Majida El Roumi — Wikipédia

Majida El Roumi
Description de cette image, également commentée ci-après
Majida El Roumi en 1994.
Informations générales
Nom de naissance Majida Halim El Roumi
ماجدة الرومي
Naissance (68 ans)
Kfarchima, Drapeau du Liban Liban
Activité principale Chanteuse, poète, actrice
Genre musical Musique libanaise, musique arabe, musique classique, opéra

Majida El Roumi (en arabe : ماجدة الرومي), née le à Kfarchima, est une chanteuse et compositrice libanaise[1].

Majida El Roumi s'est très tôt intéressée à la musique et devint rapidement fan des grands artistes de l'époque, tels que Fairuz, Oum Kalthoum et Mohammed Abdel Wahab[2].

Majida a fait sa première apparition à l’âge de 16 ans, et ce lors de sa participation à Studio El Fan en 1974. A l’époque, elle a chanté des chansons pour Asmahan et Umm Kulthum.

En 1975, et malgré la guerre du Liban, elle obtient sa licence en littérature arabe de l'université libanaise. Pendant la guerre, elle s'engage pour la paix à travers des chansons patriotiques. Au même temps elle produit plusieurs chansons qui font grand succès[3].

Sa carrière a réellement décollé en 1991 avec la célébrissime Kalimat du poète Nizar Kabbani, qui reste pendant plusieurs années son plus grand succès. En 1994, elle sort l’album Ebhath Anni toujours dans le même registre musical que Kalimat, cet album rencontra le même succès que le précédent[2].

Affectée par la maladie de sa sœur atteinte d’un cancer et la mort de celle-ci, elle s’oriente durant quelques années à un nouveau registre et enregistre des albums de chants religieux. Il faudra attendre l’année 2006 pour noter son retour sur la scène musicale arabe. De 2007 à 2010, elle enregistre un certain nombre de chansons, certaines d’ailleurs écrites par ses propres soins, d’autres par de grands poètes arabes comme Mahmoud Darwich[4].

Au cours de sa carrière, elle réalise des grands succès dans un nombre importants de festivals comme au festival de Jerash (en), à la maison égyptienne de l'Opéra, au festival Mawazine et au festival international de Carthage[5],[6],[7].

Vie privée

[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille chrétienne, elle est la fille du compositeur libanais Halim el-Roumi. En , elle épouse Antoine Dfouni qui devient alors son manager. Leur union durera jusqu'à leur divorce en 2006 et il en résultera deux filles : Hala et Nour.

Discographie

[modifier | modifier le code]
Majida El Roumi (2009).
Année Album
1977 Wadaa
1982 Live Recordings
1983 Majida El Roumi and the kids
1986 Dawi Ya Amar
1988 Ya Saken Afkari
1991 Kalimat
1994 Ebhath Anni
1996 Rasael
1998 Ouhebouka Wa Baad
2003 Irhamny Ya Allah
2003 Cithare du Ciel
2006 E'tazalet El Gharam
2012 Ghazal

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Distinctions libanaises

[modifier | modifier le code]

Distinctions étrangères

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Magida el Roumi », sur data.bnf.fr
  2. a et b « Magida el-Roumi : La musique est la langue de l’âme et elle représente Dieu sur terre... », sur lorientlejour.com,
  3. « Magida El Roumi », sur prestigemag.com,
  4. « Majida el-Roumi, la femme derrière l’artiste », sur lorientlejour.com,
  5. « Majida El Roumi et Carthage : Une éternelle histoire d’amour », sur kapitalis.com,
  6. « Majida El Roumi se produit deux fois, la même soirée », sur huffpostmaghreb.com,
  7. (en) « Lebanese star Majida El-Roumi to hold charity concert in Cairo in April », sur english.ahram.org.eg,
  8. « L'ambassadrice d'Espagne décerne l'Ordre du Mérite civil à Majida Roumi », sur nna-leb.gov.lb,
  9. (ar) « Magida El Roumi décorée des insignes de Commandeur de l'Ordre du Mérite civile espagnol », sur sayidaty.net,
  10. « La France rend hommage à Majida el-Roumi, "incarnation de l’idéal patriotique libanais" », sur lorientlejour.com,
  11. « Discours lors de la décoration au grade d’Officier des Arts et des Lettres Magida El Roumi », sur lb.ambafrance.org,
  12. « Majda Roumi reçoit l'insigne de l'ordre du mérite culturel », sur babnet.net,

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :