Dehkordi Rahim Noroozi Farrokh Nemati Esmail Shangaleh Fadi Edward Hasmiq Taschgian Ahmad Saatchian Ali Ghorban Zadeh Kiumars Malek Motiei |
Pays d'origine | Iran France Hongrie Liban |
Chaîne d'origine | Canal 1 de IRIB |
Nb. de saisons | 1 |
Nb. d'épisodes | 30 |
Durée | environ 50 minutes |
Diff. originale | – |
Madáre Sefr Darajeh (en persan : مدار صفر درجه, en français : Longitude de zéro degré) est une série télévisée en coproduction de l’Iran, la Hongrie, la France, et le Liban diffusée entre le et sur le Canal 1 de IRIB en Iran.
C’est la série la plus dispendieuse et la plus élaborée de toute l’histoire de la télévision iranienne qui a attiré l’attention d’un grand nombre de téléspectateurs[1]. Elle est basée sur une histoire vraie de la vie d’un diplomate iranien, Abdol Hossein Sardari, qui a sauvé la vie d’un nombre de Juifs à Paris dans les années 1940 durant l’Occupation Nazi, en leur donnant refuge à l’ambassade d’Iran et les sortant du pays avec des passeports iraniens.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Se déroulant dans le temps de la Seconde Guerre mondiale, Madáre sefr darajeh suit la vie d’un étudiant iranien, Habib Parsa (Shahab Hosseyni) qui part à Paris pour continuer ses études. Là-bas, il rencontre une femme juive française, Sarah Astrok (Nathalie Matti), étudiante à la même université. Au début, ils s’opposent dans les débats de cours, mais cette opposition d’idée les amènent à tomber amoureux l’un de l’autre. Ils discutent des sujets divers, entre autres, la persécution par les Nazis et par l’oncle Sioniste de Sarah, mais à la fin ils tombent d’accord sur le sujet[1].
Opinions
[modifier | modifier le code]Il semblerait que le gouvernement iranien ait financé le projet pour démontrer ses positions à l’égard de la différence entre les Juifs et Sionistes, en montrant de la sympathie pour les Juifs, entreprenant un point de vue orthodoxe à ce sujet, en restant hostile au Sionisme.
Le réalisateur de la série, Hassan Fathi, a dit à ce sujet : « J’ai décidé de produire cette série en 2002, et dans ce temps-là, l’Holocauste n’était pas encore mis en question. Même s’il y a juste un seul Juif tué dans les camps Nazis, le monde entier doit se sentir coupable. De la même façon, si un seul Palestinien est tué, le monde entier doit se sentir coupable. Je sympathise avec les victimes juifs de la Seconde Guerre mondiale, autant que pour les femmes et enfants palestiniens victimes de la guerre en Palestine. »[1]
Cette série télévisée a suscité l’acclamation et le support de l’Association des Juifs de l’Iran, une organisation indépendante qui sauvegarde l’héritage culturel de la communauté juive. L’association a critiqué des commentaires de M. Ahmadinejad au sujet de l’Holocauste mais il soutient la série de M. Fatthi.
Références
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Madáre Sefr Darajeh » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
- « Madáre Sefr Darajeh » (fiche série), sur Allociné
- Iran Holocaust drama is a big hit - BBC News - Friday, 30 November 2007
- (en) « Iran retells the story of Nazis and Israel on state television - Haaretz - Israel News » (consulté le )
- (en) « 'Zero Degree Turn': An Iranian soap opera - Israel Culture, Ynetnews » (consulté le )