Mahfoudh Romdhani — Wikipédia
Député bruxellois | |
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Formation | Université libre de Bruxelles Université libre de Bruxelles (en) |
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Parti politique |
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Mahfoudh Romdhani, né le à Bou Hajla en Tunisie[1] et mort le [2] à Perpignan[3], est un homme politique belge bruxellois, membre du Parti socialiste.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Né en Tunisie au sein d'une famille de cultivateurs, dans une fratrie comptant cinq frères et deux sœurs[4], il part en Belgique en 1969 pour y poursuivre des études d'archiviste[2] mais se réoriente, fait une partie de ses études à l'université libre de Bruxelles et termine ingénieur industriel en sciences nucléaires[4],[1]
Militantisme
[modifier | modifier le code]Dans les années 1970 et 1980, il dirige la section Benelux du Parti communiste tunisien[5].
En 1972, le gouvernement tunisien réprime un mouvement de contestation estudiantine : Romdhani est condamné par contumace à cinq ans de prison pour avoir présidé un meeting de soutien dans son université[4]. Il obtient alors un statut de réfugié politique et ne trouve pas de travail dans le domaine nucléaire, refusant pourtant des opportunités en Irak et en Libye[4].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Devenu membre du Parti socialiste (PS) en 1986[5], il est sénateur suppléant de 1991 à 1995[1], avant de siéger en tant que conseiller communal de la ville de Bruxelles, de 1994 à 2012, puis en tant que membre du Parlement de la région de Bruxelles-Capitale, du [1] au ; il est par ailleurs élu vice-président de cette dernière institution[6].
De ce fait, il est le premier homme politique d'origine maghrébine à figurer sur une liste du PS bruxellois[5],[2].
Autres activités
[modifier | modifier le code]En parallèle, il travaille à la commission immigrés de la Fédération générale du travail de Belgique, participe à la formation des enseignants à Bruxelles et ouvre un bureau de consultant et de formateur pour les entreprises[4]. Il est également membre de divers conseils d'administration[7] et préside le Centre laïque arabo-musulman[4].
Vie privée
[modifier | modifier le code]En 1985, il se marie avec une femme de la noblesse belge, Nathalie Fallon[1], et acquiert la nationalité belge en 1986[4].
Durant les dernières années de sa vie, Romdhani s'installe dans le sud de la France[5]. Souffrant de troubles de la mémoire et de problèmes d'orientation, il disparaît puis est retrouvé dans un fossé à Céret le [8], avant de mourir le jour même[2].
Références
[modifier | modifier le code]- « Ces Belges d'origine maghrébine impliqués dans la vie politique belge se représenteront-ils et seront-ils réélus aux élections communales 2000 », sur maghreb-observateur.qc.ca (consulté le ).
- « L'ancien député bruxellois PS Mahfoudh Romdhani est décédé : il a été le premier candidat d'origine maghrébine sur les listes du parti socialiste », sur sudinfo.be, (consulté le ).
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Mahfoudh Romdhani : « J'ai choisi ma patrie, c'est ici » », sur lesoir.be, (consulté le ).
- (nl) « PS-politicus Mahfoudh Romdhani overleden », sur bruzz.be, (consulté le ).
- « Mahfoudh Romdhani est décédé hier », sur bx1.be, (consulté le ).
- (nl) « Mahfoudh Romdhani », sur cumuleo.be (consulté le ).
- « L'homme de 73 ans porté disparu à Céret a été retrouvé », sur francebleu.fr, (consulté le ).