Maison Lamblot — Wikipédia
Type | Habitation |
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Destination initiale | Habitation |
Destination actuelle | Habitation |
Style | |
Architecte | |
Construction | 1929 |
Pays | |
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Région | |
Commune |
Coordonnées |
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La Maison Lamblot est un bâtiment de style moderniste édifié par l'architecte Victor Bourgeois (1912-1988) à Uccle, une commune de Bruxelles en Belgique.
Localisation
[modifier | modifier le code]La Maison Lamblot est située au numéro 22 de la rue Robert Scott[1] près de l'avenue Brugmann, dans les quartiers huppés du sud de Bruxelles.
Historique
[modifier | modifier le code]Au cours de l'été 1921, alors âgé de 24 ans, Victor Bourgeois visite le chantier du quartier Papaverhof construit de 1919 à 1922 à La Haye aux Pays-Bas par l'architecte Jan Wils (1891-1972) : le « choc plastique » qu'il subit alors lui inspire la Cité Moderne (1922-1925)[2] et le pousse vers le style moderniste dont il devient un ardent défenseur par ses constructions, ses publications (comme la revue 7 Arts), ses conférences ainsi que le Congrès international d'architecture moderne dont il présida la première session en 1928[3],[4].
Quelques années plus tard, en 1929, Bourgeois édifie la maison du peintre A. Lamblot[5] dans la rue Robert Scott, un ancien chemin de terre qui ne fut empierré qu'en 1925, quelques années seulement avant la construction de la maison[3].
Statut patrimonial
[modifier | modifier le code]L'édifice ne fait pas l'objet d'un classement au titre des monuments historiques[6] mais il figure à l'Inventaire du patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale sous la référence 27887[1].
Architecture
[modifier | modifier le code]D'un style moderniste élégant, ce bâtiment à toit plat présente une étroite façade enduite et peinte en blanc.
La façade, à l'aspect monolithique[3], présente à gauche un décrochage courbe qui place le plan principal de la façade de biais par rapport à la rue.
Au rez-de-chaussée, la façade est percée, à gauche, d'une porte d'entrée et, à droite, d'une porte de garage.
Aux étages, la maison Lamblot respecte deux des éléments de doctrine du mouvement moderne, formulés en 1926 par l'architecte (suisse à l'époque) Charles-Édouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier, dans ses « Cinq points d'une architecture nouvelle »[7] :
- la fenêtre horizontale ou fenêtre en bandeau[3] ;
- le toit-terrasse[3] qui fait fonction de solarium et constitue un lieu extérieur privé, à l'ensoleillement maximum.
Ici, le toit-terrasse est agrémenté d’une pergola en bois.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- La Maison Lamblot sur le site de l'inventaire du patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale
- Maurice Culot et Caroline Mierop, Paysages d'architecture, Archives d'architecture moderne, 1986, p. 59.
- Emmanuelle Dubuisson, Uccle, maisons et villas, Bruxelles, Région de Bruxelles-Capitale, (lire en ligne), p. 31.
- « Victor Bourgeois (1897 - 1962) », Atelier d'Architecture Moderne (AAM),
- CIVA, « Maison du peintre A. Lamblot, rue Scott 22 à Uccle », sur CIVA - Région de Bruxelles-Capitale
- Registre du patrimoine immobilier protégé dans la Région de Bruxelles-Capitale
- « Annexe à l'arrêté du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale classant comme monument la totalité de la «Maison de verre» sise rue Jules Lejeune, 69 à Uccle », Région de Bruxelles-Capitale,