Malouinière de Saint Élier — Wikipédia

Malouinière de Saint-Élier
Type Malouinière
Début construction XVIIe siècle
Fin construction XVIIIe siècle
Propriétaire initial Maupertuis
Destination initiale résidence
Propriétaire actuel Comte de Langle
Coordonnées 48° 36′ 10″ nord, 1° 59′ 33″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Anciennes provinces de France Bretagne
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Commune Saint-Jouan-des-Guérets
Géolocalisation sur la carte : France
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Malouinière de Saint-Élier
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
(Voir situation sur carte : Ille-et-Vilaine)
Malouinière de Saint-Élier
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Malouinière de Saint-Élier

La malouinière de Saint-Élier est une résidence du XVIIIe siècle, construite sur les bords de la Rance.

Cette demeure resta dans la famille Magon de Saint-Élier, jusqu'en 1952 date à laquelle Monsieur le comte de Langle en fît l'acquisition.

Architecture

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Profondément remanié et restauré à la suite de l'incendie qui le détruisit en 1924. Il avait à l'origine un étage carré entre un rez-de-chaussée et un comble à la Mansart. De l'ancien Logis, ne subsiste que le perron du rez-de-chaussée, la cave voutée, ainsi que l'escalier intérieur. Bâtiment à cinq travées, les encadrements des baies du rez-de-chaussée sont en brique.

La maçonnerie est en moellons de granite et schiste enduite. Le toit est couvert en ardoises et percé de lucarnes à linteaux en arcs segmentaires.

Dépendances

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Constructions du XVIIIe siècle :

  • portail ;
  • colombier carré ;
  • maison de gardiens, ne figure pas sur le cadastre de 1834, au nord du logis ainsi qu'un bâtiment de dépendances ;
  • les puits : celui situé à gauche de l'entrée provient d'une ferme de Naizin dans le Morbihan, celui qui se trouve à l'angle de la cour nord du logis, provient d'une ferme de Moustoir Radenac, dans le Morbihan, probablement du manoir de la Boullaye en Langle.

Celle datée de 1767, bénite par le recteur de Saint-Jouan-de-Guérets n'existe plus. Elle fut entièrement dévastée par le feu dans les années 1920.

C'est dans ce sanctuaire que Nicolas Magon, sieur du Bosc épousa Marie Moreau en 1731. À la fin du XIXe siècle cette chapelle était déjà détruite

Propriétaires successifs

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À la fin du XVIIe siècle il appartenait à la famille de René Moreau de Maupertuis (1664-1746), le père du scientifique mathématicien Pierre Louis Moreau de Maupertuis (1698-1759), dont la fille Marie Moreau de Maupertuis (1702-1772), l'apporta en dote le à Julien Alain Magon de La Villebague (1691-1730)[1], écuyer, qui le lègue à René Magon de La Villebague (Saint-Malo.1722- Pamplemousses.1778), directeur de la Compagnie des Indes, gouverneur des Mascareignes en 1642, comprenant :l' Île de France (Île Maurice); île Bourbon (île de la Réunion), île Rodrigues. Une Compagnie d'Orient est créée avec un monopole de 15 ans sur Madagascar, et les îles environnantes.

Dominique Magon de Saint Élier (1759-1828), fils de René, est fait baron de Saint Élier en 1815, maire de Rivière du Rempart en l'île Maurice, époux de Marie Anne Angélique Magon du Bosc (1762-?)[2].

Son fils, Alain Julien Jean-Baptiste, né à la malouinière et y mourut (1785-1844), il y épouse le , Renée Anne Jeanne Moucet du Sully (1803-1862) le logis échu par héritage à leur fils aîné Alain Marie Ange Magon de Saint Élier qui comme son père y naît et y meure (1821-1889), capitaine au long-cours, il épouse Marie Françoise Charil des Mazures (1833-1911) et c'est leur fils aîné Alain Charles Magon de Saint Élier (1857-1868) qui hérite du domaine.

Maupertuis : seigneur de Maupertuis, anobli en 1708 «  D'or au palmier de sinople, fruité du mesme  »[3]

Magon de Saint Élier : « D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles de mesme et en pointe un lion d'or couronné d'argent »[4]

Notes et références

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  1. Fils de Jean Magon de La Villebague (1648-1737), épouse à Saint-Malo le , Hélène Éon (1658-1728), et lui même fils de Jean Magon (1619-1699), sieur de La Fontaine-Roux, conseiller secrétaire du roi, époux de Guyonne Nepveu (1727-1698) dame de Ville-Poulet, le père de celui-ci était Alain Magon (Saint-Jouan-des-Guérets. 1569-Saint-Malo.1642), sieur de la Bréhaudais, marié à Perrine Rogues (1584-1653), dame de Tréguery, et le , il convole en secondes noces Jeanne Moreau (1578-1617). Le père d'Alain Jean Magon (ca.1540) à Vitré en qualité d'apothicaire uni à Marie Eberard (1545-1611)
  2. Fille d'Aragon Magon du Bosc (1738-1777),sieur de Montmarin, époux de Anne Perrine Magon du Clos-Doré (1741-?)
  3. 246 Potier de Courcy. Henri Jougla de Morenas (1903-1955), Grand Armorial de France, Tome.V, de Martin à Richaud, 1948.,p 111. [lire en ligne]
  4. Magon de La Balue, de la Giclais, de Saint Élier, de la Villehuchet. 22372 (Espagne-Bretagne), pièce originale 1792, nouveau d'Hozier 217 - Cherin 126. Potier de Courcy, Dictionnaire des annoblissement. Henri Jougla de Morenas (1903-1955), Grand Armorial de France, 1939, Tome IV, de Fieux à de Martimprey, [04.pdf lire en ligne]

Bibliographie

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  • Sabrina Dalibard, Stéphanie Ménard, Inventaire du Patrimoine Culturel de Bretagne, dossier n° IA.35046833.
  • Roger Barrée, Jean-Jacques Rioult, Région Bretagne, les malouinieres Ille-et-Vilaine , Rennes, association pour l'inventaire de Bretagne, 1997.
  • Paul Baneat, Le département d'Ille-et-Vilaine, histoire, archéologie, monuments, Rennes, J.Larcher, 1929. Région Bretagne service de l'inventaire du patrimoine culturel.
  • Gilles Fouqueron, Alain Bailhache, Au pays de Saint-Malo, l'épopée des malouinières, Éditions Cristel, 2007.
  • Pierre-Jean Yvon, Malouinière, manoir et demeures du Clos-poulet, Brest, éditions Le Télégramme, 2005.
  • Jean-Baptiste Logée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Nouvelle édition (1778-1780), revue et augmentée, Millier, 1845.

Articles connexes

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Liens externes

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