Madeleine Ferron — Wikipédia
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Père | Joseph-Alphonse Ferron (d) |
Fratrie | Jacques Ferron Marcelle Ferron Paul Ferron (d) |
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Madeleine Ferron ( à Louiseville - à Québec) est une écrivaine québécoise. Romancière et nouvelliste, elle fut également commissaire gouvernementale et animatrice de radio. Elle a écrit dans plusieurs revues, dont Châtelaine et L'Actualité.
Biographie
[modifier | modifier le code]Née à Louiseville[1],[2], elle y a complété ses études primaires et ses études secondaires chez les sœurs de Sainte-Anne à Lachine. Elle poursuit ses études en auditeur libre en lettres à l'Université de Montréal et en ethnographie à l'Université Laval[3].
Elle se marie à Robert Cliche en 1945. Ils ont 3 enfants, dont David Cliche[4] Josée Cliche et Nicolas Cliche. La famille habite Saint-Joseph-de-Beauce plusieurs années[2].
En 1966, elle publie un premier recueil de nouvelles Cœur de sucre[5], et, la même année, son premier roman, La fin des loups-garous, qui fait le portrait d'une société en transition, partagée entre un passé religieux étouffant et son besoin d'émancipation. En 1979, elle devient présidente de la Fondation Robert-Cliche pour la protection du patrimoine des Beaucerons[1].
Souffrant de la maladie d'Alzheimer, elle meurt, à Québec, le à l'âge de 87 ans[4].
Le fonds d'archives de Madeleine Ferron est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[6].
Œuvre
[modifier | modifier le code]Ferron tente d'analyser lucidement les sentiments souvent troubles de ses personnages littéraires. Elle est la sœur de l'écrivain Jacques Ferron (1921-1985), du médecin et humaniste Paul Ferron (1926-) et de la peintre Marcelle Ferron (1924-2001)[7],[8].
Ouvrages publiés
[modifier | modifier le code]- La Fin des loups-garous, 1966
- Cœur de sucre, 1966 ; version revue et corrigée, 1988
- (de) extrait: Schulanfang. trad. Thorgerd Schücker. En: Erkundungen. 26 kanadische Erzähler. Volk & Welt, Berlin 1986, pp 82 – 85
- Le Baron écarlate, 1971
- Quand le peuple fait la loi, 1972
- Les Beaucerons, ces insoumis, 1735-1867 : petite histoire de la Beauce, 1974
- Le Chemin des dames, 1977
- Histoires édifiantes, 1981
- Sur le chemin Craig, 1983
- Un singulier amour, 1987
- Le Grand théâtre, 1989
- Adrienne, 1993
Honneurs
[modifier | modifier le code]L'Association francophone pour le savoir a tenu un colloque consacré à son œuvre à l'Université du Québec à Rimouski en 2003[3].
- Chevalier de l'Ordre national du Québec (1992)
- Prix des Éditions La Presse
- Prix France-Québec[4]
- Prix littéraire de la ville de Montréal
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Marie-Paule Villeneuve, La Presse canadienne, « L'auteure Madeleine Ferron est décédée », sur cyberpresse.ca, .
- Luce Dallaire, « Pour redécouvrir Madeleine Ferron », Le Soleil, .
- Ministère du Conseil exécutif, « Madeleine Ferron - Chevalier (1992) », Gouvernement du Québec, .
- « Madeleine Ferron s'éteint », sur radio-canada.ca, Société Radio-Canada, .
- Alexandre Shields, « Madeleine Ferron (1922-2010) - Mort d'une écrivaine engagée », (consulté le ).
- Fonds Madeleine Ferron (MSS467) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
- Le Devoir. Décès du Dr Paul Ferron. Le 22 août 2007.
- Gauvreau, Luc. Décès du médecin Paul Ferron (1926-2007). Le 20 août 2007.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Source bibliographique
[modifier | modifier le code]- Bernard Beauchemin, Raymonde Labbé et André Garant, Madeleine Ferron - L'insoumise : trois perspectives, Beauceville, Édition Beauce (sous la direction de Gervais Lajoie), , 616 p. (présentation en ligne)
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :