Madeleine Ferron — Wikipédia

Madeleine Ferron
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
QuébecVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Joseph-Alphonse Ferron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Enfant
Autres informations
Distinction

Madeleine Ferron ( à Louiseville - à Québec) est une écrivaine québécoise. Romancière et nouvelliste, elle fut également commissaire gouvernementale et animatrice de radio. Elle a écrit dans plusieurs revues, dont Châtelaine et L'Actualité.

Née à Louiseville[1],[2], elle y a complété ses études primaires et ses études secondaires chez les sœurs de Sainte-Anne à Lachine. Elle poursuit ses études en auditeur libre en lettres à l'Université de Montréal et en ethnographie à l'Université Laval[3].

Elle se marie à Robert Cliche en 1945. Ils ont 3 enfants, dont David Cliche[4] Josée Cliche et Nicolas Cliche. La famille habite Saint-Joseph-de-Beauce plusieurs années[2].

En 1966, elle publie un premier recueil de nouvelles Cœur de sucre[5], et, la même année, son premier roman, La fin des loups-garous, qui fait le portrait d'une société en transition, partagée entre un passé religieux étouffant et son besoin d'émancipation. En 1979, elle devient présidente de la Fondation Robert-Cliche pour la protection du patrimoine des Beaucerons[1].

Souffrant de la maladie d'Alzheimer, elle meurt, à Québec, le à l'âge de 87 ans[4].

Le fonds d'archives de Madeleine Ferron est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[6].

« La culture savante ne saurait se couper de la culture traditionnelle sans se priver d'une part essentielle de vérité. »

— Madeleine Ferron[5]

Ferron tente d'analyser lucidement les sentiments souvent troubles de ses personnages littéraires. Elle est la sœur de l'écrivain Jacques Ferron (1921-1985), du médecin et humaniste Paul Ferron (1926-) et de la peintre Marcelle Ferron (1924-2001)[7],[8].

Ouvrages publiés

[modifier | modifier le code]
  • La Fin des loups-garous, 1966
  • Cœur de sucre, 1966 ; version revue et corrigée, 1988
    • (de) extrait: Schulanfang. trad. Thorgerd Schücker. En: Erkundungen. 26 kanadische Erzähler. Volk & Welt, Berlin 1986, pp 82 – 85
  • Le Baron écarlate, 1971
  • Quand le peuple fait la loi, 1972
  • Les Beaucerons, ces insoumis, 1735-1867 : petite histoire de la Beauce, 1974
  • Le Chemin des dames, 1977
  • Histoires édifiantes, 1981
  • Sur le chemin Craig, 1983
  • Un singulier amour, 1987
  • Le Grand théâtre, 1989
  • Adrienne, 1993

L'Association francophone pour le savoir a tenu un colloque consacré à son œuvre à l'Université du Québec à Rimouski en 2003[3].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Marie-Paule Villeneuve, La Presse canadienne, « L'auteure Madeleine Ferron est décédée », sur cyberpresse.ca, .
  2. a et b Luce Dallaire, « Pour redécouvrir Madeleine Ferron », Le Soleil, .
  3. a et b Ministère du Conseil exécutif, « Madeleine Ferron - Chevalier (1992) », Gouvernement du Québec, .
  4. a b et c « Madeleine Ferron s'éteint », sur radio-canada.ca, Société Radio-Canada, .
  5. a et b Alexandre Shields, « Madeleine Ferron (1922-2010) - Mort d'une écrivaine engagée », (consulté le ).
  6. Fonds Madeleine Ferron (MSS467) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
  7. Le Devoir. Décès du Dr Paul Ferron. Le 22 août 2007.
  8. Gauvreau, Luc. Décès du médecin Paul Ferron (1926-2007). Le 20 août 2007.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Source bibliographique

[modifier | modifier le code]
  • Bernard Beauchemin, Raymonde Labbé et André Garant, Madeleine Ferron - L'insoumise : trois perspectives, Beauceville, Édition Beauce (sous la direction de Gervais Lajoie), , 616 p. (présentation en ligne)

Liens externes

[modifier | modifier le code]